DOSSIER YONGUI JEAN PAUL # COLLEGE LA GAIETE NOUVELLE PUBLICATION
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Publié le 25 septembre 2014
Nombre de lectures 21
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

DOSSIER YONGUI JEAN PAUL
COLLÈGE LA GAIETÉ
ENTRETIEN CYBERNÉTIQUE AVEC
LES AMIS INVISIBLES
« La séquestration de mes indemnités par la dynastie bourgeoise propriétaire du Collège La Gaieté ne peut qu’être un accélérateur de chute. Ladite dynastie doit choisir : soit elle s’autodétruit dans le charlatanisme procédural d’un mythomane et d’un gourou, soit elle se conforme à la légalité républicaine en s’informant ellemême auprès des pouvoirs publics. Dès lors, nous saurons si la holding qu’elle monte au Cameroun se construit sur la logique de la maltraitance ou non. »Les Amis Invisibles:D’où tienstu ta forte aspiration à la liberté ? Jean Paul Yongui: Mon idéal d’égalité entre les hommes est sans doute l’une des explications. Très peu de Camerounais savent de moi que j’ai séjourné dans
un lieu unique au monde : le World Trade Center. Du 09 au12 avril 1992, j’ai logé à l’hôtel Vista de Manhattan, un immeuble « nain » de 21 étages, construit exactement entre les deux tours jumelles de New York. C’était un des lieux les plus prestigieux de la terre. Mais lorsque le11 septembre 2001, j’ai vu, à la télévision, les avions terroristes de Ben Laden bombarder les deux tours jumelles, j’ai réalisé la vanité de la vie avec une insoupçonnable intensité.J’ai eu la confirmation suprême de la parfaite égalité entre les hommes mortels. J’ai vu les gravats des tours jumelles tomber sur l’hôtel où j’avais logé. Le paradis s’était effondré. Ma vision de la vie a changé. Voilà pourquoi le luxe où baigne la bourgeoisie locale ne m’impressionne pas. Les puissants peuvent collectionner les domestiques, clochardiser les enseignants, tyranniser comme ils veulent, je les regarderai toujours comme des hommes au même titre que moi. Les Amis Invisibles:Tu résistes à une famille de milliardaires.C’est peutêtre courageux de ta part, mais n’astu pas peur pour ta vie ? Jean Paul Yongui : Le danger qui plane sur ma vie n’est pas qu’une vue de l’esprit. Dans la période précédant mon limogeage du Collège La Gaieté, l’éventualité de mon élimination physique n’était pas un simple fantasme. Un esprit malveillant ayant révélé à qui voulait l’entendre le montant de mon crédit, j’étais devenu l’homme à abattre dans un corps enseignant paupérisé. Pour ma sécurité, j’évitais dorénavant les cocktails et les collations. Pire, la sommation à travailler au cours du soir, de 15h à 20h, m’exposait à tout. Dès 19h, le lieu dit ÉchangeurNouvelle Route Bastos devient un coin désert. De quoi commanditer une agression physique ou mon assassinat. Aujourd’hui, s’il y avait un seul grief lourd contre moi, l’on n’hésiterait pas à m’envoyer à Kondengui pour que je n’en sorte pas vivant.
