La vérité des politiciens
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1 La vérité des politiciens Combien y a-t-il de vérités en politique ? Quand je parle de vérité, je pense de vérités vraies, indémontable qu’on ne peut pas regarder de gauche ou de droite. Dans le genre de constatation telle que : un jour tout le monde meurt. Clochard ou roi la mort ne rate personne. C’est une exactitude fondamentale je pense. Un homme de gauche ne peut pas dire : vous avez des idées fascistes car pour la gauche il manque dans le vocabulaire le mot : mort. Ce n’est pas vrai. Pour la gestion politico - économique d’un pays, combien des vérités existent ? Vous ne savez pas ? Il y a quelques années je me suis amusé de recenser le nombre des formations présentées dans ma circonscription. Chez nous il y en avait seulement vingt-deux, mais je sais qu’ailleurs il y en avait plus. J’ai essayé de disséquer les programmes thématiquement en utilisant la profession de foi des candidats en lice. J’ai trouvé cinq thèmes communs : l’économie, l’immigration, le chômage, l’Europe et la France. Pour supprimer le chômage les candidats nous ont donné vingt-deux vérités. Pour l’économie : seize. Pour l’immigration : douze. Pour l’Europe : treize et concernant la France : encore seize vérités. Peut-on imaginer qu’il y ait seize possibilités réelles et valables pour résoudre nos problèmes économiques ? Imaginer qu’il y ait vingt-deux solutions pour enrayer le chômage ? Ou douze possibilités concernant l’immigration ? Imaginons que le Parti Humaniste gagne les élections.

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Publié le 07 novembre 2013
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Langue Français

Extrait

         
1
La vérité des politiciens
Combien y a-t-il de vérités en politique ? Quand je parle de vérité, je pense de vérités vraies, indémontable qu’on ne peut pas regarder de gauche ou de droite. Dans le genre de constatation telle que : un jour tout le monde meurt. Clochard ou roi la mort ne rate personne. C’est une exactitude fondamentale je pense. Un homme de gauche ne peut pas dire : vous avez des idées fascistes car pour la gauche il manque dans le vocabulaire le mot : mort. Ce n’est pas vrai. Pour la gestion politico - économique d’un pays, combien des vérités existent ? Vous ne savez pas ? Il y a quelques années je me suis amusé de recenser le nombre des formations présentées dans ma circonscription. Chez nous il y en avait seulement vingt-deux, mais je sais qu’ailleurs il y en avait plus. J’ai essayé de disséquer les programmes thématiquement en utilisant la profession de foi des candidats en lice. J’ai trouvé cinq thèmes communs : l’économie, l’immigration, le chômage, l’Europe et la France. Pour supprimer le chômage les candidats nous ont donné vingt-deux vérités. Pour l’économie : seize. Pour l’immigration : douze. Pour l’Europe : treize et concernant la France : encore seize vérités. Peut-on imaginer qu’il y ait seize possibilités réelles et valables pour résoudre nos problèmes économiques ? Imaginer qu’il y ait vingt-deux solutions pour enrayer le chômage ? Ou douze possibilités concernant l’immigration ? Imaginons que le Parti Humaniste gagne les élections. Ils accorderont tout de suite le droit de vote et le droit d’être élu aux étrangers, la santé et l’éducation deviendront gratuites, s’installeront la cogestion et la redistribution des bénéfices dans les entreprises. Pour Lutte Ouvrière ou ceux qui remplace, il faut réquisitionner sans indemnités les sociétés qui licencient, supprimer le secret bancaire, annuler les dégrèvements fiscaux, les aides directes et indirectes pour le patronat, installer les transports gratuits en ville. Pour le Parti Communiste : relancer la production et les services, nationaliser les secteurs clés de l’économie. Il y a des vérités comme mille euros de plus pour le SMIC payé par les profits versés aux actionnaires et il leur reste encore 90 % de bénéfices. Alors nous pourrions augmenter encore de mille euros les autres revenus à concurrence de 3000 euros pour relancer l’économie. Bloquer les prix, supprimer la pauvreté en multipliant par quatre l’impôt sur la fortune. La retraite pour tout le monde à 60 ou 55 ans (sauf les syndicalistes et les politiciens !). Renforcer le Service Public en diminuant le chômage de 700.000 personnes par an, pour que les nouveaux agents puissent fonder une famille et se multiplier dans les locaux surchauffés vus, qu’ils seront inutiles à autre chose. Le délire magnifique des communistes et d’autres gauches et extrêmes gauches, qui en 70 ans de socialisme communiste en Russie étaient incapables de produire assez de casseroles pour satisfaire pleinement les ménagères Russes. Lhorreur monsieur ! Vingt-deux ou 32 « vérités e»s,  spirgonpiofiseitnito n2s2.  oÊu s3-2v omensonges ! Une chance que nous n’ayons pas choisi les plus délirant te us étonné que le plus grand parti politique en France soit le parti des abstentionnistes ? Enfin, combien y a-t-il des vérités en politique ? Vous conviendrez avec moi qu’il n’y a pas, qu’il ne peut pas y en avoir 36 ! Je n’ose pas dire qu’en politique existe une vérité quasi absolue à l’image des sciences exactes. Mais il existe certainement une approche au plus près de la réalité, aux contraintes de la réalité fluctuante. Tout le monde peut avoir ses idées sur toutes les questions de l’existence, naturellement.
