Lettre ouverte d Alain Orsoni après les déclarations de Fabrizio Ravanelli
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Lettre ouverte d'Alain Orsoni après les déclarations de Fabrizio Ravanelli

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Publié le 17 décembre 2013
Nombre de lectures 168
Langue Français

Extrait

Le Président Alain Orsoni s'exprime après les déclarations de Fabrizio Ravanelli:

Ravanelli!

Je n’ai pas pour habitude de polémiquer avec un entraineur limogé, j’ai même toujours apporté
beaucoup d’importance à la forme dans ces situations difficiles parce que le respect est, à mon sens,
une valeur fondamentale. J’ai agi avec M.Ravanelli de la même manière, j’ai le sentiment d’avoir
commis une erreur en le recrutant, j’en assume donc la responsabilité et je n’ai fait aucun
commentaire à ce sujet. Cependant, les déclarations tonitruantes faites par notre ex-entraineur
m’oblige à préciser quelques points en contradiction totale avec ses affirmations.

« L’humilité est dans la bouche des champions » déclare l’humble M. Ravanelli, une humilité qui ne
va pas jusqu'à l’autocritique minimale que l’on pourrait attendre d’un champion qui a tout raté à
Ajaccio ! Ricardo Faty avait été victime d’une rééducation mal gérée dit il, l’opération aurait été
manquée et il fallait qu’il aille se faire traiter par un médecin italien car les compétences en France
n’étaient pas à la hauteur… Seulement M.Ravanelli a fait jouer Faty contre l’avis médical du docteur
en lui demandant de forcer sur la douleur parce que lui-même avait subi la même blessure et avait
traité le mal par le mal… Résultat, Ricardo Faty a du attendre 3 mois de plus avant de retrouver
l’entrainement.

« Beaucoup de blessures sont arrivées par hasard » déclare M.Ravanelli, nous avons connu 25 lésions
musculaires spontanées en 4 mois pour une moyenne sur les 18 dernières années de 15 à 20 en 11
mois ! Les contusions décrites comme anecdotiques, depuis le départ de Fabrizio, ont diminué de
70%...

Benoît Pedretti et Ronald Zubar étaient déjà blessés sous l’ère de l’humble M.Ravanelli… Enfin
puisqu’il faut répondre et expliquer, M.Ravanelli nous a clairement dit dès le mois de juillet 2013 à
Aix-Les-Bains, « Hengbart ne prend pas les compléments, pour moi il peut quitter le club, il ne jouera
jamais avec moi ! »

Pourtant, j’affirme en toute conscience que jamais auparavant nous n’avons déployé autant d’efforts
pour mettre à la disposition du staff tous les moyens nécessaires à sa réussite ! Et que, contrairement
à ce qu’il affirme, nous l’avons soutenu au-delà du délai raisonnable même lorsque nous sentions
que l’on allait dans le mur. De fait, mon regret aujourd’hui est de ne pas avoir pris la bonne décision
bien avant le match contre Valenciennes…

Je conclurai sur les matchs merveilleux menés par l’équipe comme les qualifie l’ex-coach, en incluant
les matchs de préparation, Fabrizio a dirigé 17 rencontres, nous avons gagné dans les arrêts de jeu
contre le CA Bastia lors du premier match amical grâce à un but marqué par Bastia contre son camp
et nous avons battu Lyon 2-1 en championnat ce qui est plus glorieux.
On voudra bien m’accorder que ce bilan est pour le moins catastrophique et que la fameuse humilité
dont se réclame M.Ravanelli devrait l’inciter a plus de retenue.
Alain Orsoni, président de l'AC Ajaccio

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