GARISSA AVRIL Attaque de l’université (148 morts)
Djibouti
ÉTHIOPIE
Addis-Abeba
Mer d’Oman
Golfe d’Aden
ARABIE SAOUDITE
MerRouge
SOUDAN
Puntland
SOMALIE
OCÉAN INDIEN
OUGANDA
O
200 km
Nairobi
TANZANIE
Sanaa
KENYA
e Yémen, devenu le poumon L d’AlQaida, n’est séparé de la Somalie que par un filet de mer km . Certes, les shebab somaliens ne prennent pas leurs ordres sur le continent d’en face et, malgré le vernis du djihad international, la cause des conflits reste avant tout locale. Ainsi, au Yémen, la révolte des houtistes des hauts plateaux du Nord, est une réaction à la marginalisation politique et économique dont ils sont victimes. Tout comme ce que vivent les Somalis au Kenya. Derrière le vernis de la guerre interreligieuse, le terreau du djihadisme en Afrique comme au MoyenOrient reste bien la misère et la pauvreté. Néanmoins, dans ce contexte, l’essor d’AlQaida, de part et d’autre du golfe, est favorisé par des échanges anciens. « Le golfe d’Aden est un peu comme la Méditerranée, précise Marc Lavergne, chercheur au Gremmo*. Il y a plus de ressemblance et de relations commerciales entre les populations des côtes yéménites et somaliennes qu’entre ces populations et le reste de leur propre pays. » Ces échanges financent désormais le terrorisme : commerce, trafic de clandestins et de drogue (le qat) vers l’Arabie saoudite. * Groupe de recherches et d’études sur la Méditerranée et le MoyenOrient.
Somaliland
Zone contrôlée par les shebab Principaux attentats desshebabdepuis2011 Principaux attentats d’AlQaida depuis 2012 Attentats de l’État islamique début 2015 Zone de piraterie Trafic de drogue (qat) et de clandestins