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Publié par | insee |
Nombre de lectures | 8 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 1 Mo |
Extrait
SUD INSEE
N° 112 - décembre 2007 l'essentiel
Une région bien dotée en
médecins spécialistes, en dépit
de fortes disparités territoriales
Comité régional de PACA
Avec plus de 220 médecins spé- offre de soins peut varier du simple au
doublepourunmêmenombred’habitants.
cialistes, libéraux ou salariés, pour
Avec environ 10 600 spécialistes en
er100 000 habitants au 1 janvier 2006, la région Provence-Alpes-Côte
d’Azur a une densité médicale de 2232006, la région Provence-Alpes-
spécialistespour100 000habitants,su-
Côte d’Azur est la deuxième région périeure de 28 % à la moyenne mé-
tropolitaine. Elle occupe pour cet indi-de France métropolitaine la mieux
cateur le deuxième rang des régions
dotée. Bien que cette densité mé-
derrière l’Ile-de-France (238 spécialis-
dicale soit supérieure de près de tes pour 100 000 habitants) et loin de-
vant la Picardie, dernière région de30 % à la moyenne métropolitaine,
France métropolitaine avec 118 spécia-
l’implantation de ces profession- listes pour 100 000 habitants. Ces chif-
fres confirment l’idée répandue d’unenels demeure inégale sur le terri-
région bien pourvue en matière d’offre
toire régional.
de soins, à l’instar de ce que l’on peut
L’examen particulier de quatre observer dans la plupart des autres ré-
gions du sud de la France.spécialités (cardiologie, pédiatrie,
ophtalmologie et gynécologie obs-
Une implantation très
tétrique) à un niveau géographique
inégale sur le territoire
fin confirme ce constat. Il révèle
Toutefois,l’examendesdensitésdemé-également d’importantes différen-
decins spécialistes au niveau départe-
ces dans la fréquence des recours mental met en évidence l’existence de
disparités importantes d’implantationaux soins de ville ou hospitaliers,
puisque celles-ci varient du simple au
différences que les structures par
double (cf. graphique "Deux fois plus
âge des populations ne suffisent de spécialistes..."). Trois des six dépar-
tements de la région (Vaucluse, Var etpas à expliquer.
Hautes-Alpes) ont une densité proche
delamoyennemétropolitaine.Ladensi-
té observée dans le département desEnFrancemétropolitaine,lenombrede
Alpes-de-Haute-Provenceestinférieuremédecinsspécialistes(toutesspécialités
er de28 %àlavaleurnationaleetde40 %confondues) est estimé au 1 janvier
à la moyenne régionale. A l’opposé, les2006à106 000,soitunedensitéde174
(1)spécialistes pour 100 000 habitants . Alpes-Maritimes et les Bouches-du-
Rhône disposent de plus de 250 spécia-Cependant, d’une région à l’autre, cette
er(1) Source : Adeli redressé au 1 janvier 2006. listes pour 100 000 habitants.
© Insee - MRS - Comité Régional de l’ONDPS 2007SUD INSEE
N° 112 - décembre 2007
l'essentiel
Une implantation de spécialistes très inégale en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Indicateurs d'offre, d'accessibilité et de consommation pour les quatre spécialités
Cardio- Pédia- Ophtal- Gynécol.
