Contribution à l étude du piège lumineux CDC miniature light trap  comme moyen d échantillonnage
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Contribution à l'étude du piège lumineux CDC miniature light trap comme moyen d'échantillonnage

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CQNTRIBUmON A L'ETKDE W PIEK33 LlJlNIMm W&Q.&, !UWl%&UBL &US2 ?ERA.Ptl COmE MOYEN ~ILLOITIUGE ME3 POPULATIONS AJk3PHELfEMNES DABS LE - SUD-OUEST DE LA HAUTE-VOLTA Pm J. COZ" et G, VERYEDT++ . i - .....- Lors d'un rapport précedent sur les essais du piGge C.D.-CL.---. (Coz & a1.1969)p nous avions effectué des captures dans trois maisons de styaa "Mossi" et dans cinq maisons de type 1*30b~1t; nous avons repris en 1970 1,Ls même processus d'exp6rimentstion et appliqué 3a même méthode, Si nom comparons les r8sulta.ts obtenus tableaux 1 et 2, avec ceux des tablew 5 et 6 du rapport précitê, nous constatons -Gout d'abord:: . - D'un point de vue qualificatif: les espèces captur6es dans les pisges lumineux sont les mêmes d'une année sur l'autre; la remsrque faite $'annde dernière quant à La proportion des femelles gor&es moins éLev& dans Les pièges lumineux que dans les faunes résiduelles, capturées 3.e matin, dans les mêmes maisons, es$ encore valable cette année. La pro-- peraion de femelles & jeun passe pour - s.1. de O,65 dans les pièges 5 Q,11 dans les habitations le matin. Dan6 les mêmes conditions, la prop@iion de femelles à jeun pour k.funestus passe de O,!$ B 0,04. - f Pharmacien-Chimiste des Armées, Entomologiste médical O.R.S.T.O.%. ++ Technicien d'ktomologie O.R.S.T.O.N. i I .. \i Ces chiffres sont tr&s proches de ceux donnés en 1969 (1oc.ci-t.). Pour A-iaÍnbiae la proportion de femelles à jeun passait &e'O,43 dans les piiges CBC 2 0,07 en ...

