La création in situ d’un groupe de Jardins Familiaux constitue un acte d’appropriation de
l’espace et de production d’un paysage. Lieu d’expression individuelle, le jardin est aussi un espace
d’échanges et de rencontres sans barrières sociales.
A la vocation autonomisante du jardinage (autoconsommation) fait écho la reconnaissance
(estime de soi) offerte au travail du jardinier par le regard de ses pairs ou des visiteurs.
Le jardinier travaille (en se faisant plaisir), produit, donne (en faisant plaisir), montre.
On ne doit pas, si l’on veut reconnaître ces espaces, laisser réduire, par une trop forte
normalisation, la diversité des usages qu’ils contiennent tant dans l’aménagement territorial
que dans l’établissement de règles de fonctionnement.
Signalons d’abord l’image négative qui s’attache aux jardins populaires et qui freine le
développement des Jardins Familiaux.
Certains élus, gestionnaires locaux et riverains, vivent les jardins comme une nuisance esthétique
et une menace de dévalorisation de l’image de leur commune. Ce souci de l’image est souvent une
cause de résistance à de nouveaux projets.
Voir