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Description
Soixante poésies pour soixante années de vie. Le temps qui passe, la vie, la mort, l’amitié, la misère, l’injustice et la guerre, la liberté, l’amour, mais parfois aussi la haine, sont les thèmes récurrents qui passent dans le viseur de Luc Barbier. Il nous entraîne à nouveau dans son univers poétique dont l’émotion est toujours le moteur principal.
Jeux de mots et jeux de sens, s’émouvoir et s’émouvoir encore...
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 31 octobre 2017 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782414146284 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 1 Mo |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-414-14626-0
© Edilivre, 2017
Du même auteur
Du même auteur :
REGARDS Editions Saint-Germain-des-Prés 1979
SOLITUDES Editions Saint-Germain-des-Prés 1981
ABSENCES Editions EDILIVRE 2017
Préambule
Après le recueil Absences édité en mai 2017, encore un jet de soixante poésies que je me permets de vous présenter au long de ces Flâneries . Le nombre soixante n’est pas tout à fait choisi au hasard. Soixante est le nombre d’années que j’ai vécu, et qui ont commencées par les années soixante, les fameuses sixties qui ont bercées ma jeunesse. Musicien de banlieue dans ces temps-là, et après avoir joué les groupes anglophones, je m’adonnais aux paroles de Brassens, Brel, Gainsbourg, Ferré, Nougaro et de quelques autres. Cela a complété mes lectures de poètes de référence.
Ces Flâneries ont été écrites entre janvier et mai 2017 de façon quasi frénétique, dans la continuité de mon précédent ouvrage. Il aura suffit que mon œil accroche une image dans la rue, que ma mémoire se fixe sur quelques souvenirs lointains, ou encore que mon oreille entende quelques notes de musique, et chacun de ces flashs sensibilise mon émotion et m’offre un petit texte poétique. Je vous en présente ici une sélection.
Des Flâneries donc, au gré du temps et des évènements. Laissez-moi vous emmener dans mon monde, mes réflexions, mes espoirs et mes désespoirs. Quelques évocations historiques aussi, qui sont le reflet de mes lectures, voire de mes engagements. Vous y retrouverez mes thèmes favoris : le temps qui passe, la vie et la mort, l’amitié, la misère, l’injustice et la guerre, la liberté. Sans oublier bien-sûr l’amour, mais parfois aussi la haine…
Etant musicien, j’aime les vers structurés et les rimes régulières, même si cela peut sembler un peu classique…
Laissez-vous transporter par ces modestes page, dans mes voyages réels et rêvés, et n’hésitez pas à aller voir derrière les mots, c’est là que se cache mon âme…
Luc BARBIER
« La poésie, c’est un des plus vrais, un des plus utiles surnoms de la vie »
Jacques Prévert
Poésie
Une phrase comme la vôtre
Avec un mot posé sur l’autre,
Bien arrangée, bien ficelée,
Fini toujours par se trouver
A la vitrine du libraire.
Si vous ne souhaitez pas vous taire
Et continuer à nous distraire
En écrivant de belles phrases
Sans redondance ni emphase,
Allez-y faites nous plaisir !
Parfois vous nous avez fait rire,
Mais pourquoi donc ne pas le dire
Très souvent c’est triste à pleurer
Et une larme a pu coulée
Sur ma joue en lisant l’ouvrage.
Chaque poème est une image
Une histoire, un petit message,
Comme une sorte de vignette
Qu’on lirait presqu’à la sauvette
Dans le métro ou dans le train.
Chaque vers est comme un refrain,
Comme un air dont on se souvient,
Bien scandé comme une rythmique.
La partition du poétique
Une poésie en musique.
Maquillage
Tu prends en main ce crayon bleu
Pour dessiner un joli trait
Délicatement sous tes yeux
Et bien souligner tes attraits.
Je t’observe dans le miroir
Caché dans l’ombre du couloir,
Tu fais semblant de m’ignorer
Mais tu m’as vu te regarder.
A présent c’est au tour du noir
Qui tranche sur ta peau d’ivoire,
Le rose enfin teinte tes joues
Voilà qui peut me rendre fou !
Mais tes lèvres qui font la moue
Reçoivent maintenant le rouge.
Je crains de rompre si je bouge
Ce charme exquis qui nous fait nous.
Manon
Les Montagnards ont fait de la mort une fête
Et nous voilà juchés sur la même charrette
Pour monter l’échafaud et y...