UNE COURTE HISTOIRE DE L’USURE EN EUROPE Fascovereign Weltanschauung Albrecht Drer : le Christ chassant les usuriers du Temple. Petit Ā petit, au cours des annes, l’usure a t redfinie. De « tout montant rclam en plus du montant principal d’un prt », ce terme a fini par tre prsent comme signifiant juste un « intrt excessif ». Cette dformation fut un processus lent ayant pris plus de 500 ans mais, avant cela, l’usure avait encore sa signification originelle et vritable, qui est de demander en retour quelque chose en plus de la somme emprunte. UNE COURTE HISTOIRE DE L’USURE ENEUROPE Cela tait perÇu comme du gain injuste et, en termes lgaux, quatre fois pire que le vol. Bien que ce terme soit aujourd’hui utilis uniquement en cas de prt d’argent – et l’argent n’est rien en soi, il est simplement une mesure de la valeur – en ces temps-lĀ l’usure ne s’appliquait pas seulement au prt d’argent mais au prt de toute chose. Vous ne vous attendiez pas Ā emprunter un manteau Ā quelqu’un et Ā devoir lui rendre en supplment une paire de pantalons. Le mme bon sens s’appliquait au prt d’argent. L’glise voyait cette pratique comme un pch mortel et la condamna en tant que tel pendant 1.500 ans, les usuriers se voyant refuser l’absolution, leurs volonts et leurs tmoignages nullifis et leurs descendants privs de tout hritage.
Albrecht Drer : le Christ chassant les usuriers du Temple.
Petit Ā petit, au cours des annes, l’usure a t redfinie. De « tout montant rclam en plus du montant principal d’un prt », ce terme a fini par tre prsent comme signifiant juste un « intrt excessif ». Cette dformation fut un processus lent ayant pris plus de 500 ans mais, avant cela, l’usure avait encore sa signification originelle et vritable, qui est de demander en retour quelque chose en plus de la somme emprunte.
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Cela tait perÇu comme du gain injuste et, en termes lgaux, quatre fois pire que le vol. Bien que ce terme soit aujourd’hui utilis uniquement en cas de prt d’argent – et l’argent n’est rien en soi, il est simplement une mesure de la valeur – en ces temps-lĀ l’usure ne s’appliquait pas seulement au prt d’argent mais au prt de toute chose. Vous ne vous attendiez pas Ā emprunter un manteau Ā quelqu’un et Ā devoir lui rendre en supplment une paire de pantalons. Le mme bon sens s’appliquait au prt d’argent.
L’glise voyait cette pratique comme un pch mortel et la condamna en tant que tel pendant 1.500 ans, les usuriers se voyant refuser l’absolution, leurs volonts et leurs tmoignages nullifis et leurs descendants privs de tout hritage. Les usuriers n’avaient pas droit Ā un enterrement Chrtien et toutes leurs possessions taient saisies pour tre distribues parmi les pauvres.
L’usure tait vue comme contraire Ā la Loi divine, Ā la loi naturelle et Ā la loi des hommes, car elle permettait un gain par des moyens artificiels et volait un homme du temps que Dieu lui avait donn, utilisant ce temps prcieux Ā rembour-ser quelque chose qui n’existait pas et qui ne faisait pas partie de l’emprunt.
La prohibition de l’usure conduisit au concept de « prix juste » et Ā celui de salaire vital, qui tait suffisant Ā un homme pour subvenir aux besoins d’une pouse et de quatre enfants. C’tait la valeur intrinsque du travail ou du produit apport Ā la communaut qui comptait, et pas d’en faire du profit individuel. L’offre et la demande ne constituaient pas des raisons pour faire augmenter les prix ; charger plus que le prix correct tait un crime et la comptition ou le monopole taient inconnus.
Les gens commerÇaient avec un certain profit, mais ils ne commerÇaient pasdans le butde raliser un profit. L’objet du travail tait d’aider la communaut, pas soi-mme, et le salaire minimum vital tait adquat mais pas luxueux. Sans la communaut, l’individu n’avait rien, et ds lors chercher Ā faire du profit sur le dos de cette communaut en ne faisant rien d’autre que son devoir tait vu trs justement comme mauvais. Les riches taient regards avec suspicion et piti et ils taient obligs de donner aux pauvres, du fait de leur foi, ou de leur prter en n’esprant aucun intrt en retour.
Les guildes mdivales dterminaient quels taient le juste prix et le salaire mini-mum vital. Au Moyen-ge, 14 semaines de travail par an suffisaient au laboureur pour subvenir aux besoins de toute sa famille. Pendant leur temps libre, les gens ai-daient Ā la construction des cathdrales et des glises Ā travers toute l’Europe ; ces btiments taient construits bnvolement, sans aucune dette ou emprunt. C’tait galement une bonne faÇon d’apprendre de nouveaux savoir-faire.
