L amérique du sud en pédalant  Saison 1
70 pages
Français

L'amérique du sud en pédalant Saison 1

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Description

J'ai eu la chance de rencontrer Hector en octobre dernier (2012) à Saint Laurent du Maroni , dans l'ouest de la Guyane Française, alors qu'il se préparait à continuer son périple vers le Surinam. Nous avons sympathisés, j'ai gardé le contact et je me suis proposé de lui traduire en français ses aventures par le biais d'un lien vers mon propre blog. Il a accepté et me voici aujourd'hui en train d'essayer de le suivre au jour le jour!
Henri Dumoulin

Informations

Publié par
Publié le 17 janvier 2014
Nombre de lectures 96
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

Saison 1 : L'Amérique latine en
pédalant: Hector Zavala.
L’Amérique latine en pédalant : une aventure d’Hector
Zavala
Mot du traducteur:
J'ai eu la chance de rencontrer Hector en octobre dernier (2012) à Saint Laurent du Maroni , dans
l'ouest de la Guyane Française, alors qu'il se préparait à continuer son périple vers le Surinam. Nous
avons sympathisés, j'ai gardé le contact et je me suis proposé de lui traduire en français ses
aventures par le biais d'un lien vers mon propre blog. Il a accepté et me voici aujourd'hui en train
d'essayer de le suivre au jour le jour!
Henri Dumoulin
Mon nom est Hector Zavala, je suis né pendant l’hiver de 1984, je suis ingénieur en génie civil
industriel et depuis ma plus tendre enfance j’ai été passionné par les aventures et les histoires de
voyageurs dans des contrées sauvages et inconnues….
Pendant mes années d’études universitaires, j’ai eu le sentiment que je m’engageais dans une
mauvaise direction et dans ma tête a commencé à trotter l’idée de parcourir l’Amérique du sud à
vélo. Un besoin d’aventure, de découverte de moi-même, de sortir de la routine quotidienne ont
fait pression pour réussir le changement. J’avais besoin de me conformer plus à mes souhaits de vie
et aux élans de mon cœur.
Un de ces jours d’inspiration où l’on imagine le cours de sa vie et les moyens à mettre en place
pour réaliser ses objectifs, il m’est venu à l’idée qu’il viendrait un moment, peut-être entre 50 et
60 ans, où je me retournerai sur mon passé pour faire le point sur mes acquis, ce que j’ai fait, ce
que j’ai renoncé à faire. Quand je regarde autour de moi, je vois beaucoup de personnes que la
peur ou les circonstances de la vie empêchent de réaliser leurs désirs, leurs rêves. Je ne veux pas
être l’une d’elles, je veux faire la différence, atteindre la vieillesse la tête pleine de paysages, de
visages, de sourires et satisfaire mes années de jeunesse.
Quelqu’un a écrit : “ C’est la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressant ! Alors,
allons-y, à nous l’Amérique latine, la vie est belle !
Un vieux proverbe Oriental dit:" L'être humain possède deux forces: La force du corps et la
force de l'esprit, le corps est la flèche et l'esprit est l'arc, tu dois apprendre la force de l'esprit"
C'est dans cette recherche que je me lance au moment de commencer ce grand voyage!Le vélo et son équipement
L’engin que je me suis choisi pour cette aventure est un excellent Trek 4300 à suspension avant,
équipé d’accessoires Shimano et de pneus Schwalbe bien adaptés aux terrains difficiles. La
bicyclette avec son pour le voyage pèse 40kg sans la nourriture.
Les accessoires :
Les grilles porte-bagages: marque Old Man Mountain », celle de l’arrière est l’OMM Red Rock, celle
de l’avant est l’OMM Sherpa.
Les sacoches : un matériel très résistant à l’eau, faites à la main par Seth Gaves.
Le sac de guidon : cuir, cousu main par la société de cyclotourisme Raquel Pérez, totalement
imperméable, très pratique.
Equipement de camping et …le reste: J’emporte une tente quatre-saisons qui me permettra de
dormir tranquille dans la fraicheur des nuits pluvieuses, un sac de couchage utilisable jusqu’à moins
7 degré (Dans certains pays d’altitude élevée, les températures sont facilement négatives). Et puis,
une toile isolante et ….un téléphone satellite pour l’urgence et recevoir le soir des appels de la
famille
Les préliminaires
Après bien des tergiversations, j’ai décidé de commencer mon voyage en compagnie de mon cousin