Les Amis Invisibles:Le capitalisme sauvage qui a séquestré tes indemnités a til un visage humain ou systémique au Collège la Gaieté ? Jean Paul Yongui:Il a les deux visages, et c’est une vraie honte. En effet, la dynastie propriétaire du Collège La Gaieté compte en son sein des diplômés de Harvard qui font la fierté du Cameroun et que la presse financière internationale encense.J’ai moimême une intarissable admiration pour ces personnes. Autant que je sache cependant, l’université de Harvardn’enseigne pas qu’on peut limoger un employé (un cadre de surcroît) sans l’indemniser pour ses 12 ans de bons et loyaux services. Sinon, il vaut mieux aller étudier les sciences économiques à l’Université de Yaoundé IISoa. Ou alors, on jette toutes les théories économiques à la poubelle. . L.A.I. :En principe, des managers d’un si haut calibre sont une chance pour l’économie camerounaise… J.P.Y. : J’en conviens. D’après mes informations, ils ont décidé de revenir investir en Afrique après avoir prospéré en Europe. Je fais partie de ceux qui ont applaudi leur initiative. Ils seraient dans plusieurs secteurs d’activités en plus de l’éducation : agriculture, banque, immobilier etc. Mais quand on voit la tyrannie patronale qu’ils laissent croître au Collège La Gaieté, il y a de quoi réveiller leur propre vigilance et celle du Gouvernement. Ce sont des patrons brillants, mais trop discrets et distants des employés, donc peu regardants sur les abus subis par leur personnel africain. Par exemple, leur supervision distante permet que leur « contremaître » à la tête du Collège La Gaieté ose des exactions (que je tais encore) sans qu’un seul employé puisse broncher. Ils doivent se rapprocher du personnel. Un Africain ne revient pas investir en Afrique pour ressusciter l’esclavage. Si c’est l’arrièrepenséede certains, qu’ils restent en Occident avec leurs capitaux.
L.A.I. :Peuxtu nous faire une rétrospective de tes douze ans au Collège La Gaieté ?J.P.Y. : Il y a matière à écrire tout un livre. Je suis un pionnier de ce Collège qui a ouvert ses classes en septembre 2002. J’y ai enseigné dès le premier jour de
cette première rentrée scolaire. J’ai sacrifié au Collège La Gaieté les meilleures années de ma jeunesse professionnelle. Quand mes patrons allaient en villégiature aux îles Bahamas, en France, à Dubaï ou en Chine, j’épuisais mes grandes vacances à recevoir les familles de nos élèves. Pendant les classes, j’arrivais tous les jours entre 7h8h pour repartir entre 17h19h. Les heures supplémentaires ne sont pas payées en ces lieux. Ma rectitude morale est connue : je ne fume pas, ne bois pas, je ne suis pas un homme à femmes et j’ai horreur de la fraude parce que je crains Dieu. Le retard est mon célébrissime défaut. Normal quand on doit dormir tous les jours entre minuit et 3h du matin parce qu’on prépare des cours, corrige des copies, compose des épreuves, sans oublier la rédaction nocturne des documents administratifs. Dieu m’ayant donné la santé, je ne m’absente jamais, sauf pour cas de force majeure comme le deuil. Je suis ressorti enlaidi et vieilli du Collège La Gaieté. Après ce sacrifice de 12 ans de ma jeune vie à un établissement que j’ai enrichi, ses propriétaires ont le toupet inhumain de me dénier le droit à l’indemnisation. J’ai vu le machiavélisme capitaliste dans sa forme incarnée. Emile Zola se retournerait dans sa tombe. L.A.I. :Ce machiavélisme n’étaitil pas visible dans tes débuts au Collège La Gaieté ?J.P.Y. :première rencontre avec ma hiérarchie fut un coup de foudre. Le Ma Principal fit de mon recrutement sa priorité en raison de mon profil exceptionnel
de champion d’orthographe. Il a une connaissance pointue des humains, donc du flair pour dénicher le talent. C’est la paperasserie administrative qui n’est pas sa tasse de thé. De mon côté, frustré de n’avoir pas été valorisé par l’État dans les années 1990, j’étais bien content d’être recruté par des inconnus pour mon seul mérite malgré une rémunération misérable. Pour les professeurs et les parents d’élèves, le Principal était la sympathie personnifiée, l’imbattable VRP (voyageur représentant placier) de la Fondatrice. Quand il penche la tête pour vous sourire ou vous demander un service, vous le prenez pour le petit frère de JésusChrist. Le requin qui sommeille en lui est bien camouflé. Il m’a fallu du temps pour le démasquer. L.A.I :Et quel est le tempérament de la Fondatrice ? J.P.Y. :La Fondatrice est méfiante envers tout le monde au premier abord. Quand vous l’avez convaincue (et cela prend des années), elle vous adopte comme un fils ou une fille. Elle est parfois difficile jusqu’à l’absurde. Mais je continue à croire qu’elle a un bon fond. Le mensonge, la trahison et la manipulation de ses collaborateurs ternissent aujourd’hui l’image de son établissement. Nos chemins s’étant séparés, je ne peux plus rien pour elle. En revanche, sa progéniture, très qualifiée au plan managérial, doit voler à son secours. On ne peut exposer à la faillite et au déshonneur un projet aussi grandiose et aussi coûteux en milliardsparce qu’on veut faire plaisir à ce qu’on appelle « la famille africaine ». J’ai vraiment du chagrin pour cette dame septuagénaire que l’on gave de mensonges.Malgré tout ce qui nous oppose, c’est une dame de distinction à qui je rends hommage pour son idéal éducatif. Mais je ne peux sacrifier ma carrière au nom de l’estime que je lui porte. Je combats son entreprise aujourd’hui parce que la spoliation de mes indemnités m’y oblige. L.A.I. :Astu les preuves de ton ancienneté?
