Emotion en poésie
10 pages
Français
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Description

Amour, émotions...
Voilà des sentiments que le lecteur connait. Mais à travers ces pages, son passé le rattrape et ce qui était caché au plus profond de son être est maintenant inscrit sur ces lignes...

Informations

Publié par
Publié le 16 septembre 2011
Nombre de lectures 235
Langue Français

Extrait

Amour Songé
D
es contes fabuleux, des contes de fées,
Voila quelles étaient mes histoires préférées.
Un prince, une princesse, un amour, un avenir.
Rien qu’à leur lecture, ces histoires me faisait sourire,
Rêver, imaginer, m’apparenter
A l’héroïne à qui je rêvais tant de ressembler…
M
ais un jour tout bascula,
Et brutalement la roue tourna.
La vie m’emporta dans ses sordides aventures
Et, avec moi, la certitude d’un bonheur futur.
Il était là, juste devant moi,
Et son sourire faisait chavirer mon être tout entier.
I
l était avec moi si attentionné,
Oui, chaque minute il me faisait rêver.
Je restais béate devant mon amour,
Devant l’être qui convoita mon cœur pour toujours,
Et qui l’embrasa, le brûla, l’enflamma,
Jusqu’à ce que mon réveil de toutes ses forces sonna!!
Saison
L
orsque arrive l’automne,
Une telle saison,
Le temps est si monotone,
Que, mélancolique, je reste à la maison.
L
orsque surgit l’hiver,
Le temps est plus glacé,
Dans la forêt je cherche du vert,
Mais en vain, il s’est envolé.
Q
uand le printemps est là,
Me promenant dans les bois,
Je contemple le monde qui s’offre à moi
Car le souvenir de tant de merveilles jamais ne me quittera.
C
’est l’été, c’est l’été!
Les vacances sont annoncées,
Départ et émotion sont au rendez-vous,
Mais les vacances en famille nous rendent un peu fous.
Ma Soeur
U
ne complicité éternelle,
La complicité fraternelle,
Un amour, un bonheur,
Le bonheur d’être sœurs.
M
a grande sœur chérie,
Je ne sais comment te remercier,
D’avoir apporté
Le bonheur à ma vie.
M
a sœur adorée,
Tu m’as tant donné,
Durant toutes ces années,
Je ne peux l’oublier.
L
’amour que tu m’a porté,
Durant toutes ces années,
A contribué, grande sœur,
Au bonheur de mon cœur.
Meilleure Amie
E
ngueulades et embrassades,
Jérémiades et rigolades,
Nous avons tant partagé,
Durant toutes ces années.
U
ne photo, un souvenir,
Une musique, un fou rire,
Ces si bons moments passés avec toi,
Crois moi, je ne les oublierai pas.
T
on cœur en chocolat,
Ma friandise préférée,
Auprès de moi,
Il a toujours demeuré.
V
oilà déjà dix ans près de toi,
A t’écouter, à te conseiller et vice-versa.
L’une pour l’autre, nous étions toujours là,
Une telle amitié jamais ne s’oubliera.
Prise de conscience
O
ui, non, papa, maman,
Tout était si simple lorsque nous étions enfants.
On était insouciants, on rigolait pour un rien,
On était tout simplement des gamins.
E
ntrés à l’école primaire,
Nous avons découvert le véritable enfer,
Amourettes et tables de multiplications,
Les voilà, les complications.
D
u collège au lycée,
Entre travail et amitiés,
Devoirs, exos, disserts et interros,
Nous avions décroché le gros lot.
M
ariage et trente-cinq heures,
Nous n’avions toujours pas trouvé le bonheur,
Mais une chose nous était plus chère que le plus beau des diamants,
La certitude d’être, chaque minute, toujours aussi vivant.
Amour ou amitié
U
n regard, un toucher,
Un sourire, un fou rire,
Des photos, tant de souvenirs,
Non, IL ne m’a jamais fait souffrir.
O
n partagea tant de secrets,
Bien vite naquit une amitié.
Mais ce si beau lien, vécu durant un délai très court,
A vite laissé place à de l’amour.
E
t mon cœur se laissait aller
A la pensée d’un amour parfait.
Mais entre nous jamais rien ne se passa.
Simple: il n’éprouvait rien pour moi.
B
ien vite il m’appris