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Une grande partie de ses idées sont erronées, et cela aussi est naturel. Les hommes sont différents, et l’approche des problèmes est distincte aussi parce qu’ils sont tiraillés constamment par l’influence de leur environnement. Les idées se décantent. Grâce à cette purification se forment les grandes idées véhiculant des tendances générales que nous appelons gauche-droite. Ou en affinant : idées socialistes et idées libérales. Nous avons la chance car, nous pouvons connaître la réalité socialiste. Nous disposons d’exemples historiques, d’un recul assez long dans le temps pour juger sur pièce. Et nous savons que le socialisme ne marche pas. N'empêche : il y a encore et il y aura toujours des hommes et des femmes fascinés par l’idée même ! Par l’indéniable beauté idéaliste d’un système basé sur la camaraderie, le volontariat, l’entraide, le sentiment de ruche où tout le monde trouve sa place. L’individualisme mort, le sentiment collectif dominent la vie. La collectivité assure les besoins et la tendance est paradisiaque : l’homme retrouve le Paradis perdu après la disparition de l’État et les contraintes des lois économiques mystérieuses et incompréhensibles. Qu’il y ait un Parti Socialiste, imaginant qu’il soit possible de faire un socialisme à la française, ou à l’italienne, ou à l’allemande selon le pays, c’est normal. Qu’il y ait un Parti Communiste qui partout ailleurs change de nom pour éviter la référence historique, sauf chez nous ; cela est acceptable aussi parce qu’ils continuent d’imaginer la possibilité de corriger les « erreurs » du passé. Des « erreurs » inhérentes au système. Ce qui est anormal, c’est l’existence de l’extrémisme. Il est en bordure de la société, il est marginalisé par ses idées : tout et tout de suite. Nationaliser tout, confisquer tout, le prolétariat en s’emparant du pouvoir écrase la bourgeoisie. Le prolétariat donnera du travail à tout le monde, donnera une habitation à tout le monde, assurera la gratuité des transports, l’enseignement, la santé et installera un monde de lumière. L’absurdité de leurs idées n’a de pareille que leur fanatisme et leur renoncement à vivre normalement en acceptant la réalité. Ils vivent dans une grisaille d’esprit, ils sont des êtres déchirés et écorchés entre leurs rêves, leurs désirs et la réalité. Ces hommes ont offert leur existence en holocauste à une cause perdue d’avance, mais ils espèrent toujours, et ils transmettent leur éternel mécontentement à d’autres insatisfaits. En face, il y a le libéralisme, fille d’un capitalisme sauvage et dur, reconnaissons-le : inhumain. Il assure la liberté de penser, de l’entreprendre. Le succès et l’argent ne sont pas honteux dans le libéralisme. Ils laissent s’épanouir l’individu dans les deux sens : le bien et le mal. L’individu s’accomplit. Ses désirs, ses rêveries les plus folles sont réalisables et deviennent réalité s’il paye le prix : le travail. L’individu peut devenir inhumain car pour gagner, il faut écarter, il faut écraser les concurrents. C’est un système concurrentiel. Chacun lutte pour son bonheur, réussir individuellement. Il n’attend pas l’aide de la collectivité, il est toujours en compétitivité avec les autres individus. Dans le libéralisme les arts, les sciences, la pensée se développent. Il y a souvent des pousses sauvages comme sur les arbres, mais ses égarements artistiques, scientifiques et philosophiques disparaissent car ils s'avèrent ou bien trop excentriques, ou bien trop manichéens. Dans le libéralisme on retrouve les deux extrêmes : la richesse inouïe ou la misère indescriptible. La misère est assurée pour ceux qui sont fondamentalement ratés, et le bien-être et la richesse sont pour ceux qui sont capables de fournir des efforts ou ceux qui sont des génies dans leur spécialité. Une petite moitié des Français est conquise par les idées socialistes, et l’autre petite moitié par le libéralisme. Les restants sont en expectative : ils attendent de voir ce que peuvent donner l’un ou l’autre. Volontairement je ne parle pas de l’extrême droite qui est socialiste sans oser l’avouer. Nous avons tendance à oublier que les nazis s'appelaient — national-socialiste, NSDAP : parti
