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Description
Les poèmes d'un chemin d'amour et de douleur sont plein d'émotion. Ecrits sous un pseudonyme dont le lecteur découvrira la raison évidente.
Poèmes d'un couple amoureux et d'un secret de famille.
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 05 décembre 2013 |
Nombre de lectures | 4 |
EAN13 | 9782332652454 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-332-65243-0
© Edilivre, 2014
Dédicace
Il n’y a pas d’amour perdu.
Miguel de Cervantès.
Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille !
Charles Baudelaire.
Extrait du Recueillement.
Le Vivarais
Terre de nos aïeux, pays du Vivarais,
Attrait de ma jeunesse au charme désuet,
Je t’ai souvent rêvée comme un bonheur certain.
Pourtant j’ai sursauté une nuit de Toussaint.
Naissant au sein des cieux la burle a trop soufflé
Léchant les murs épais des fermes fatiguées.
L’homme courba le dos, lâcha quelques jurons,
Rassembla les brebis et gagna sa maison.
Il n’y a pas longtemps, quand venaient les frimas
Les Ardéchois souffraient de ce vilain climat.
La terre était si pauvre et dure à travailler ;
Les hommes épuisés l’ont tristement quittée.
Terre de nos aïeux, pays du Vivarais,
Attrait de ma jeunesse au charme désuet,
Je revois tes enfants sur les photos jaunies
Et ne peut qu’y poser un regard infini.
Prémices
Le temps d’armée était fini.
De nos vingt ans à peine éclos
Nous profitions petite amie
Ici ou là, cœurs d’artichauts.
Courant les rues, les jeunes fleurs
M’attiraient tant que j’oubliais
De regarder ce vrai bonheur
Que fille encor tes yeux offraient.
Pourtant un jour, moment divin,
De nos deux corps enfin unis
Nous enlacions un beau matin
Membres mêlés ce plein d’envie
Qui était né inconsciemment
De nos regards, de nos errances,
De tant d’amour déjà vivant
Que nous laissions en délivrance.
L’enfant choisi,
Ils se sont tant aimés
Tous les deux, chaque jour.
Né de ce fol amour,
L’enfant fut rejeté.
L’avenir avec lui
Les avait tant surpris.
Père le refusa,
Elle lui ouvrit ses bras.
...