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Langue Français

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CQNTRIBUmON A L'ETKDE W PIEK33 LlJlNIMm W&Q.&, !UWl%&UBL &US2 ?ERA.Ptl
COmE MOYEN ~ILLOITIUGE ME3 POPULATIONS AJk3PHELfEMNES DABS LE
-
SUD-OUEST DE LA HAUTE-VOLTA
Pm
J. COZ" et G, VERYEDT++
. i
- .....-
Lors d'un rapport précedent sur les essais du piGge C.D.-CL.---.
(Coz & a1.1969)p nous avions effectué des captures dans trois maisons
de styaa "Mossi" et dans cinq maisons de type 1*30b~1t; nous avons repris en
1970 1,Ls même processus d'exp6rimentstion et appliqué 3a même méthode,
Si nom comparons les r8sulta.ts obtenus tableaux 1 et 2, avec ceux des
tablew 5 et 6 du rapport précitê, nous constatons -Gout d'abord::
. - D'un point de vue qualificatif: les espèces captur6es dans
les pisges lumineux sont les mêmes d'une année sur l'autre; la remsrque
faite $'annde dernière quant à La proportion des femelles gor&es moins
éLev& dans Les pièges lumineux que dans les faunes résiduelles, capturées
3.e matin, dans les mêmes maisons, es$ encore valable cette année. La pro--
peraion de femelles & jeun passe pour - s.1. de O,65 dans les pièges
5 Q,11 dans les habitations le matin. Dan6 les mêmes conditions, la
prop@iion de femelles à jeun pour k.funestus passe de O,!$ B 0,04.
-
f Pharmacien-Chimiste des Armées, Entomologiste médical O.R.S.T.O.%.
++ Technicien d'ktomologie O.R.S.T.O.N.
i I .. \i
Ces chiffres sont tr&s proches de ceux donnés en 1969 (1oc.ci-t.). Pour
A-iaÍnbiae la proportion de femelles à jeun passait &e'O,43 dans les piiges
CBC 2 0,07 en faune rêsíduelle du matin. Pour A.funestus, les proportions
Qtaient respectivement de 0,64 dans les pièges lumineux et de 0,02 d:ltis la
faune résiduelle du matin. Les rësultats sont du même ordre de ,&"ur
pour les deux annees cons6cutives. Les pièges lumineux permettent de cap-
turer un 'assez grand nombre de moustiques à ' jeun, ce qiri .n'ä pas lieu
lorsqufon procède g ieur ramassage le matin, On poqraft penser que les
pièges lumlneux attirent les anophèles - _. dès leur - entree dans les habitations
et les emp3chent ainsi de se nourrir, ce qui expliquerait les taux de
femelles à jeun capturées par les pièges CDC. En fait l'analyse de rémltats
obtenus lors d'expérimentations prgcédentes (Coz, 1970) nous a montre que
dans des maisons-pi6ges expérimentales les femelles à jeun de A. funes tus
et de I,gambiae cherchaient 2, quitter les habitations au lever du jour et
adoptaient un comportement délib6rément exophile. I1 n 'apparait donc pas
comme &vident que les femelles â jeun prises dans les pièges soient des
insectes devant; forcément se nourrir la nuit de leur capture et il est
très possible qu'il s'agisse d'individus qui seraient restés B jeu? et
auraient quitt; les maisons au petit matin.
._%
- Nous avons disséqué systematiquement les trois espi3ces
d'anophèles reconnues vectrices de paludisme humain. A.,&mbiae s,l~
,I
A.funes%us et A.nili. Nous remarquons comme 1' année passée- que les indices
sporozoïtiques sont lêgèrement plus bas -dans les pièges lumineux Pour
A.,qambiae et 8.funestus que dans les maisons le matin, Pour, A.gambi3.e la
pas significative *= 0,28 pour un degré .. de liberti5 différence n'est
par contre, cette différence est significative pour A.fwesCus au seuil de
95% de proljabilit6 2= 12,191. I1 y a donc lieu de supposer .< que I;(~UT
au piège CDC et & la main ne sont .A.funestus les échantilaonnages pr6lev6s
pas identiques, et il conviendra d.'en tenir compte si l'on se sert de cette
méthode de -capture lors- d'une expérience de contrôle de paludisme.
En effet, il est quelquefois très -difficile, lors &'emploi d'insecticides et
particulièrement si ces produits sont efficaces de. trouver des mou-stiques
.. -3-
dans les maisons et la capture de nuit sur appât humain, si elle est
theoriquement la meilleure, est très fatigante et donc difficile å
recommander comme principale méthode d'évaluation des résultats,
La capture d'A.nili en nombre important est un fait positif 5,
mettre au compte de.cette méthode de travail; elle nous a. en effet permis
de trouver 3 infections par sporozoEtes sur 406 ,capturés dans les 9i2g~js
lumineux, alors que noû3 ne trouvions que 6 specimens, le matin dms lee
habitations. Ce moustiques, volontiers endophage, a, son repas sanguin
pris, un- comportement exophile. Son rôle dans la transmission du paludism
ne saurait être négligé dans les rGgions oÙ il est abondant, particulièrement
,- le long des rivières (Ramon et Coz 1966).
En prenant les résultats obtenus lors d'expérimentations prgcédentes
(COZ et al. 1969) et en les additionnant à ceux du présent travail, EOUS
obtenons une différence significative pour Aifunestus (Chi *= 4,459 pour
un degré de libert6);nous n'observons par contre pas de différence si$nifi--
cative pour Lgmbiae-(Chi *= 2,021 pour 1 d.d.1:).
En conclusion, disons que les pièges lumineux CDC placés dins les
habitations à proximité de dormeurs,' constituent un moyen aisé de c3pLure
des anophèles; si quantitativement, ils ne sauraient être conseillGx, car
ils donnent des résultats difficilement .reproductibles, qualitativement,
ils présentent l'intérêt de capturer en assez grand nombre des moustiqu.csY
Les captures par piège lumineux et celles de jour, sont & notre avis
complémentaires; elles présentent chacune iu? aspect du problème Pev-JU--être Y
dans le cas des pieges lumineux, 1 'échantillonnage est-il 16gQrement. biaisé
et nous euspectons ces appareils d'attirer des espèces ou des populs'cions
d'insectes h8matophqges qui sans cela n'auraient pas ou peu de contact
Cela pourrait expliquer les diffdrences entre les in:iises avec l'homme,
sporozoïtiques observés chez A. fumestus. Une autre hypothèse pour cxpliquer
ce phénomène pou,rrait être une at-traction préférentielle des jeunos femelles,
gui normalement sersiant plus exophiles que les moustiques ages et n3 se
whhwp/bm& p-7 ee, h&,P&nn.
Ma s il est possib e toutefois que les différences observ6cn
les captures de nuit par piège lumineux à l'intérieur et les anc~;i=.l.~S le
matin dans les habitations se retrouvent entre ces dernières et les Cc?ptiires
sur homme la nuit, ceci est un point qu'if conviendrait d'8tudier d--!,i?E
une phase ultérieure. t i
-4-
I
BIBLIOGRAPHIE
COZ (J.), HAMON J.)^ VERVENT (G.), SALES (s.) et GAYRIG P.)^ WpD-
Contribution & l'étude des pièges lumineux "CDC MiniatuSe light trap"
comme moyen d'échantillonnags des pbpulations anoFhQliennes dans le
Sud-Ouest de la Haute-Volta.
Document r on6 ot yp6 Mi ss i on ORSTQM No 2 2 3/69 -0RSTOM . Bob O .
COZ (JI), 1970.-
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de sortie pour les moustiques, effectuée au village de Koumbia, daï::s
la région de Bob:-Dioulasso (Haute-Volta) de Septembre I962 å
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Document ronéotypé OCCGE NO 241 /ENT. 70- Centre Muraz, Bobo-Dioulasso.
HAMON (J.) et COZ (J.), 1966.-
Epidémiologie g6nérale du paludisme humain en Afrique occidentale
Répartition et fréquende des garasites- et des vecteurs et observations
récentes sur quelques uns des facteurs gouvernant la transmission
de cette maladie.
466. .Bull.Soc.Path.exot.., --
!
TABLEAU NOI
Résultats de cinq series de captures effectuées au piège lumineux CDC
en Septembre-Octobre-Novembre 1970 à l'intérieur de maisons du vi7lage
de Soumousso.
Les @xdes ont ét6 faites d'une part dans trois maisons de type Mossi
et d'autre part dana cinq maisons de type Bobo.
t ',. Nombre de moustiques récoltés dans
!:
3 maisons de type Nossi 5 maisons de type Bobo
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ESPECES * II I I "- I i F ! _,.
t 1 FEMELLES ;MAL&! i FmELLES ' ,SILI,Z:1S ; .. I. --..- _,--
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! A.gambiae ! 111 ! 21 ! 24 ! 23 !! 117 ! 101 ! 6, : 8 I
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! A.funestus ! 243 ! IZO ! 62 ! 51 !! 185 ! 222 ! 38 I 'I4 f
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