Debout, depuis la lisière sacrée du bois, Le papillon déploie ses ailes vermeilles, Tandis que doré, le jour se pare de soie, A la pulsation de tes lèvres qui s’éveillent.
Le printemps, le beau jour, annonce gai son retour ; Un souffle chaud émane des herbes, parfumant, Cadence alanguie ! Et les rayons valsent autour. En symphonie, une silhouette paraissant
Dansante, chantante, légère comme l’abeille, La pureté d’un instant trop longtemps attendu Se dévoile au sein d’un horizon en merveille ;
Et mon cœur sans pareil s’y trouve confondu : Car c’est en Avril que les fleurs s’épanouissent, Qu’ainsi, fiers et entêtants, éclosent les lys.