Daprès le pré-recensement agricole réalisé par la Direction de lAgriculture et de la Forêt (DAF) en 2009, Mayotte compte 15 500 ménages agricoles. éleveurs ou cultivateurs, ils représentent 30 % du total des ménages mahorais. 28 % de ces ménages agricoles commercialisent une partie de leur production, mais seulement 8 % en vendent plus de la moitié. La production agricole est donc essentiellement destinée à lautoconsommation des ménages. Les exploitations sont très petites : léquivalent dune personne à temps plein (6 jours par semaine) y travaille en moyenne. Le travail des saisonniers, qui sajoute à cette main doeuvre permanente, représente en moyenne 15 jours par exploitation et par an.
après le prÉ-recensement agri-D’ cole rÉalisÉ par la Direction de l’Agriculture et de la Forêt (DAF) en 2009, Mayotte compte 15500 mÉ-nages agricoles. éleveurs ou cultivateurs, ils reprÉsentent 30% du total des mÉ-nages mahorais. 28 % de ces mÉnages agricoles commercialisent une partie de leur production, mais seulement 8 % en vendent plus de la moitiÉ. La production agricole est donc essentiellement desti-nÉe à l’autoconsommation des mÉ-nages. Les exploitations sont très petites : l’Équivalent d’une personne à temps plein (6 jours par semaine) y travaille en moyenne. Le travail des saisonniers, qui s’ajoute à cette main d’œuvre perma-nente, reprÉsente en moyenne 15 jours par exploitation et par an.
Les communes rurales de l'île comp-tent plus de 35 % de mÉnages agricoles. Cette tendance est particulièrement marquÉe dans le Sud de l'île, plus de la moitiÉ des mÉnages pratiquant une agri-culture traditionnelle, centrÉe sur des cul-tures de subsistance. La pluviomÉtrie moindre et les sols pauvres incitent les producteurs à s’orienter vers les produc-tions vivrières (bananier, manioc, ambre-vade). Dans le Nord-Ouest de l'île, plus de 90% des mÉnages agricoles com-mercialisent leurs fruits et lÉgumes.
C’est autour de Mamoudzou (zone entourÉe en bleu sur les cartes ci-contre) que les mÉnages agricoles, peu nom-breux en proportion (moins de 20 %), sont les plus actifs. L’agriculture devient un rÉel mÉtier dans cette zone qui concen-tre l’essentiel des exploitations spÉciali-sÉes en maraîchage. Les sols, la pluviomÉtrie et la facilitÉ d’Écoulement des produits sont très propices à ce type de cultures. Les 2 000 mÉnages agricoles recensÉs sur la commune de Mamoud-zou sont concentrÉs dans les villages de Tsoundzou et VahibÉ.
TEM 2010
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Seuls 460 mÉnages agricoles (soit 3 % du total), des zones Centre et Nord-Ouest, dÉclarent pratiquer des cultures de rente, ylang ou vanille. Ces cultures nÉcessitent une main d’œuvre impor-tante qui les rend de moins en moins compÉtitives malgrÉ leur qualitÉ recon-nue.
Près d’un mÉnage agricole sur cinq, soit environ 3 000, possède au moins un bovin adulte. Comme pour les cultures de rente, la rÉpartition des Éleveurs n’est pas uniforme sur le territoire. C’est dans le centre de l'île que l’on rencontre la plus forte densitÉ d’Éleveurs : un agricul-teur sur quatre y Élève des bovins.
DÉFINITIONS : Unménage(ensemble des occu-pants d’une rÉsidence principale, qu’ils aient ou non des liens de parentÉ) est dit agricolelorsqu’une personne au moins le composant cultive une parcelle en de-hors de l’enclos d’habitation ou Élève des animaux. Est considÉrÉe commeactivité agri-coletoute mise en culture d’une parcelle et tout type d’Élevage
Pour en savoir plus : Direction de l’Agriculture et de la Forêt : note de synthèse du prÉ-recen-sement agricole rÉalisÉ en 2009 par le service d’information statistique et Éco-nomique (SISE).