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Description
« - Elle s’approche... ell’ chaloupe
Lui, tout émoustillé,
A déjà l’ vent en poupe !
- Faut... Qu’j’te dise un secret... »
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 18 juillet 2014 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782332674197 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-332-67417-3
© Edilivre, 2017
Du même auteur
Du même auteur :
• Chasseur abstrait éditeur :
DON QUISHEPP
• CD jazz :
DON QUISHEPP
• Expositions personnelles :
Expos photos jazz (Festival de Marciac, librairie, club de jazz)
Poaimes
Photographèmes
Exergue
L a plupart des hommes ont une idée si vague de la poésie que ce vague même de leur idée est pour eux la définition de la poésie.
Paul Valéry
C ’est vous que j’aime
Et c’est vous seule que je veux
Dans un poème
Mon cœur vous fera ses aveux.
Georges Brassens
Un homme et une femme discutent en buvant un verre dans le salon. Un chat marche.
L’homme
« – I l marche mollement
Sur la moquett’ marron
De mon appartement
En faisant des ronrons !
Ses moustaches sont blanches,
Son corps est fait de taches ;
Du poitrail jusqu’aux hanches
Crépite son panache !
Il va et vient sans cesse
De la chambre au boudoir ;
Il parcourt en souplesse
Son humble territoire.
Il arrondit le dos,
Félinement se frotte
Aux franges du rideau,
Titube, tournicote…
Court à son écuelle,
Lape son lait de Jouvence,
Repart r’nifler d’ plus belle
Le parfum de Florence ;
L’homme regarde la femme.
Vient me voir de nouveau,
Regarde à quel chapitre
J’en suis… ex-abrupto
Tomb’ la têt’ sur le titre !
Me fixe sans ciller
De ses deux soleils ronds,
Arcs-en-ciel irisés
Par un’ flamm’ de charbon !
Puis, redescend parterre
Et, ainsi qu’un artiste,
Timid’ment, en lumière,
Il entre sur la piste…
Glisse sous l’abat jour,
Tente en peau de tambour,
Se cambre en arrière,
Prend un dos d’ dromadaire…
Et sous ce chapiteau
Enchain’ les numéros,
Magicien à flambeau,
La queue en chalumeau !
Il danse ou prend des poses,
Tourne ou bien dodeline,
Me montre sous ses roses
Babines, ses canines.
Soudain, il se redresse
Sur ses patt’s de derrière,
Et boxe sans adresse
Un’ mouche imaginaire !
Après avoir fait l’ pitre,
Il part vers l’horizon
Et moi, de mon pupitre,
Je ris d’ mon compagnon ;
J’ le regarde marcher
Sur ses patt’s postérieures,
Fuir sans se retourner
Comme on cherch’ le bonheur !
De le voir, je ricane,
Balancer sa badine,
Le chat marche et fait
Sa queue comme une canne
tourner sa queue comme
Comme Charlie Chaplin !
Charlie Chaplin sa canne.
Puis, il va sur la couette,
L’aplatit de ses pattes ;
Prépare sa ronflette
Dans un amas de ouate.
Avant de s’assoupir,
De compter les moutons,
Il s’étend et s’étire
Comme...