External deficits and the dollar (R.C. Bryant, G. Holtham et P. Hooper)  Manufacturing matters, the myth of the postindustrial society (S.S. Cohen et J. Zysman)  Fighting poverty, what works and what doesn t (S.H; Danziger et D.H. Weinberg) The transformation of American industrial relations (Th. A. Kochan, H.C. Katz et RB. McKersie) What should banks do? (RE. Iitan) Perspectives on the Reagan years (J.H. Palmer)   ; n°2 ; vol.3, pg 213-232
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External deficits and the dollar (R.C. Bryant, G. Holtham et P. Hooper) Manufacturing matters, the myth of the postindustrial society (S.S. Cohen et J. Zysman) Fighting poverty, what works and what doesn't (S.H; Danziger et D.H. Weinberg) The transformation of American industrial relations (Th. A. Kochan, H.C. Katz et RB. McKersie) What should banks do? (RE. Iitan) Perspectives on the Reagan years (J.H. Palmer) ; n°2 ; vol.3, pg 213-232

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Revue française d'économie - Année 1988 - Volume 3 - Numéro 2 - Pages 213-232
20 pages

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Publié par
Publié le 01 janvier 1988
Nombre de lectures 22
Langue English
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Extrait

Jacques Mistral
External deficits and the dollar (R.C. Bryant, G. Holtham et P.
Hooper)__**__ Manufacturing matters, the myth of the
postindustrial society (S.S. Cohen et J. Zysman)__**__ Fighting
poverty, what works and what doesn't (S.H; Danziger et D.H.
Weinberg)__**__The transformation of American industrial
relations (Th. A. Kochan, H.C. Katz et RB.
McKersie)__**__What should banks do? (RE.
Iitan)__**__Perspectives on the Reagan years (J.H. Palmer)
In: Revue française d'économie. Volume 3 N°2, 1988. pp. 213-232.
Citer ce document / Cite this document :
Mistral Jacques. External deficits and the dollar (R.C. Bryant, G. Holtham et P. Hooper)__**__ Manufacturing matters, the myth
of the postindustrial society (S.S. Cohen et J. Zysman)__**__ Fighting poverty, what works and what doesn't (S.H; Danziger et
D.H. Weinberg)__**__The transformation of American industrial relations (Th. A. Kochan, H.C. Katz et RB.
McKersie)__**__What should banks do? (RE. Iitan)__**__Perspectives on the Reagan years (J.H. Palmer) . In: Revue française
d'économie. Volume 3 N°2, 1988. pp. 213-232.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfeco_0769-0479_1988_num_3_2_1339Jacques
MISTRAL
La revue des livres
(R.C. External the Bryant, Brookings deficits G. Holtham Institution, and et the P. dollar 1988) Hooper,
Manufacturing matters, the myth of the postindustrial
society
(S.S. Cohen et J. Zysman, Basic Books, 1987)
Fighting poverty, what works and what doesn't
(S.H; Danziger et D.H. Weinberg,
Harvard University Press, 1986)
The transformation of American industrial relations
(Th. A. Kochan, H.C. Katz et RB. McKersie,
Basic Books, 1987)
What should banks do?
(RE. Iitan, the Brookings Institution, 1987)
Perspectives on the Reagan years
(J.H. Palmer, The Urban Institute Press, 1986) 214 Jacques Mistral
L'Amérique, huit ans après
Avec l'élection de R Reagan en 1980, les États-Unis ont amorcé
une expérience politique que beaucoup jugent aussi signifi
cative que le New-Deal. De fait, l'Administration Reagan a sou
levé des questions fondamentales sur le rôle de l'État dans
la vie publique et sur la place des États-Unis dans l'économie
mondiale. Dans la pratique, la politique menée n'a pas toujours
été conforme aux principes, d'ailleurs hétéroclites, qui ins
piraient la « Reaganomics » ; elle a, en tout cas, bouleversé le
cours des choses. Pour bien comprendre les défis auxquels
devra faire face le futur Président, il est donc utile de dresser
aujourd'hui, à l'aide des publications venues d'outre-atlantique,
une sorte de bilan des forces et faiblesses de l'Amérique. Celle-
ci est désormais une économie largement ouverte sur le monde
et il est assez naturel de commencer par son problème exté
rieur.
« Le trou et le pendule »
C'est le sous-titre du dernier paru des ouvrages consacrés au
déficit extérieur et au dollar. Il rend compte d'un séminaire
réuni en 1987 à la Brookings Institution et livre à la fois un
diagnostic et un pronostic. En ce qui concerne tout d'abord
le passé, l'objectif du séminaire consistait à dégager, si possible,
un consensus sur les causes du déséquilibre extérieur et sur
le poids respectif des différents facteurs explicatifs. Les maté
riaux réunis dans ce but contiennent surtout un ensemble de
simulations effectuées à l'aide du bloc extérieur de plusieurs
grands modèles économétriques de l'économie américaine