Christian le 8 janvier 2012. Dès le 6 janvier , un moment crucial l’arrivée du cousin à Antofagasta
avec sa bicyclette Raleigh, on commence à laisser derrière soi bien des choses comme : la sécurité
d’un travail bien rémunéré , la musique, une passion qui sera mise en veille pendant mon séjour à
l’étranger vu que charger une guitare ou un piano dans les sacoches n’est pas vraiment conseillé !
Cette arrivée a marqué un avant et un après où j’ai commencé à vivre la vie que je voulais, pas
celle qu’impose la société. A partir de ce moment j’ai à lutter pour réaliser un de mes
souhaits : Découvrir le monde
e
Nous nous sommes levés bien tôt, à 5 heures 30, le 8 janvier, avec la ferme intention de partir dans
l’heure mais ça été un peu différent. Au début le départ devait se faire de chez moi, mais au dernier
moment, mon père s’est proposé de nous approcher, de nous emmener jusqu’à une ville voisine
appelée Banquedano, nous avons volontiers acceptés car à la sortie d’Antofagasta, nous aurions dû
affronter une côte peu agréable au début d'un voyage de cette nature. Une fois arrivés, après une
prière, et une ferme étreinte avec mon père et ma mère, nous avons commencés à parcourir
l’Amérique latine, l’aventure a pris un début normal.
Le Nord du ChiliLes premiers coups de pédales ont été des moments particuliers, on était habitués à un
entrainement quotidien assez poussé, en utilisant de manière constante la force mentale nécessaire
pour tenir le coup dans un voyage de cette nature et le début a été facile. Au bout d’un quart
d’heure j’ai senti dans mes bras que je perdais le contrôle de ma bicyclette (que j’ai baptisée
« Rocinante »la fidèle monture de Don Quichotte). En me retournant j’ai vu que j’avais crevé un
pneu. J’ai passé beaucoup de temps à réparer à cause de mon inexpérience et des moqueries de
mon cousin ! Moins d’une heure après nous être remis en route, c’est lui qui s’est retrouvé bloqué
avec une crevaison. C’est devenu un problème pour nous car en moins de deux jours, chacun de
nous a crevé deux fois, c’est devenu très désagréable. On a décidé de retirer nos bandes anti
crevaison en Kevlar…remède magique, nous n’avons plus crevé ensuite pendant plusieurs semaines.
Notre premier objectif était la traversée du grand désert de sel : le salar d’Atacama, au milieu du
désert du même nom, le plus aride du monde.
Plus de 200km entre notre départ Baquedano et la ville suivante appelée Peine. Des paysages de
films, aucun arbre, du minéral et l’immensité du salar qui à chaque moment nous rappelait la
grandeur de la création. Pour cette traversée, nous avions chargé chacun dix litres d’eau en
estimant que cela allait être suffisant, mais avant la moitié du jour suivant la réserve était épuisée
et nous dûmes pédaler plus de 40km avec une soif terrible. Finalement, nous sommes arrivés à
Peine, un petit village situé en plein milieu du désert. Nous avons étanché notre soif, nous nous
sommes baignés dans une piscine gratuite et nous sommes installés dans un hôtel du coin. Les deux
premiers jours de pédalage nous avaient réellement épuisés, il fallait retrouver de l’énergie.
Après avoir traversé Peine, nous nous sommes dirigés versa San Pedro de Atacama, nous devions
pédaler 110 km. A ce stade nous avons commencé à nous accoutumer aux grandes distances. Les
grandes étapes journalières nous fatiguaient de moins en moins. Une fois arrivé à San Pedro, nous
nous installâmes dans la maison de mon amie Thalia qui nous reçu fort aimablement avec son mari
César et leur petit garçon Manke. Nous nous sommes reposés là une paire de jours pour retrouver
des forces suffisantes pour avancer jusqu’à Calama, une ville dans laquelle nous prîmes un bus jusqu’au village de Ollagüe à la frontière bolivienne. En effet nous avions comme principe d’éviter
de parcourir seuls les sections à risque, ors entre Calama et Ollagüe il n’existe, sur 180 km, aucun
village, seulement des campements occasionnels de travailleurs. Notre expérience était encore
limitée, une montée permanente qui nous aurait pris au moins trois jours sans contact avec
personne, prendre le bus était la meilleure option.
A Ollagüe nous nous sommes installés dans un h

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