Un document de Catherine Amiguet et de Planète M.A.R.T (Mouvement pour les animaux et le mouvement de la Terre), qui détaille clairement son expérience de contact avec les castors, et donne des détails très précis sur cette merveilleuse espèce. "J’ai longtemps réfléchi avant de rendre publique mon histoire avec « mes » castors. C’est plutôt moi qui leur appartiens car je leur offre mon coeur et mon âme. Si j’utilise ces mots très possessifs c’est en gage d’amour). Je n’ai raconté mon histoire avec « mes castors » qu’à un nombre très restreint de personnes. Encore plus rares sont ceux à qui j’ai montré le magnifique reportage tiré de six mois de crépuscule avec eux. Et seulement trois personnes m’ont accompagnée une fois sur le terrain. Quelle égoïste me direz-vous ! Non. J’avais un pacte d’amour avec « mes castors ». Ils avaient confiance en moi et pour rien au monde je ne les aurais trahis ou mis en danger. En effet, les castors n’ont hélas pas que des amis, et même le plus gentil des naturalistes peut, par méconnaissance, détruire des terriers ou semer la terreur au sein du groupe. Très protectrice, je ne voulais pas que cela soit le défilé tous les soirs. Ce ne sont pas des trophées et je ne tenais pas du tout à ce qu’ils deviennent comme des animaux de foire. Leur réintroduction en Suisse est une lutte de tous les jours (le castor figure sur la liste rouge des espèces animales menacées d’extinction). Lorsque je croche sur une espèce, j’aime pouvoir mettre en pratique la théorie. J’ai besoin d’un contact réel avec l’animal que j’étudie, qu’il soit visuel, olfactif, sensoriel ou auditif. J’aime observer la manière dont les animaux vivent dans leur milieu. Leurs habitudes, leur comportement, leur manière de se déplacer, de manger, de se reproduire, d’élever leurs petits, leur odeur, leur bruit ; tout cela ne s’apprend pas dans les livres. Ils nous l’offrent comme le plus beau des cadeaux si l’on passe du temps avec eux. De nombreux ouvrages sur les castors sont maintenant disponibles sur le marché. Des spécialistes, des biologistes, des passionnés ont abordé l’aspect scientifique du castor lors de conférences. Moi je n’aurai qu’une prétention : celle d’avoir été en osmose avec eux, par l’amour, la confiance, le respect et le don de soi. Avec eux, j’ai été au-delà de tous mes rêves……Ne faire plus qu’un avec eux, être acceptée comme une des leurs, avoir leur confiance infinie et lire l’amour dans leurs yeux."
Chères/chers Membres, Donateurs, Elèves et Amis du Castor, J’ai longtemps réfléchi avant de rendre publique mon histoire avec « mes » castors. (Vousremarquerezquej’utiliseàtoutvadesadjectifspossessifstelsque«mes»castors,quandjeparled’eux ou des animaux en général. Non pas que je considère qu’ils m’appartiennent, bien au contraire. C’est plutôt moi qui leur appartiens car je leur ofre mon cœur et mon âme. Si j’utilise ces mots très possessifsc’estengaged’amour).Je n’ai raconté mon histoire avec « mes castors » qu’à un nombre très restreint de personnes. Encore plus rares sont ceux à qui j’ai montré le magnifique reportage tiré de six mois de crépuscule avec eux. Et seulement trois personnes m’ont accompagnée une fois sur le terrain. Quelle égoïste me direz-vous ! Non. J’avais un pacte d’amour avec « mes castors ». Ils avaient confiance en moi et pour rien au monde je ne les aurais trahis ou mis en danger. En effet, les castors n’ont hélas pas que des amis, et même le plus gentil des naturalistes peut, par méconnaissance, détruire des terriers ou semer la terreur au sein du groupe. Très protectrice, je ne voulais pas que cela soit le défilé tous les soirs. Ce ne sont pas des trophées et je ne tenais pas du tout à ce qu’ils deviennent comme des animaux de foire. Leur réintroduction en Suisse est une lutte de tous les jours (le castor figure sur la liste rouge des espèces animales menacées d’extinction). Lorsque je croche sur une espèce, j’aime pouvoir mettre en pratique la théorie. J’ai besoin d’un contact réel avec l’animal que j’étudie, qu’il soit visuel, olfactif, sensoriel ou auditif. J’aime observer la manière dont les animaux vivent dans leur milieu. Leurs habitudes, leur comportement, leur manière de se déplacer, de manger, de se reproduire, d’élever leurs petits, leur odeur, leur bruit ; tout cela ne s’apprend pas dans les livres. Ils nous l’offrent comme le plus beau des cadeaux si l’on passe du temps avec eux. De nombreux ouvrages sur les castors sont maintenant disponibles sur le marché. Des spécialistes, des biologistes, des passionnés ont abordé l’aspect scientifique du castor lors de conférences. Moi je n’aurai qu’une prétention : celle d’avoir été en osmose avec eux, par l’amour, la confiance, le respect et le don de .iosAvec eux, j’ai été au-delà de tous mes rêves……Ne faire plus qu’un avec eux, être acceptée comme une des leurs, avoir leur confiance infinie et lire l’amour dans leurs yeux. Six mois de crépuscule passés avec eux. Six mois intenses et merveilleux………. Je dédie ce Planète M.A.R.T. à ma famille castors : mon Beber, mes 2 Flèches et leurs parents, « disparus » tragiquement suite à l’incompétence d’une association qui se dit pour la nature……… VotreMARTienneKate / Catherine Amiguet
