La lombalgie est une expression fonctionnelle extrêmement fréquente [65], génératrice de très nombreuses consultations, consommatrice d’examens complémentaires divers et pour laquelle les solutions thérapeutiques doivent être adaptées, non agressives et respectueuses du message « douleur » dans toutes ses composantes.La physiologie de la lombalgie reste très complexe et sa compréhension requiert une approche multifactorielle [1], [4], [6], [7], [8], [12], [10], [36], [52], gage de succès thérapeutiques plus nombreux. La problématique de la lombalgie commune (lumbago) est sa capacité à se prolonger dans le temps dans 10 % des cas. Au-delà de 3 mois d’évolution, on parle de lombalgie chronique [65]. Toute la problématique est cependant d’arriver à faire un diagnostic précis, rapidement pour éviter la chronicisation, dans un contexte exprimé par le patient parfois flou ou incomplet [17], [54], [62].La douleur est toujours au premier plan. Elle permet souvent d’orienter le diagnostic et d’apprécier la sévérité de la symptomatologie. La bénignité des affections rachidiennes communes est souvent de mise, contrastant avec le cortège fleuri des symptômes douloureux. Pour l’immense majorité des pathologies bénignes, il s’agit de l’expression clinique d’une pathologie dégénérative discale. D’autres causes bénignes sont à rechercher systématiquement car volontiers plus accessibles à une thérapeutique adaptée. Ces affections bénignes sont les grandes pourvoyeuses de douleur chronique.
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