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Description
Lorsque la joie, la peur, l'amour et le doute se trouvent entremêlés, un tonnerre d'émotions embarque un homme à la dérive dans un monde où le bonheur semble à portée de mots. S'effaçant devant la puissance de ses émotions, le poète sonde les rives inexplorées de ses passions, ne leur laissant d'autre choix que de jaillir en pleine lumière. De cette lumière surgit une vérité sublime et tragique : seul face à son reflet, le poète se consume, laissant entrevoir un Homme aux prises avec ses chimères...
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 24 août 2015 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782332980939 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-332-98091-5
© Edilivre, 2015
Citation
« Quand notre cœur a fait une fois sa vendange, vivre est un mal »
Charles Baudelaire
Semper Eadem
Souvenir de nos yeux baissés
Tout s’écoulait par cette fenêtre
Tu es partie puis-je encore être ?
Mélancolie ne rien paraître…
De cette lavande légère
Cette rigole passagère
Ce vieux goudron tout torturé
Une pluie fine et exaltée.
Je te revois, je nous revois
Plaisir volage, futile, secret
Plaisirs perdus, revenus à moi
Direction Serre-Légier.
Tard dans la nuit, je t’embrassais
Les belles journées tu m’enlaçais
Pluie montagnarde, elle a repris
Triste émotif, serait-ce honteux
Cet attachement, toi tes cheveux
Ton corps tes mains, ton dos, tes yeux.
Tu as maintenant la saveur
D’images fuyantes aux belles couleurs.
Appel
Depuis si longtemps
Oui, je l’attends
C’est si beau tout de même
Extasiez-vous insolents
Depuis si longtemps
Oui il est temps
Je suis prisonnier
De cette douce beauté
Qu’on nomma liberté.
Et demain, demain
Je prendrai ma jonque
Parcourant le monde
Rechercher celle que j’ai aimée
Qu’on nomma liberté.
J’attends ici
L’herbe fraîche ce soir
Étendu, heureux, vivant
Je ne veux pas m’asseoir
J’y suis si bien, tout comme avant
L’euphorie m’enivre
Elle, tout près de moi
Étendue, heureuse, m’aimant
Et là le soleil, levant.
Emporte-moi
Cette flamme qui luisait
Non ne t’éteins pas
J’ai des projets
Alors reste là
Chante avec moi
Car ici vint un ange.
Reste avec moi
Encore quelques années
Et enflamme mon corps.
Cette flamme qui luisait
A fini de briller
Que j’aille la retrouver.
Jela Muller
Toi la jolie petite poupée
Que t’écrivait-il dans ses tranchées
Ce beau fantassin que tu désires
Tu n’étais pourtant qu’une hétaïre
Un jour tu lui dispenses tes charmes
Tombant sous le sien tu périclites
Tous deux unis vous rendiez les armes
Que n’as-tu alors fui tout de suite
Vint un jour il retourne au supplice
T’écrivant dans son joyeux manège
Désormais s’exhalaient sous la neige
Les prémices d’un oaristys
Quand lui mitraille toi tu badines
Dans les campagnes du Wiesbaden
N’oubliant jamais que tu te donnes
Au fantassin qui pour toi se damne
Il reçut ta lettre énamourée
La lisant au fond de sa cagna
Jamais l’émotion ne le gagna
Car l’obus vint alors l’honorer
L’as-tu revu ton allemand
Le héros mort on l’oubliera
Or toi ton nom subsistera
N’as-tu pas honte maintenant ?
Mélancolie
Tu ne m’as pas aidé
J’ai composé pour elle
J’ai composé pour toi
Même pour moi, parfois
Parce que j’avais envie
Parce que c’était comme ça
Vous ne m’emporterez pas.
Oui je vous aime
Fatale erreur
Avant, après, pendant
Alors quelle importance
Et maintenant je pleure
Tout comme avant
Et puis j’avance
Et je m’arrête
Encore une fois
Je ferme les yeux
Une dernière fois.
Final
Un deux trois
Mais rien n’s’en ira
Pour une hétaïre
Un désir incompris, expurgé
Il est épris, la caresser
Allongée désirée dénudée
Une douceur sans équivoque
Elle est si belle, cela le choque
Seulement trois, trois de ses doigts
Première fois, cette peau de soie
Passion violente, amour brûlant
...