Le castor Longueur 75 à 90 cm sans la queue (celle-ci mesurant entre 28 et 39 cm) 15 à 38 kg Le castor est doté d’une large queue écailleuse en forme de palette. Il s’en sert comme d’un gouvernail, mais c’est également un organe propulseur et un signal d’alarme lorsqu’il s’en sert pour frapper la surface de l’eau. Il a des petits yeux et de petites oreilles. Son pelage est dense et épais, brun foncé à gris-noir Antérieurs : Cinq doigts, munis de griffes puissantes (le castor a des pattes courtes par rapport à son corps) Postérieurs:Cinqdoigtsgriffésetpalmésdontledeuxièmeorteilestdotédedeuxgriffes pour le toilettage Le castor (castor fiber et jadis appelé bièvre) appartient à la famille des rongeurs. C’est le plus grand rongeur européen. TaillePoidsMorphologiePelagePattesSexeDentitionHabitatTerrierAlimentationMœursLe castor ne possède pas d’organe sexuel visible. Il est donc impossible de différencier à l’œil nu un mâle d’une femelle autrement que par le comportement. L’organe uro-génital, l’anus et les glandes sécrétant le castoréum débouchent dans une sorte de cloaque. Typique des rongeurs le castor possède des incisives qui poussent en permanence. Lié au milieu aquatique, le castor trouve son bonheur dans les rivières, lacs, gouilles et marais. Il creuse des terriers dans lesquels il passe la majeure partie de la journée. Il construit des barrages pour dévier ou canaliser des rivières, c’est un vrai bâtisseur. Terrier : Le terrier est situé à la surface de l’eau de sorte qu’il est toujours sec. Cependant, l’accès à l’entrée du terrier se fait par l’eau. Terrier-hutte:Lorsquele«toit»duterriers’effondreoudevienttropfin,lecastorconstruitune hutte au-dessus afin de protéger son habitat. Le castor qui est entièrement végétarien se nourrit principalement d’écorce de saules, peupliers et trembles. Pendant la belle saison, il profite de manger des pousses de roseaux, des plantes herbacées. Très gourmand, il apprécie tout particulièrement les pommes, le mais, les betteraves, etc. Animal essentiellement nocturne, castor fiber se montre rarement en plein jour. Il ne s’éloigne jamais très loin d’un point d’eau car il est très gauche et pataud sur la terre ferme. En revanche l’eau est son domaine et il excelle !
Le castor est un très bon plongeur (il peut rester en apnée pendant plus de quinze minutes !). Mais en général, on l’aperçoit le plus souvent comme une planche de bois flottant sur la surface de l’eau. Le castor défend son territoire contre les congénères en utilisant le castoréum pour le marquer et le délimiter ReproductionLecastorestmonogame.Ilvittoutesavieaveclemêmecompagnon.L’accouplementalieu en janvier-février. La gestation est d’environ de 105-109 jours. La femelle met bas de 1- 4 petits mais en général 2 bébés naissent au printemps. L’allaitement dure environ 2 mois. Mais rapidement les petits goûtent aux végétaux tendres apportés par leurs parents. Les jeunes sub-adultes restent environ 2 ans dans le cercle familial. Ensuite, ayant atteint leur maturité sexuelle, ils partent en quête d’un nouveau territoire, puis d’un/d’une compagne. TracesEmpreintes : Les empreintes de castors sont très facilement visibles sur les berges des rivières, le long des coulées et près des réfectoires Castoréum:Cettesubstancestockéedanslecloaqueducastorsertàmarquerleterritoire du castor »Crayons»:Nomquej’aidonnéauxtroncstaillésparlecastor.Letroncestcoupéparles incisives du castor et ressemble à un crayon taillé. Coulées:Ellesserventprincipalementdepassageaucastorpourremontersurlabergemais également à transporter les troncs coupés qui y sont glissés jusqu’à l’eau Réfectoires:C’estla«cuisine»ducastor.Trèssouventl’endroitoùilgrignotelesbranches des arbres, il en laisse souvent en guise de provisions surtout durant l’hiver Barrages:Lebarrageserreàréglerlafluctuationduniveaudesrivières.Bienquemoinsfréquent en Suisse, puisque tout est réglementé par l’Homme, le barrage sert à dévier des cours d’eau et créer ainsi des petits lacs dans lesquels le castor peut y établir ses quartiers. En bref : ÕLe castor avait complètement disparu de la Suisse, chassé pour sa fourrure et son castoréum. ÕLa décision de réintroduire des castors en Suisse fut prise en 1955. ÕLes dégâts causés par le castor, notamment sur des cultures fruitières ou maraîchères, sont entièrement indemnisés ÕDes mesures de protection peuvent être envisagées pour protéger certains arbres ÕA l’heure actuelle, on dénombre environ 500 castors pour la Suisse ÕOn peut présumer que les castors en liberté vivent 7-15 ans, mais il est rare qu’ils arrivent jusqu’à la vieillesse, les causes les plus fréquentes de mortalité étant les accidents sur les routes, les maladies et les actions néfastes de l’Homme
Jeune femelle près du terrier « BROKEN » mon jeune ami (sub-adulte) dont la queue a été coupée par une hélice de bateau
Castor sur les berges d’une rivière Maman castor et son bébé en pleine séance de toilettage
Patte antérieure Patte postérieure palmée
2 jeunes sub-adultes en train de manger des branchages Castor qui tient une branche avec ses pattes antérieures
Réfectoire Réfectoire de maïs
Barrage en construction Barrage de castors
Entrée terrier à « marée basse » Terrier-hutte « Crayon » Terrier-hutte Castor dans son élément « Crayon » tout frais