La fécondité a baissé, en Franche-Comté, dans la seconde moitié du 20e siècle tout en restant supérieure à celle observée au niveau national. Le recul a été cependant plus marqué dans la région. Ce repli de la fécondité est particulièrement fort pour les mères de moins de 25 ans tandis que celle des plus de 30 ans progresse. Les familles de plus de 3 enfants sont moins nombreuses. Depuis 1994, la fécondité progresse de nouveau. La Franche-Comté se classe en moyenne en 2003-2004 au 5e rang des régions métropolitaines par sa fécondité.
La fécondité a baissé, en Franche-Comté, dans la seconde moitié du 20esiècle tout en restant supérieure à celle observée au niveau national. Le recul a été cependant plus marqué dans la région. Ce repli de la fécondité est particulièrement fort pour les mères de moins de 25 ans tandis que celle des plus de 30 ans progresse. Les familles de plus de 3 enfants sont moins nombreuses. Depuis 1994, la fécondité progresse de nouveau. La Franche-Comté se classe en moyenne en 2003-2004 au 5erang des régions métropolitaines par sa fécondité.
Au coursdu vingtième siècle, la fécondité a connu, en Franche-Comté comme à léchelon national, plusieurs bouleversements majeurs :
les deux périodes de guerre ont provoqué une chute ponctuelle de la natalité, et dès la fin de la deuxième guerre mondiale est apparu un épisode sans précédent, le baby-boom. Cependant, moins spectaculaire que le baby-boom mais aussi im-
portant, lévolution des com-portements face à la mater-nité a réorganisé en profon-deur la structure familiale : accouchements plus tardifs, familles moins nombreuses, banalisation des naissances hors mariage. Malgré une natalité en baisse au cours du 19esiècle, le nombre de naissances reste important, en Franche-Comté comme en France, au début du 20e
siècle. En 1902, il sélève pour la région à 20 600. Pendant lentre-deux-guer-res, ce nombre diminue, no-tamment vers la fin des an-nées trente où il atteint son minimum, hors période de conflit, en 1937, avec 11 840 naissances. Plu-sieurs facteurs expliquent cette baisse. Tout dabord, la première guerre mondiale a provoqué un déficit des nais-sances immédiat. Mais cette guerre, particulièrement meurtrière pour les hommes entre 19 et 40 ans, a égale-ment provoqué un déséqui-
libre entre les sexes, appau-vrissant la classe dâge mas-culine féconde et accentuant ainsi la baisse de la natalité. De plus, vingt ans après, lar-
rivée à lâge de la fécondité de ces classes creuses con-tribue au faible nombre de naissances observé au cours de la période précédant la