Que son cœur était voué à ma meilleure amie.
Emprise de rage, de tristesse et de colère,
Je me demandais sans cesse « Que faire? ».
L
a réponse me fut donnée par la fée de l’amour,
De qui j’implorais une réponse nuit et jour:
Je ne devais rien faire, rien tenter,
Par crainte de briser cette si belle amitié.
Description en prose
Le soleil, se couchant derrière le vieux platane, laissait place à des ombres sans
pareille. Chacune différente des autres, amusait les jeunes enfants qui exprimaient ce
que leur imagination leur dictait. Les écrivains, derrière leur petite fenêtre, faisaient
de ces ombres, leur principale source d’inspiration.
La pelouse vierge d’été, que tant de feuilles tombées en automne recouvrait, feuilles
qui blanchissaient par la neige si fraîche d’hiver, celle qui enfin disparaissait sous les
pétales des fleurs du printemps.
Le mur recouvert de lierre grimpant, laissait le regard béat devant la hauteur de cette maison.
Les baies vitrées, fraîchement nettoyées et le parquet, récemment ciré laissait entrer la
lumière dans cet espace plein de vie.
Meubles blancs, comptoir en étain, tout y était, pour le plus grand confort de ceux qui y
vivraient.
Les pièces si spacieuses, les salles de bains si luxueuses, rien ne manquait, tout était
parfait!
Puis-je vous faire une proposition pour cette si belle maison?
Amour brûlant
J
e souhaite ressentir à nouveau cette chaleur, cette ardeur,
Ce feu qui brûlait en permanence mon cœur.
Tout ce temps passé à deux,
N’est aujourd’hui plus qu’un souvenir à mes yeux.
L
e stylo que je maintiens
Fermement entre mes mains,
Me brûle tellement les doigts
Lorsque je cercle nos prénoms de cœurs tant de fois.
L
a chaleur ressentie quand je te vois,
Fait maintenant partie intégrante de moi,
Tu a volé mais si facilement brisé mon cœur,
Qu‘aujourd‘hui je ne te vois comme mon âme sœur.
Q
uand je te vois, je ne peux respirer,
En pensant à toutes ces années à tes côtés.
Mais il n’y a pas de feu sans fumée,
Avant notre amour, il y avait autrefois de l’amitié.
Holocauste
D
es cris, des hurlements,
Adultes et enfants,
Déportés vers les camps,
Pleurent fréquemment.
E
ntassés et affamés,
Ils espèrent cauchemarder,
Mes petits et grands,
Mourront dans peu de temps.
L
es petits ne savent guère,
Que ce qui les attend, c’est toute la misère,
Ils demandent gentiment de l’eau ou du pain,
Mais un silence assourdissant va être la réponse à ces bambins.
L
orsqu’ils sont arrivés,
Que le train s’est arrêté,
Dans les chambres à gaz ils sont poussés,
Mourir là-bas, ils sont destinés.
HOLOCAUSTE EN PROSE
Pourquoi tant de haine, pourquoi cette hiérarchie raciale? Plus de soixante ans après,
le souvenir de la guerre hante corps et âmes tous ceux qui l’ont subie.
Entassés dans des wagons, la faim, la soif, la peur, les pleurs et la mort sont
omniprésents. Les parents doivent tenter, de plus, de rassurer leurs enfants, dont la
plupart tombent, comme beaucoup d’autres victimes, sans jamais un jour se relever.
La chaleur est étouffante, la fatigue est assommante, tant de haine non justifiée.
Ils arrivent, frappés ou fusillés, puis la plupart « sélectionnés » pour un aller simple
vers… la mort.
Les reverra-t-on, ces six millions de disparus, hommes, femmes, vieillards, enfants,
adolescents, qui avaient tous une vie, un passé et souhaitaient vivre un avenir?
Non.
Leur a-t-on demandé leur avis, avant de les asphyxier, avant de les brûler?
Non.
Tant de haine on justifiée…
Quinze grammes de cendres, voilà ce qu’il reste par personne de six millions d’âmes
disparues à tout jamais.
Le monde entier n’a qu’une chose à souhaiter: qu’un tel massacre ne se reproduise jamais.
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