J.P.Y. :Suffisamment de preuves : une attestation d’emploi signée du Principal, chef d’établissement, prouvant que je suis employé au Collège La Gaieté depuis 2002. Mon état d’affiliation à la CNPS certifie que le Collège La Gaieté est mon employeur même si le déclarant a frauduleusement soustrait cinq (05) ans sur mon ancienneté. Je suis aussi détenteur d’une lettre de recommandation d’un Proviseur honoraire en plus de nombreux reçus bancaires reflétant une partie de mon salaire. Seul un patron qui compte sur la corruption peut refuser de s’incliner devant tant de preuves. La Fondatrice écarquillera les yeux et grincera les dents en découvrant que j’ai tant de pièces à conviction. On ne l’en informe pas. Dès le début, elle a commis l’erreur de ne pas aller personnellement à l’Inspection du Travail. Quelle que soit sa richesse, l’individu n’est pas plus grand que l’État. Qui n’a pas vu Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy répondre à la convocation des juges ? L.A.I.:Il paraît que le Collège La Gaieté nie t’avoir licencié. J.P.Y. :Démenti inutile. L’intention du Collège La Gaieté était de me licencier sans en donner l’air, en me poussant à la démission. Mon exhiérarchie a utilisé une bricole procédurale qui a échoué et s’est retournée contre elle. Primo, le Principal me radie du personnel de son Collège. Secundo, il m’affecte d’autorité au Cours du Soir La Gaieté. Il cherche à légitimer sa décision par l’appartenance du Collège et du Cours du Soir à un même complexe scolaire dont, de surcroît, il n’est pas le Directeur Général. L.A.I. :Sadécision paraît légale à la Fondatrice par exemple.J.P.Y. :Cette apparence est parfaitement trompeuse. Sa décision est totalement illégale. La loi sur l’enseignement privé ne connaît ni les « complexes
scolaires » ni les « groupes scolaires » qui fleurissent partout. La loi ne reconnaît que les établissements scolaires et les établissements de formation. Bref, monsieur le Principal n’avait pas le droit de rompre mon contrat avec le Collège pour m’imposer un contrat avec un autre établissement. Justement, le décret du Premier Ministre indique clairement qu’un Cours du Soir n’est pas l’annexe d’un Cours du Jour et que ce sont deux établissements scolaires distincts. L.A.I. :Il se dit que tu accuses le Collège La Gaieté de contester l’autorité de certaines institutions de la République. L’accusation est grave…J.P.Y. :et je réitère cette accusation. La loi est délibérée et adoptée J’assume par l’Assemblée Nationale, puis promulguée par le Président de la République. Le décret d’application qui découle de cette loi est signé par le Premier Ministre. Mon avocat et moi avons révélé l’existence de ces textes le 03/02/2014. Ledit Collège a arrogamment repoussé ces textes, se retranchant derrière un arrêté ministériel qui l’autorise à créer un complexe scolaire. Audessus des députés de la Nation, du Chef du Gouvernement et du Chef de l’État, y atil une autorité supérieure dans un pays ? Le Collège La Gaieté lance une nouvelle doctrine sur le marché et dont voici la formulation : «Si une loi du Président de la République ne m’arrange pas, je ne l’applique pas. Si un décret du Premier Ministre ne me plaît pas, je ne m’y soumets pas ». L.A.I. :Un licenciement brutal, sans préavis, ça laisse des traces ?
