La lecture à portée de main
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Je m'inscrisDécouvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Je m'inscrisVous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Description
« Tu te précipites là-haut Où les mondes étranges brillent, Avidement de tout ton être Tu les investis. » C'est avec vulnérabilité et sincérité que Martin Vopěnka dévoile, au travers de cet intime recueil de trente poèmes, les sentiments, amours et passions qui modèlent son être et sa philosophie.
Sujets
Informations
Publié par | Société des écrivains |
Date de parution | 07 février 2019 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782342165227 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0034€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
La maison que tu quittes
Martin Vopěnka
Société des écrivains
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
La maison que tu quittes
Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
La maison que tu quittes
La maison que tu quittes
C’est ton livre déchiré
La chaleur du désir du grenier
Le souffle de l’été où l’on souffre.
Tu te promènes lentement
Dans une surdité désespérante
Et la poussière tourbillonnante
Retombe sur tes pieds.
Et pourtant tu pourrais emprunter
Le chemin du premier désir.
Pour une fois, pour une toute première fois
On peut se tromper.
Et ne restent que les sentiers éloignés.
Sur les chemins croupis
Où la mousse pousse entre les pavés
Tu dois voyager léger.
Derrière les portes grandes ouvertes
Les vides non voulus bâillent.
Toi
Ton visage qui te reflète
Tes traits familiers ;
Cette surface où naît ton corps.
Un parfum fugitif
Séjourne à tes côtés.
Le souffle de tes contours
Séduisants.
Le rideau derrière lequel veille
La personnalité satisfaisante.
Notre combat s’est calmé.
La lueur blanche de la lune
Tombe sur le lit.
Emprisonné en moi
Je veux savoir
Si tu perçois
Le monde que je vois.
Holocauste
Sur la photo grise
C’est toi qui t’en vas.
Avec un chapeau usé
Comme un éternel et tendre père.
Les derniers regards.
On ne le sait pas encore.
L’enfance est terminée
Le garçon ne...