La lecture à portée de main
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Publié par | stop-arnaques |
Publié le | 02 juillet 2012 |
Nombre de lectures | 18 |
Langue | Français |
Extrait
Pour ne pas se faire duper par son banquier, autant être au courant du fonctionnement des découverts bancaires. La commission d'intervention (CI) est la ponction de frais provenant de votre banque lorsque vous effectuez des prélèvements non autorisés ou lors d'un dépassement d'autorisation de découvert sur votre compte. Le taux de prélèvement peut atteindre des sommets et vous conduire à une situation financière désastreuse ! Décryptage pour éviter de se faire piller par sa banque.
Lors de l'ouverture de votre compte, vous avez dû signer une convention faisant référence à la tarification de la commission d'intervention (CI, somme prélevée par la banque lors du paiement d'une opération sur un compte en situation d'anomalie) mais à ce moment-là, vous avez peut-être fait abstraction de certaines clauses du contrat. Il est bon de savoir qu'il existe deux cas où ce montant peut être retenu par l'établissement bancaire : lorsque vous n'avez pas d'autorisation de découvert ou qu'il y a dépassement de celui-ci. Dans cette configuration, la banque facture une commission d'intervention pour chaque opération passée au débit de votre compte sans autorisation de découvert ou au-delà de votre autorisation. Le deuxième cas prend effet lorsque la durée du découvert est trop longue, à partir de 15 jours. Il faut savoir que la commission s'élève généralement à 10 € pour chaque opération effectuée sur le compte au-delà du découvert autorisé.
Savoir gérer son compte est la meilleure des solutions car le problème avec la CI est que la banque ne vous prévient pas du débit qui va être effectué. À vous de consulter vos relevés d'une manière régulière. Mais si vous vous en êtes rendu compte trop tard, la deuxième solution consiste à faire un relevé des commissions d'intervention en le joignant à une lettre adressée au directeur de votre agence. Ne vous fiez pas à l'amabilité de votre banquier ! Il ne fera pas le remboursement instinctivement alors n'hésitez pas à en faire la demande et à contacter une association spécialisée qui se chargera de vous défendre. Vous avez 5 ans pour réclamer le remboursement. Si on vous le refuse, vous pouvez saisir le service clientèle de la banque puis le médiateur si la première demande n'est pas satisfaisante. En dernier lieu, c'est la justice qui tranche au tribunal d'instance.