J.P.Y. : L’homme (ou la femme) au chômage est d’abord envahi par la honte qui l’empêche de crier son malheur. Vous perdez 90 à 95% d’amis, vous perdez le respect de la majorité. Dans certains cas, le mariage chavire, les fiançailles peuvent voler en éclats. Dieu soit loué, ma compagne m’a soutenu sans une
seconde d’hésitation. Vous vendez des objets qui vous sont chers pour survivre. Il faut baisser un train de vie déjà pas fameux. J’invite tout chômeur camerounais à fermer son esprit à la honte et au découragement. C’est le chemin de l’autodestruction. Il faut se rappeler au souvenir d’une société qui détourne le regard de votre misère et glorifie la richesse. L.A.I. :Le Gouvernement estil informé de l’aggravation de ta précarité professionnelle ?J.P.Y. :J’ai réagi comme tout citoyen camerounais normal. Non seulement j’ai saisi l’Inspection du Travail pour l’arbitrage du litige, je me suis aussi signalé au Fonds National de l’Emploi (FNE). Dommage que le FNE soit surtout une
chambre d’enregistrement confinée à faire des statistiques. À mon avis, avec un budget conséquent, il aurait tout pour devenir un vrai viatique vers l’insertion ou la réinsertion professionnelle, voire la reconversion. L.A.I. :À quel point astu ressenti la violence de ta traversée du désert ? J.P.Y. :Au point culminant. Mes expatrons me limogent quand ils me savent au fond du trou : ma mère est en rééducation suite à une fracture de la rotule gauche, mon père agonise aux urgences du CHU de Yaoundé, ma grandmère est grabataire, les enfants de la famille en âge scolaire n’ont pas repris le chemin de l’école par manque d’argent, je dois m’acquitter de toutes les charges domestiques de la vie urbaine. Si ce n’est le summum de la cruauté, ditesmoi ce que c’est. L.A.I. :Comment expliquestu une telle barbarie et cette hostilité à l’esprit et à la lettre du code du travail ?
J.P.Y. :C’est le culte de l’argentroi. L’argent est mis audessus de la personne. Pour convaincre la Fondatrice de me limoger, son entourage lui a menti qu’elle ne débourserait pas un sou. L’argument « argent » a prévalu sur 12 ans de sacrifice et de fidélité. La seconde explication à cette barbarie est la moralité de mon persécuteur en chef. Ce personnage se définit comme ungnostique athée de conviction darwinienne. En termes simples, comme il le proclame luimême, il croit en une entité suprême qu’il n’appelle pas nécessairement Dieu. Cette entité peut être une force ou un être. En tant que disciple de Darwin et de la théorie de l’évolution, il croit que l’homme est un descendant du singe. Quand un gnostique athée est de surcroît Darwinien, il vous considère comme un accident biologique, un accident de l’histoire, un animal civilisé qui est d’abord et avant tout un animal. D’où l’application du principe de la chaîne alimentaire qui veut que les grands dévorent les petits ; d’où une croyance forte à la théorie darwinienne de la sélection naturelle où les faibles meurent et les forts survivent. Avec une telle philosophie de vie, l’homme devient un prédateur, un carnassier. Je ne condamne pas cet individu et j’espère pour lui qu’il puisse s’amender un
jour. Mais pour l’instant, c’est un homme méchant. L.A.I. :Quelle est l’origine de la rupture entre ton exemployeur et toi ?J.P.Y. : Un langage véridique qui devenait dérangeant. Ensuite, l’acharnement de mon supérieur hiérarchique immédiat à bloquer mes plus importantes demandes de crédit. Puis… une lettre qui met le feu aux poudres… L.A.I. :Que reprocheton à ta lettre ?J.P.Y. :Pour moi, c’est une lettre de dénonciation qui a fait l’objet d’une lecture sélective. Ma hiérarchie a délibérément ignoré que je m’y plaignais de «l’insécurité généralisée» créée autour de moi par le Principal, que j’y
