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Publié par | Fil_Economie |
Publié le | 10 décembre 2013 |
Nombre de lectures | 283 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 1 Mo |
Extrait
Consommation
et modes de vie
° • • novembre
Régis Bigot, Émilie audey, örg uller CRÉC
uillaume sier C et Luembourg ncome tudy
En France, les classes moyennes inférieures bénéficient
moins de la redistribution que dans d’autres pays
Les classes moyennes sont-elles, comme on
l’entend parfois, les grandes oubliées de l’État
providence ? Selon certains, elles seraient trop
« riches » pour bénéficier des aides sociales,
mais suffisamment pour payer des impôts ette
uestion revient régulièrement au-devant de la
scène dans les débats publics, dans la plupart
des pays et de longue date
Le É a tenté d’évaluer les contributions
financières des classes moyennes supérieures et
inférieures au divers prélèvements obligatoires,
tout en mesurant les aides publiues dont elles
bénéficient en retour Leur situation en rance
est comparée avec celle d’autres pays de l’
sur la base des données harmonisées de la
Luembourg ncome Study LS
Les résultats de cette étude montrent u’en
rance, la contribution nette des classes
moyennes supérieures sommes versées - sommes
reçues est aussi forte, en proportion, ue celle
des ménages de la catégorie « hauts revenus »
nversement, les classes moyennes inférieures,
tout comme les ménages de la catégorie « bas
revenus », bénéficient relativement moins des
aides sociales ue dans d’autres pays n défini -
tive, le système socio-fiscal français redistribue
moins ue les modèles scandinaves – ce résultat
était attendu – et il redistribue même moins
ue le modèle anglais ou irlandais dans ces
deu pays, les classes moyennes inférieures sont
davantage aidées tandis ue les hauts revenus
contribuent plus ue les classes moyennes
supérieures
Les classes moennes inérieures sont peu soutenues
inancièrement
es classes moyennes inérieures, c’est-à-dire les ménages dont le niveau
de vie cf. par mois pour € encadré est compris entre € et
une personne, versent l’équivalent de de leur revenu disponible aux
administrations publiques à travers l’ensemble des prélèvements obligatoires,
qu’il s’agisse d’impôts sur le revenu, de , d’autres impôts indirects ou de
cotisations sociales. es contributions sont asse proces des sommes reçues
en retour à travers les aides sociales, les allocations cômage, les pensions
de retraite et la couverture maladie, qui représentent de leur revenu
disponible. n France, le système socio-iscal est ainsi neutre pourl l l
le système socio-fiscal français est peu redistriButif
Bilan des aides reçues et des contributions ersées, en du reenu disponible,
selon les déciles de nieau de ie
60France
Suède
Royaume-Uni
40Italie
20
0
-20
-40
écile de niveau de vie
-60 0 2 4 6
as revenus lasses moyennes inérieures lasses moyennes supérieures auts revenus
Source :des données de la Luembourg ncome tudy, Calculs du CRÉC à partir
Guide de lecture : les plus Les rançais du premier décile de nieau de ie c’est-à-dire les
paures, retirent un gain net de la redistribution éuialent à de leur reenu disponible Ce
gain net est calculé comme la différence entre les prélèements impôts sur les reenus, cotisations
sociales, impôts indirects et les transferts aides sociales, maladie et retraites
centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie
1
les classes moyennes inérieures. nles deux composantes des transferts monétaires de l’état vers les ménages enfrance
uède, en Finlande, mais également enet dans d’autres pays…
Irlande ou au oyaume-ni, les classeset par décile de nieau de iear pays
moyennes inérieures et les bas revenus Des allocations chômae et retraite élevéesDes aides sociales relativement faibles
i art des allocations chômage, pension deart des minima sociau, prestations familiales,
spoarn tl es mpieouuxv oisrso upteunbluisc s. nua ncioèyraeummeent- couerture maladie et allocations logement retraite et salaires de remplacement lors d’arrêts
dans le reenu des ménages en maladies dans le reenu des ménages en
ni par exemple, les classes moyennes
inérieures versent l’équivalent de 100Danemark100Danemark
de leur revenu di ible et en rRoyaume-Uni Royaume-Uni
spon eçoi -80Allemagne80Allemagne
vent sous orme d’aides sociales :
France France
le « gain net » après redistribution est60États-Unis60États-Unis
donc de x poilnts.nnItalie Italie
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rieuuarnets , ca’uest-à-dire sl es mpoeryseonneess vsiuvpaént- 40 40
avec un niveau de vie com r entre
€ et € par mois ppiosur une 20 20
personne, leurs prélèvements obliga -
toires représentent également de0 0
1 2 4 6 7 8 9 10 1 2 4 6 7 8 9 10
leurs revenus disponibles tandis qu’elles
as lasses lasses auts as lasses lasses auts
reenus mo ennes es reenus
lr’eéçqouiivvealnet ndt eds ea dm ini stdrea tileounrs npiuvbelaiqu udees resreenus sseenneeiyrouueuirrééusssreeurimryuoenierémniniéen synrneyeemonuess
vie. our elles la diérence entre ce e nieau e ie DécileDécile e nieau e ie
,
qu’elles payent et ce qu’elles reçoiventSource :Calculs du CRÉC à partir des données de la Luembourg ncome tudy,
est donc négative de points. a parti -Guide de lecture : des ménages les plus modestes,n rance, les aides sociales reçues par les
cularité du système socio-iscal rançaireprésentent de leur reenu disponible
s
est que cet eort demandé aux classes ans les pays scandinaves uède,Des aides sociales aibles
moyennes supérieures est légèrement anemar, Finlande ou anglo-saxonspour les bas revenus et les
supaérieur à cneulsu i »,q uci’ eesstt- à-ddeirmea nledsé apuerx- deo ylaa upmroet-ectniio, nIr lsaoncdieal,e lree pinosaen cdeamvaennt- classes moennes inérieures
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sonnes dont le niveau de vie excède tage sur l’impôt, lequel est plus redistri - ien qu’assurantiel, le modèle rançais
€ par mois - points. ans la buti. ar ailleurs, au oyaume-ni, les prévoit des ilets de sécurité, pour ceux
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