Un usurier ne faisait rien pour aider sa communaut. Il dlaissait l’agriculture ou le commerce et tait juste un parasite, pire qu’un voleur, car les voleurs ne volaient que les riches, et par ncessit. L’usurier souhaitait le malheur des autres afin de
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raliser du profit. Le verbe mme de « profiter » vit sa signification changer : de « avancer, progresser », il en vint Ā signifier, Ā cause de l’usure, « gain pcuniaire rsultant de l’emploi d’un capital dans une transaction ».
LE SJU IF S E T L’U S U R E
La mort vient pour l’usurier.
L’usure tait pratiquement inconnue en Europe jusqu’Ā ce que les Juifs entrent en scne, et la raison principale de cet tat de fait tait l’enseignement de l’glise. La Bible voit l’usure comme une arme de guerre, et il tait dfendu aux Isralites de prter Ā usure Ā leur frres. Ils ne pouvaient prter avec intrt qu’Ā leurs ennemis, les Cananens, qui s’y adonnaient djĀ entre eux. Alfred le Grand inclut les lois et punitions contre l’usure lorsqu’il rassembla en un seul systme les anciennes lois de Grande-Bretagne, et ces lois taient diffrentes des lois Romaines qui permettaient l’usage du prt Ā intrt jusqu’Ā un certain taux.
C’est en suivant donnrent plus
les lois Romaines, opposes aux lois bibliques, tard les enseignements de l’glise Catholique
que les papes aban-concernant l’usure,
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comportement imit ensuite par les Protestants. S’il n’avait exist deux lois dif-frentes, l’une pour les Juifs et l’autre pour les Chrtiens, cette situation, dans laquelle l’glise choisit d’ignorer les enseignements bibliques sur ce sujet, n’au-rait pas pu exister. Les Juifs furent d’abord amens en Grande-Bretagne par le Normand Guillaume le Conqurant, en 1066, afin de lui servir de collecteurs d’im-pÔts. Lorsqu’ils arrivrent, ils commencrent Ā prter de l’argent Ā intrt et, du fait qu’ils n’taient pas Chrtiens, ils purent prtendre qu’ils n’avaient pas Ā suivre les lois Chrtiennes. N’importe quel roi se souciant de ses sujets n’aurait pas permis Ā quiconque habitant son pays de suivre des lois diffrentes Ā celles de la commu-naut, et les bons rois Britanniques avaient jusque lĀ refus l’entre des Juifs dans leur patrie.
En plus de prter de l’argent, ils commencrent galement Ā rogner la monnaie, Ā fondre les rognures et Ā envoyer les lingots par contrebande en Europe. Ce fut l’origine du rseau d’espionnage dont firent plus tard usage les Rothschild afin d’obtenir des informations secrtes sur la bataille de Waterloo. Ils finirent par faire passer des secrets d’tat plutÔt que de l’argent d’un pays Ā l’autre. Non seulement les Juifs privaient les nations de leur or et saignaient les paysans par l’usure, mais ils commencrent aussi Ā enlever des enfants et Ā les torturer Ā mort. Ce dernier er outrage fut la goutte qui fit dborder le vase et Edward I les fit expulser du pays en 1290.
Il est tout-Ā-fait honteux que les papes et les rois d’Italie ne firent pas immdiate-ment la mme chose mais qu’au contraire ils tolrrent les Juifs et leur permirent de mettre en œuvre leurs oprations de prts Ā intrt grce auxquelles ils com-mencrent rapidement Ā escroquer les pauvres et Ā s’infiltrer Ā l’intrieur de l’aris-tocratie. Les Juifs rendant les pauvres encore plus pauvres fut l’excuse qui servit Ā l’glise Catholique pour mettre en place sa propre version du systme bancaire.
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LeMonte de Pieta, la banque de « charit ».
LB A N CA IR E S Y S T M E U S U R A IR EA M O N T E G R A D U E L L E D U
Les « monts-de-pit » taient supposs tre des banques de charit, et le premier fut ouvert Ā Florence vers 1350. Son but tait de fournir des prts aux pauvres afin d’empcher qu’ils soient harcels par les prteurs d’argent Juifs. Mais ces monts-de-pit commencrent eux-mmes Ā voler le temps des gens en prtendant Ā la ncessit de charges administratives. Cependant, en Grande-Bretagne, un mont-de-pit fut ouvert par l’vque Michael Nothburg avec un dpÔt de 1.000 marks en argent qui furent prts en change d’objets mis au clou. Aucune charge admi-nistrative ne fut compte par cette authentique banque de charit car elle avait t mise en place par des gens qui donnaient leur temps bnvolement dans le seul but d’aider les pauvres plutÔt que dans un but de profit.