revendiquais «le droit de travailler en paix au Collège La Gaieté» qui «a besoin de prospérité dans la sérénité ».La lecture partisane de ma hiérarchie a seulement retenu que je décriais «l’incompétence administrative » et « l’attitude criminelle et méphistophélique» du Principal. La victime, c’est bien moi, et toute la lettre le dit. Bien entendu, cette lettre n’avait pas vocation à être amicale. L.A.I. :Cette lettre de dénonciation, adressée intuitu personae au patron, était tout de même un risque ?J.P.Y. :J’ai la naïveté de ne pas être calculateur quand j’exprime une vérité. C’est imprudent, mais je veux rester moimême. Être le patron donnetil le droit de pavoiser, plastronner et se gargariser de l’agonie du père d’un subalterne ? Mes parents ne sont pas immortels, mais la pudeur élémentaire commande de respecter l’état pathologique de l’être humain. Tout compte fait, mes propos ne relèvent pas de l’inédit. JésusChrist avait qualifié les Pharisiens de «races de vipères »et de «».tombeaux blanchis Entre JésusChrist et moi, qui a le plus frappé fort ? Pour autant, JésusChrist avaitil péché ? L.A.I. :Le licenciement atil été la réponse immédiate à ta lettre ?J.P.Y. :de sanction, j’ai été destitué de ma fonction de Préfet des Enguise Études au motif de «propos inacceptables». Le Collège La Gaieté tente denier que cette destitution était une sanction, mais c’est écrit noir sur blanc. J’ai donc payé pour mon audace. Je n’avais plus à recevoir une demande d’explication, deux mises à pied et un licenciement. Le Collège La Gaieté doit assumer la conséquence financière de sa turpitude. Mon exemployeur ne peut avoir pour lui tout seul le beurre (mon licenciement) et l’argent du beurre (mes indemnités de licenciement).
L.A.I. :Pourquoi médiatisestu ton affaire au lieu de te contenter d’une simple comparution en justice après l’Inspection du Travail ? Astu peur du Tribunal ?J.P.Y. :Aucune peur de la transmission de l’affaire au tribunal. Cela dit, si le Collège La Gaieté se soumettait aux textes, notre dossier n’irait point encombrer la table des magistrats. Sachant la moralité de mes adversaires et leur aisance financière, j’ai décidé que mon dossier sera traité par les quatre pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire, médiatique) au lieu de suivre un cheminement classique. Puisqu’il veut me démolir par le dilatoire, le Collège La Gaieté sortira forcément en lambeaux d’un long procès. L.A.I. :Que pensestu de l’atterrissage de votre conflit dans la sphère publique ?J.P.Y. :une lamentable catastrophe, un vrai gâchis. L’image du Collège C’est La Gaieté est écornée. Elle sera abîmée si le conflit perdure. La faute de ce désastre incombe à tous les auxiliaires qui ont inondé la Fondatrice de rapports mensongers sur l’évolution du dossier à l’Inspection du Travail. Comment lui avouer qu’un licenciement va lui coûter cher après avoir prétendu qu’elle ne perdrait pas un sou ? Elle découvrira la vérité par des médias comme celuici. Et l’une des qualités de cette dame est qu’elle lit tout ce qui touche à son entreprise
avec une concentration que peu de personnes soupçonnent. L.A.I. :Quel avenir prédistu au Collège La Gaieté ? J.P.Y. :Son avenir ne se fera pas en foulant ma chair et mon sang au pressoir comme ses dirigeants le font actuellement. C’est la meilleure façon de porter la malédiction. Ce projet éducatif ne connaîtra l’apothéose que quand ses
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