logie trie mologie obstétrique
Nombre de bassins 64 60 68 43
Soins de ville
Nombred’implantationsdemédecinsexerçantàtitrelibéraler 596 314 528 543au1 janvier 2006
Moyenne régionale 18 43 12 29
er10 % (1 décile) ** 822 6 13
Densité médicale (nombre de libéraux
pour 100 000 individus de la popula- Médiane 13 38 10 25
tion de référence*) e
90 % (9 décile) ** 25 77 15 35
Rapport inter-déciles** 3,1 3,5 2,7 2,7
Différencededensité(en%)entrelamoyennerégionaleetla +77 +58 +45 +23moyennemétropolitaine(Source:SNIR)
Moyenne régionale 82 60 41 40
er
10 % (1 décile) 50 21 0 20Part des spécialistes libéraux
Dans un contexte attendu de diminu- de secteur I (%) Médiane 100 100 33 46
etion et de vieillissement des effectifs 90 % (9 décile) 100 100 100 100
Moyenne régionale 563 4médicaux (près d’un spécialiste sur Part de la population à plus
de 20 minutes d'un spécialiste Médiane 000 0
trois a plus de 55 ans), un tel constat libéral (%) e90 % (9 décile) 14 33 14 21
peut être source de difficultés locali- Moyenne régionale 237 972 331 590
er10 % (1 décile) 152 515 241 431séesd’accèsauxsoins.LaMissionRé- Consommation unitaire (nombre
d'accès pour 1 000 individus de la Médiane 244 921 317 551gionale de Santé (MRS) et le Comité population de référence*) e
90 % (9 décile) 314 1 433 418 679
Régionaldel’ObservatoireNationalde
Rapport inter-déciles 2,1 2,8 1,7 1,6
la Démographie des Professions de Consommation unitaire standardisée
(nombre d'accès pour 1 000 individus Rapport i 2,0 /// 1,6 1,5
Santé(ONDPS)ontdoncsouhaitéana- après élimination de l'effet âge)
Soins hospitalierslyser,dansuncadrecommunetàunni-
Nombred'établissementsdesantéayanteuplusde50séjoursveau géographique affiné, la situation 85 91 84 99en2005enrapport aveccettespécialité
démographique et le recours aux soins Moyenne régionale 67 10 7
Part de la population à plus de
20 minutes d'un établissement Médiane 000 2pour quatre spécialités : les cardiolo-
hospitalier (%) e90 % (9 décile) 25 35 100 37gues,lesophtalmologues,lespédiatres
Moyenne régionale 27 110 17 96
eret les gynécologues obstétriciens. 10 % (1 décile) 20 75 12 84
Consommation unitaire (nombre de
séjours pour 1 000 individus de la Médiane 28 103 16 95L’examen par bassin des densités pour
population de référence*) e90 % (9 décile) 34 128 21 109chacunedecesspécialitésconfirmeles
Rapport inter-déciles 1,7 1,7 1,8 1,3
disparités d’implantation (cf. encadré
Consommation unitaire standardisée
(nombre de séjours pour 1 000 indivi- Rapport i 1,9 /// 1,4 1,3"Des territoires d’analyse...) puisque
dus après élimination de l'effet âge)
l’écart de dotation entre les "bassins à * Pour la cardiologie : population de 20 ans ou plus, pour la pédiatrie : population de moins de 15 ans, pour l'ophtalmologie : ensemble de
la population et pour la gynécologie obstétrique : femmes de 15 ans ou plus.faible densité" et les "bassins à forte
** Pour mesurer la dispersion de la densité, on peut utiliser le rapport inter-déciles qui établit le rapport entre le seuil des "fortes densités"densité" varie de 1 à environ 2,5 pour
eret celui des "faibles densités". Le seuil des "faibles densités" est défini par la limite du 1 décile : 10 % des bassins ont une densité
el’ophtalmologie et la gynécologie obs- inférieure à cette valeur. Le seuil des "fortes densités" est défini par la limite du 9 décile : 10 % des bassins ont une densité supérieure à
cette valeur.tétrique, de1 à3 pour lacardiologieet
/// Le calcul n'a pas été fait pour la pédiatrie qui ne concerne que la population des moins de 15 ans.de 1 à 3,5 pour la pédiatrie.
Sources: MRS-CRONDPS-Insee,Erasmerégional(VPRA),PMSImco2005,Recensementdelapopulation1999
Uneoffredesoins
géographiquement proche
En 2005, pourchacunedesquatrespé-
cialités, la proportion d’habitants de la
régionPacarésidantàplusde20minu-
tesduspécialisteesttoujoursinférieure
à6 %.Elles’échelonneentre3 %dans
le cas des ophtalmologues et 6 % pour
les pédiatres. Pour accéder à l’hôpital
(ouàlaclinique)leplusprochedispen-
sant des soins en rapport avec les spé-
cialités de l’étude, cette proportion
oscille entre 6 % (pour la cardiologie)
et 10 % (pour l’ophtalmologie). Ces chiffres sont nettement inférieurs à pour l’accès aux soins pédiatriques et
(2)
(2) Ces comparaisons sont obtenues à partir de la Base la moyenne nationale , en particulier gynécologiques.
PermanentedesEquipements(BPE)élaboréeparl’Insee.
© Insee - MRS - Comité Régional de l’ONDPS 2007SUD INSEE
N° 112 - décembre 2007
l'essentiel
charge plus ou moins importante par
lesgénéralistesd’actesenrapportavec
chacune d’entre elles : les effets de
substitution sont vraisemblablement
plusfréquentsenpédiatrieetencardio-
logie qu’en gynécologie ou en ophtal-
mologie.
Commepourl’accèsauxsoinsdeville