Graduellement, le mont-de-pit grandit, jusqu’Ā ce qu’il finance l’tat de Florence et qu’il charge le peuple d’un montant quivalent Ā une taxe. Il offrait un taux d’intrt pour les dpÔts et collectait des intrts sur les prts. Finalement, 86% des dettes furent dtenues par les 10% les plus riches de la province, qui s’avrrent tre les mmes que ceux qui avaient dcid des taux d’intrts.
En 1382, une indulgence lgale fut proclame quant aux usuriers, les absolvant de toute poursuite civile et criminelle, et le « prix juste » commenÇa Ā tre disput
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par les avocats, qui dsiraient que tout homme de profit pour lui-mme. Auparavant, le fait de crdit sur des biens tait perÇu comme du vol.
ait le droit de faire charger quoi que ce
le maximum soit pour un
Comme la Renaissance voyait le jour, les Italiens commencrent Ā se tourner vers les lois Romaines pour justifier leurs banques pcheresses plutÔt que d’examiner les prcdents bibliques et Chrtiens. L’empereur Justinien avait tabli un stan-dard que les papes finirent par suivre, condamnant l’usure d’un cÔt tandis que de l’autre ils dcidaient quels taux taient acceptables. Les avocats Italiens prten-daient que les lois doivent changer afin de rester dans l’air du temps, que l’usure constituait une ncessit mondaine et que l’interdire n’tait que « le produit d’une superstition irrationnelle ». Ils commencrent Ā saper les guildes qui avaient pr-cdemment tabli le « juste prix » et remirent au goÛt du jour les lois Romaines lgalisant l’usure et permettant la spculation sur les prix.
1 Finalement, en 1517 le pape Lon X dclara que les banques de charit taient « mritoires » et que quiconque dsagrant avec lui tait un « hrtique ». Ce fut un renversement sans prcdent de la justice sociale Chrtienne et cela permit aux prteurs sur gages Juifs de faire quipe avec les usuriers « Gentils », sous le pr-texte de « protger les pauvres des usuriers ». Cela fut la cause d’un renversement complet de la signification originelle du commerce qui, avant cela, tait un moyen d’interagir avec la communaut et de lui rendre service et qui, ds lors, devint un moyen de s’emparer des biens de la communaut avec comme seul but le gain matriel individuel. L’conomie avait chang, passant d’une protection mutuelle Ā une exploitation capitaliste unilatrale.
En Angleterre, le roi Henry VIII fit changer la loi en 1538 afin de suivre l’exemple du pape, mais Edward VI la fit de nouveau bannir en 1545, l’appelant « anti-naturelle et quivalente Ā un assassinat ou Ā un homicide, entirement mauvaise en elle-mme et damnable ».
Malheureusement, le bannissement de l’usure du roi Edward ne perdura que jus-re qu’Ā 1571, quand il fut abrog par le parlement de la reine Elizabeth I . Toute mention de Dieu et de Sa loi contre l’usure disparurent et, Ā la place, des taux d’usure « acceptables » furent mis en pratique, rendant l’usure permise Ā condition que le taux ne dpasse pas 10%. En 1600, la compagnie commerciale des Indes Orientales fut Ā l’origine de l’augmentation de la demande de prts et l’usure fit dsormais compltement partie du modle conomique de la monarchie, avec, en er 1624, la loi sous Jacques I absurdement intitule « Loi contre l’usure », faisant percevoir l’usure comme une partie normale et ncessaire de la vie.
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1. Lon X tait un Medici, c’est-Ā-dire un Juif (NDT).
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LE SJá N O U V E AU U IF S P N T R E N T E NGR A N D E-BR E TA G N E
er Ce fut peu de temps aprs, en 1649, qu’Oliver Cromwell renversa le roi Charles I et le fit dcapiter Ā l’aide d’une arme finance par les banquiers Juifs de Hollande. Les Juifs parvinrent alors Ā convaincre Cromwell et Ā permettre que des missaires Juifs se rendent en Angleterre plaider leur cause pour pouvoir y tre Ā nouveau ac-cepts. Cromwell fut finalement dpos aprs avoir caus d’incroyables dommages Ā la Grande-Bretagne, dbutant une guerre civile en Angleterre, y excutant le roi lgitime, puis partant en guerre contre l’Irlande. Aprs sa mort, il fut dterr et pendu pour ses crimes avant que son cadavre soit dcapit et sa tte plante sur une pique de plus de sept mtres place au sommet de Westminster Hall.
