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Publié par | le-foot-hebdo |
Publié le | 05 octobre 2011 |
Nombre de lectures | 10 |
Langue | Français |
Extrait
Michel Der Zakarian n'a pas une longue expérience d'entraîneur, mais il a déjà connu une montée en Ligue 2. C'était lors de la saison 2008/2009 sous l'ère Kita. Ce qui fait dire à l'ancien Nantais et Montpelliérain (9 ans dans chaque club) qu'il est "le seul entraineur à avoir réussi sous l'ère Kita". Réussir là où tout semble pourtant perdu d'avance, c'est devenu une spécialité du franco-arménien arrivée à Clermont en 2009. Depuis, Clermont-foot n'a jamais fait moins bien que septième (saison 2010/2011), avec une sixième place au terme de sa première saison en Auvergne. Pourtant, cette saison encore, Clermont dispose du plus petit budget de LIgue 2. "La recette, c'est le travail et le potentiel des joueurs qui n'ont pas une grande valeur aux yeux du monde du milieu du foot et qui ont pourtant des qualités. Notre directeur sportif suit les matches de National et de CFA. On essaie d'être malin", explique Der Zakarian en toute modestie. Lui le défenseur rugueux et rigoureux, qui pouvait paraître parfois un peu "brutus", est devenu un entraineur efficace, dont la formation possède la meilleure défense de Ligue 2. Son truc ? Ne surtout pas laisser les joueurs baigner dans le luxe. "C'est bien que les joueurs ne soient pas trop dans le luxe, c'est pas mal d'être dans le dur", répète le technicien qui a joué un match de Ligue des Champions (face à Manchester
United avec Montpellier), alors qu'il avait un arrachement des ligaments du genou !
Ça peut faire mal ! Pour bâtir le succès de Clermont, l'ancien international arménien impose ses idées. Comme celle de ne pas laisser partir Romain Alessandrini cet été. "J'avais dit au président que nous serions en difficulté, si nous ne conservions pas nos meilleurs éléments. Comme on ne dispose pas d'un gros budget, on aurait eu du mal à trouver un joueur à valeur identique", revendique "Der Zak'".
Aujourd'hui, l'entraîneur de Clermont profite du travail accompli en fin de saison dernière et pendant le mercato. "Ça fait deux saisons que l'on termine les matchs allers avec 23 points, là on en a 19 après 10 journées..." n'a-t-il pas manqué de remarquer. oui, d'ordinaire, c'est lors des matchs retours que Clermont engrange la vitesse supérieure. Si c'est encore le cas cette saison, ça va faire mal.
Ça fait deux saisons que l'on termine les matchs allers avec 23 points. Là on en a 19 après 10 journée...