ère1 Histoire : La République et les évolutions de la société française. 1 Chapitre X-La République et les évolutions de la société française (p334 à 369). => apprendre la chronologie p335 Introduction. Dès la naissance de la IIIème République, les questions sociales ont été au cœur des débats et des politiques. Elles ont porté sur la question ouvrière, la laïcité et la place de la femme dans la société française. En fonction des périodes entre 1870 et aujourd’hui, certaines ont été plus prégnantes que d’autres. Mais l’histoire de la société française montre que la République a parfois subit, elle a souvent accompagné les grandes évolutions dans la perspective d’intégrer tous les Français. Ainsi, au milieu du XIXème siècle, la société française était rurale, conservatrice et patriarcale, aujourd’hui, comme le rappelle er el’article 1 de la Constitution de la V République : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales.
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Français
Extrait
ère
1 Histoire : La République et les évolutions de la société française. 1 Chapitre XLa République et les évolutions de la société française (p334 à 369). => apprendre la chronologie p335 Introduction.Dès la naissance de la IIIème République, les questions sociales ont été au cœur des débats et des politiques. Elles ont porté sur la question ouvrière, la laïcité et la place de la femme dans la société française. En fonction des périodes entre 1870 et aujourd’hui, certaines ont été plus prégnantesque d’autres.Mais l’histoire de la société française montre que la République a parfois subit, elle a souvent accompagné les grandes évolutions dans la perspective d’intégrer tous les Français. au milieu du Ainsi, XIXème siècle, la société françaiseétait rurale, conservatrice et patriarcale, aujourd’hui, comme le rappelle er e l’article1 de : « la Constitution de la V RépubliqueLa France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales.» Problématique du chapitre :comment la République atelle participé et s’estelle adapté aux évolutions de la société pour permettre l’intégration de l’ensemble des Français? ALa République et la question ouvrière (p338 à 343). Problématique (A) :le Front populaire vatil marqué une rupture dans les relations entre le monde quoi en ouvrier et la République ?
1La République et la question ouvrière jusqu’en 1936.La IIIème République nait au cours de la Révolution industrielle où le nombre d’ouvriers augmente progressivement. Dès sa proclamation, la IIIème République réprime une révolution sociale : la Commune de Paris lors de la « Semaine sanglante »(2128 mai 1871). Cette répression restera longtemps un obstacle politique entre les ouvriers et la République. Ce sentiment de défiance visàvis de la République et des Républicains est entretenu par la perpétuelle répression des grèves ouvrières tout au long du XIXème siècle er comme celle de Fourmies le 1 mai1891 ordonnée par G. Clemenceau alors Président du Conseil (1906 1910) et dès lors surnommé le « briseur de grèves ». La prise en compte sociale de la question ouvrière est tardive car les Républicains sont majoritairement des libéraux. Ainsi la politique sociale républicaine ne fait que peu d’avancées avant la fin du XIXème siècle : le travail des enfant est interdit en 1874, la légalisation des syndicats en 1884 (loi Waldeck Rousseau),la journée de travail limitée à 8 heures dans les mines en 1905, le repos hebdomadaire en 1906, le système de retraite en 1910, le journée de 8 heures pour tous en 1919. Le rapprochement politique entre le monde ouvrier et le monde politique est tout au si lent. L’action politique ouvrière naît au moment où ils prennent conscience qu’ils appartiennent à une classe (au sens du marxisme). Ils s’engagent donc progressivement dans l’action politique. En 1889, un ouvrier est élu à la Chambre des députés. Les différents courants du socialisme français fusionnent en 1905 dans la SFIO (où s’impose Jean Jaurès). De même, le syndicalisme se tourne progressivement vers une« adhésion » à la République. Par exemple, la CGT est fondée en 1905. Elle est d’abord proche de l’anarchisme puis affirme son caractère révolutionnaire dans la Charte d’Amiens (1906) pour se rallier au réformisme.ère Pendant la 1 Guerre mondiale, les ouvriers et les ouvrières sont au cœur de l’effort de guerre tant au front que dans les usines. Au lendemain de la « Grande Guerre »,le rôle politique du monde ouvrier est diminué. En effet, lors du Congrès de Tours en 1920, le mouvement socialiste (SFIO) se divise en un Parti « socialiste » (la SFIO qui se rapproche de la République) et un Parti communiste (le PCF qui se rapproche de Moscou). L’éclatement politique entraîne un éclatement syndical car la CGT se divise entre la CGT (syndicat « réformiste ») et la CGTU (syndicat « révolutionnaire » proche du PCF). Dans les années 1930, la classe ouvrière affaiblit politiquement se trouve confrontée à la Crise de 1929.