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Description
Un regard poétique sur le monde, sur ce qu'il nous offre et exige de nous... Un regard sur soi, sur ce qui fait qu'on existe et qu'on avance indéfectiblement vers la lumière quelles que soient les épreuves et les embûches... Juste une petite part du monde à faire sienne par les mots !
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 28 avril 2014 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782332723123 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-332-72310-9
© Edilivre, 2014
Eveil
Refuser de voir perler au ciel de notre temps
L’opaque silence de nos peurs tremblantes
Refuser de voir disparaître de nos pelotes de vie
La joyeuse merveille de nos désirs rieurs
Refuser d’être l’impuissant témoin effaré
Du visage lumineux et grave des enfants de misère
Refuser la pauvre langue blême
De ceux qui s’aveuglent obstinément et se taisent
Refuser ce qui pèse de tout son cri de désespoir
Sur l’étincelle fragile des jours en demi-teinte
Refuser que se creuse au fil du chemin obstiné
Le puits sans fond de l’absence des mots
Refuser…
Pour que se disent enfin
Aux balcons de nos vies qui doucement s’effacent
Aux frontons de nos rêves pointillés
Les chants profonds des luttes intérieures
Des mains tendues
Des êtres aimés
Le murmure superbe de la clarté du monde
Au fil du temps
Il se peut qu’il reste quelque chose
Du temps qui efface une à une ses traces dans le blanc du ciel et le noir de la terre
exsangue de sa souffrance
Il se peut qu’il reste quelque chose
De tous nos combats au ciel du temps qui s’échappe et nous broie sans hâte aucune
et nous fait taire à la fin
Il se peut qu’il reste quelque chose
De ces heures de merveille où la brise murmure ses chants d’éternité et de tendresse
et nous caresse de son long manteau de joie
Il se peut qu’il reste quelque chose
De toutes ces années d’amour au jour le jour au point du jour et même au-delà de la nuit
qui déchire nos certitudes
Il se peut qu’il reste quelque chose
De ce que tu fus et moi auprès de toi toujours dans ce voyage sans en mesurer jamais
ni limites ni espace
Il se peut qu’il reste quelque chose
Au regard que nos enfants porteront sur eux-mêmes les autres et puis l’avenir
qui s’obstine toujours dans son désir
Il se peut qu’il reste quelque chose
Et que sera clair et sincère le message sans se tordre en tous sens aux méandres
des doutes et des peurs
Il se peut qu’il reste quelque chose
Qui ressemblera à un autre horizon que celui si étroit des mots gravés
au marbre de la pierre qui elle restera
Un peu
L’infirme
Elle aimait vivre et courir
Sentir sur la peau la morsure du vent et le chant de son corps
Avide et fort de ce mouvement certain
Elle aimait vivre et courir
Vers ses désirs incertains et vifs dans la force intacte de son corps
Tout perclus de ce rire qui lui prenait la main
Elle aimait vivre et courir
Sur la dune face à la mer bercée infiniment par son chant clair et salé
Griffant de ses pas la vague infinie
Elle aimait vivre et courir
A la montagne farouche tendre des défis sublimes et dévaler la pente
Dans le poudroiement glacé et rieur
Elle aimait vivre et courir
Guetter dans les miroirs son reflet décidé silhouette élancée libre
De tous ses pas au pas du vide et des villes
Elle aimait vivre et courir
Et la voilà immobile...