Le roi suivant, Charles II, permit officiellement aux Juifs de revenir dans le pays, mais la loi qui permet de les expulser se trouve encore de nos jours dans les textes, car vous ne pouvez pas dfaire les lois. Elle est lĀ, attendant d’tre un jour remise en action. Les Juifs n’eurent cependant pas la moindre loyaut envers Charles : ils commencrent directement Ā comploter, avec l’aide de Guillaume d’Orange, dans le but de faire dposer l’hritier et frre du roi, le roi Jacques II, le dernier roi Catholique d’Angleterre. Une fois que le roi Guillaume eut les rnes du pays entre ses mains, il remercia les Juifs qui l’avaient aid en leur donnant, en 1694, une charte leur permettant de se faire appeler « Banque d’Angleterre ». Il semble bien que, par ce geste, il ait jet par dessus bord le droit souverain de la nation Ā crer sa propre monnaie en change de pouvoir siger sur le trÔne d’Angleterre.
Ce fut Ā partir de ce moment que les Juifs furent Ā mme de mettre en place leur systme bancaire de rserve fractionnaire, ce qui signifie prter beaucoup plus que ce que vous pourriez couvrir en dpÔts, grce au fait que personne ne demande
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un retour de tous les dpÔts en une seule fois. Ils furent ainsi Ā mme de fonder d’autres banques Ā travers l’Europe, toutes travaillant selon le mme principe et ne manquant jamais de personnes dsireuses d’emprunter afin de pouvoir commercer avec les confins de l’empire et avec le Nouveau Monde.
Les Juifs ont fait enlever ce tableau comme tant « antismite ». En faisant cela ils ont admis que tous les banquiers sont Juifs.
LO N T E D E SA M RO T H S C H IL D
En 1745, le pape Benot XIV tendit la loi de Lon X afin de rendre lgal l’intrt sur le capital d’investissement Ā crdit et de permettre « certains autres titres de fonctionner en parallle Ā l’emprunt ». Peu de temps aprs, la famille Rothschild commenÇa Ā faire des affaires en banque en utilisant les routes de contrebande mentionnes auparavant comme lignes de communication, grce auxquelles ils furent Ā mme d’acheter des parts de march dans la plupart des industries de Grande-Bretagne ainsi que dans les banques elles-mmes, remplaÇant les quelques « Gentils » qui s’y trouvaient encore impliqus depuis la leve des interdictions par l’glise.
Le premier prt de la banque Rothschild au pape eut lieu en 1832, et vers 1850 il y en eut un autre, de 50 millions de francs. En 1857, le denier de Saint-Pierre fut annonc comme collatral et, vers 1872, le Saint-Sige fit monter le taux d’intrt lgalement permis Ā 8%. En 1918, Benot XV proclama qu’il n’tait pas illicite de tirer un profit lgal des emprunts, et en 1983 Jean-Paul II en fit mme une obliga-tion, en exigeant des administrateurs d’glise qu’ils « investissent profitablement tous les fonds non ncessaires aux dpenses ».
Tout cela est comme pour
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bien loign des enseignements originels de l’glise, pour le clerg les lacs, ce qui peut tre rsum par cette citation tire du Concile
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de Tarragone, canon II : « Pour quiconque tant dans le clerg, qu’il prenne garde Ā ne pas acheter trop bon march ou Ā vendre trop cher, sous peine d’tre exclu du clerg ».
á partir de la Banque d’Angleterre, les Juifs furent Ā mme de btir la Banque Mon-diale et le Fond Montaire International et de dcoupler entirement la banque des prcieux mtaux avec lesquels elle avait dbut. Ceci devait invitablement se pro-duire, car une fois que vous ajoutez de l’intrt au systme, celui-ci doit continuer Ā s’tendre afin qu’il y ait suffisamment de monnaie en circulation pour rembour-ser les emprunts prcdents. Si vous prtez cent livres sterling, il n’y a que cent livres en circulation pouvant tre rembourss, et donc si la banque demande un remboursement de plus de cent livres, la seule faÇon de trouver la somme sup-plmentaire, c’est de faire ailleurs un autre prt qui mettra l’argent ncessaire en circulation. Vous pouvez comprendre que ce systme est terminal, causera toujours de l’inflation et fera que l’pargne ne pourra que perdre sa valeur initiale.
C’est la relle raison pour laquelle le systme bancaire s’est effondr : c’tait un dfaut dlibr insr dans le systme ds le dbut, et c’est pourquoi la loi divine interdit la prise de tout intrt, quelque soit le montant, aussi petit soit-il.