(M.C.M., D.R.I., O.E.C.D.). La conclusion des experts est nette :
la capacité des équations traditionnelles à bien représenter la
dégradation du solde extérieur confirme l'origine macro-éco
nomique de ce dernier.
Comptablement, cette détérioration — 2 milliards d'ex- Jacques Mistral 215
cèdent en 1980, 140 milliards de déficit en 1986 — s'explique
surtout par l'explosion des importations non pétrolières, qui
doublent en volume entre 1980 et 1986, passant de 170 à
350 milliards de dollars-1982, alors que les exportations non
agricoles et les prix en dollars à l'importation et à l'exportation
ne varient que peu entre ces deux dates. L'amélioration de
la balance pétrolière (+40 milliards de dollars) et la réduction
des exportations agricoles (— 15 milliards) ont, au total, plutôt
limité la dégradation du solde. Économiquement, ces évolu
tions résultent pour l'essentiel de la différence des taux de
croissance en volume entre les États-Unis (+ 14,2 % entre 1986
et 1980) et le reste du monde (+ 12,5 %) d'une part, du prix
relatif des biens nationaux et étrangers d'autre part Très frap
pante est à cet égard l'ampleur de la baisse du prix relatif des
importations par rapport au produit national brut (— 30 %).
Toutefois, la comparaison des résultats des différents modèles
révèle quelques divergences d'appréciation puisque l'impact
des effets-prix varie entre moins des deux tiers et plus des
trois quarts de la dégradation totale. Voilà pour les principaux
résultats obtenus si l'on introduit toutes les vraies données
comme variables explicatives des équations d'échange exté
rieur, c'est-à-dire en équilibre partiel.
Si l'on réalise une simulation en équilibre général, en
introduisant alors comme exogènes les seules variables de
politique budgétaire et fiscale, les modèles prédisent (rétro
spectivement) une dégradation de la balance sensiblement infé
rieure à celle qui a été observée ; cela tient à une sous-est
imation générale de la réévaluation du dollar, mal expliquée
en 1984 et au début 1985. Les équations d'échanges, enfin,
livrent une dernière information intéressante en écartant beau
coup de préjugés sur la rapidité avec laquelle le retour du
dollar à des niveaux plus raisonnables aurait dû améliorer le
solde extérieur : en fait les délais de réaction sont importants
au niveau de la formation des 'prix (traduisant semble-t-il de
substantiels efforts sur les marges des exportateurs étrangers, 216 Jacques Mistral
en particulier japonais) puis de leur impact sur les volumes.
Si donc l'étude du passé ne réserve au total que peu
de mystère, que nous enseignent ces modèles pour l'avenir ?
Poussant les simulations plus avant, les experts jugent insuf
fisante la dévaluation du dollar intervenue à la mi-1987 ; surtout,
il faut craindre à partir de 1989 une nouvelle dégradation du
solde commercial (le changement de parité n'exerçant son
action qu'une fois pour toutes) dont les effets sont amplifiés
par l'alourdissement des charges d'intérêt provoqué par le
gonflement de la dette (laquelle atteint dans ce scénario 15 %
du produit national brut en 1990). Pour peu original que soit
ce résultat (que nous avions publié presque identique en 1985
dans l'ouvrage sur la crise de l'endettement international édité
avec H. Bourguinat), son impact est évidemment démultiplié
par la conjoncture où il paraît. Les auteurs critiquent l'accord
du Louvre de février 1987 parce que la réorientation des poli
tiques économiques annoncée à l'époque n'était pas suffisa
mment nette pour stabiliser le dollar au niveau qu'il avait alors
atteint. Soit. Mais au-delà, force est de reconnaître l'embarras
des économistes américains jugeant une nouvelle dévaluation
nécessaire mais non suffisante — avec les conséquences que
l'on a déjà vues — et appelant de leurs vœux une coordination
des politiques économiques que bien peu d'éléments rend
aujourd'hui plus crédible qu'il y a un an. Nulle part aujourd'hui
le fossé entre la précision dans le constat et l'impuissance dans
l'action ne semble donc aujourd'hui aussi large.
Prendre la compétitivité au sérieux
Une interrogation récurrente se développe depuis plusieurs
années déjà autour de la compétitivité ou de la menace de
désindustrialisation de l'Amérique. Deux ouvrages avaient pro
visoirement clos le débat en ripostant vertement à des idées
ou à des solutions insuffisamment étayées : R. Lawrence (Can
America compete?) avait souligné l'origine principalement
macro-économique du déficit, Ch. Schultze critiquant pour sa Mistral 217 Jacques
part les fondements i

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