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des travailleurs allemands national-socialiste. Leur différence fondamentale avec les bolcheviques fut le nationalisme, au lieu de l’internationalisme. Les ennemis des nazis étaient le capitaliste ploutocrate juif, et les ennemis des bolcheviques étaient le capitaliste bourgeois et l’aristocratie. Leur couleur de rassemblement était le rouge comme par hasard, l’emblème de la révolution. Si on choisit au cours d’une élection en France entre deux « vérités » au mieux, cela pourrait être acceptable. Ce sera encore la situation la plus parfaite dans l'imperfection. Mais autoriser la participation des extrémistes, ceux, qui n’ont pas la moindre chance d’obtenir le pouvoir légalement, est une aberration. C’est une bévue encouragée et non désintéressée. Nos législateurs au nom d’une démocratie mal digérée et mal comprise disposent généreusement de l’argent des contribuables. Depuis 1 9l9É5 il ny sae  psluubs sdtiet ufei neat nfcienamnecnet.s  Edte cs epttaer tims apnanre l epse rdmoents  àd ne'si menptorretper iqsuees.l  gCueigstn loel public, c-à-d tat qui de se présenter en trouvant au moins 50 amis candidats. Ces candidats toucheront proportionnellement au nombre des voix récoltées au premier tour, sans un nombre minimum. Par exemple, E. Joly, N. Arthaud, Ph. Poutou, N. Dupont-Aignan et J. Cheminade avec moins 5 % des voix, ont encaissé 800.423 € ! Ces candidats avaient autant de chance de gagner l’élection présidentielle qu’emporter le gros lot d’Euromillions. En 2012 l’élection présidentielle et législative a coûté pour 65 millions français environ 6.15 € par contribuable. Le mépris des Français, le mépris des contribuables français, gaspillage inutile en se cachant sous la liberté démocratique. Voici l’explication des quelques douzaines de « vérités », de publicité mensongère rétribuée et non interdite. Des « vérités » qu’il fallait digérer, et supporter pendant les élections. Voilà le pourquoi ? L’argent roi pas si répugnant aux yeux de certains qui s’éructent sans cesse contre l’argent roi et les capitalistes. roit – l olit valeurs rÉétpat Ebdtle ij cdernotite.n Ldse  dpiacrtlaetre  dudrea  anlus tÉlotera itsm edo ecn edd e cest leÉs tapt dei cdiens en parlent souvent, « deets pensent u aines. » Partout roit. Même les pires dictatures sont un ce qui est autorisé. La Chine aussi est quun ilÉ tfaatu td ep ednrsoeitr  eett  sdeilroe ne tl eluerss  cliotiosy ielns s aduitsoerinst ent ou non une manifestation sur la place de Tienanmen. Même la Corée du Nord. Et si vous manifestez sans autorisation, on vous écrase tout simplement car ils défendent les citoyens des idées qu’ils jugent subversives. Et moi par nature toujours susceptible, je smoeu p«çoÉntante  dteo udjroouitr s»  leets  « gveanlse,u rles politiciens, rqéupaunbdl ijcea liense se. n»t eCnadrs  cshe egz anrgoaursi sile rn dye sp ams odts Éctoatm de dro it ! Partout dans le mondes oÉu traditions l tat de droit signifie le respect des lois édictées par les autorités de l’État ! Ne discourons pas pour savoir si ces lois sont démocratiques ou pas. L’essentiel, c’est de faire respecter ces lois. L’habit est secondaire. Tout dépend des intérêts locaux et des particularités. Et nous, nous ne faisons pas respecter nos propres lois. Il est interdit de rentrer clandestinement, sans papiers chez nous. Et nous avons des centaines de milliers de clandestins. Quand la police les rattrape, quelques jours plus tard ils sont libérés car il est impossible de les expulser quand nous ne connaissons pas leur provenanc el.e sL erse laAnnçgolaniss  dlaesn sg laar dneanttu reen.  Vproiislào,n l taÉntta tq due ils navouent pas leur origine. Nous les libérons et droit à la française ! Je comprends parfaitement bien les raisons pour lesquelles on répète : « l’État de droit ou lÉetsa tt rraeditions réep uetb lriecsapineects.é .»  LIl ne reste plus aux électeurs quà croire quils vivent dans un spectabl es électeurs oublient l’essentiel : ils sont dirigés par la même équipe, par les mêmes illusionnistes, les mêmes politiciens interchangeables depuis toujours, qui veulent garder à tout prix le pouvoir et ses privilèges.
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