Mat 351riel de cours

Cbunzemeier

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• Publié par: Nesur
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• Langue: Français

Extrait

1

Matériel de cours sur le sujet

Sommaire

Introduction

1. Objectifs

2. Matériel d‘introduction

3. Informations

4. Pourquoi pas à l’école?

5. Résumé

6. Que faire?

Introduction

Le matériel de cours présenté ici est mis à libre disposition des enseignants.

Merci de mentionner la source sur toute photocopie.

Le matériel a été sélectionné selon les critères suivants:

-

Le degré de difficulté : le matériel est prévu en partie pour le secondaire I

, en partie pour le secondaire II (cf. tableau du matériel ci-après).

-

Le matériel est conçu en fonction de différents niveaux d’abstraction.

Outre des textes et des statistiques transmettant des informations

générales, vous trouverez également des informations concrètes sur

chaque pays ou région. Les types de texte sont également différents.

-

Le matériel est composé de textes tirés de films (références) ainsi que

de cartes et de statistiques.

-

L’indication des sources peut servir à traiter d’autres sujets de ce

domaine avec les élèves, notamment sur Internet. Vous y trouverez

aussi facilement d’autres outils pour le cours.

Tableau récapitulatif du matériel

Niveau

S1

S2

1. Introduction Vidéos

x

2. Introduction Interview F.S.

x

x

3. Introduction Interview Y.D.

x

x

4. Introduction Interview MBT

x

x

5. Rapport mondial de suivi 2010

x

6. Seuil de pauvreté

x

x

7. Lakshmi, ouvrière, 15 ans

x

x

8. Inde: école plutôt que travail des enfants

x

9. Les parents payent

x

x

10. Taux de scolarisation garçons/filles

x

11. Évolution du taux de scolarisation au Mali

x

x

12. Différences régionales au Mali

x

13. Vidéo: Amal

x

x

14. Résumé

x

15. Que faire?

x

x

2

Remarques sur le matériel

1. Vidéos d’introduction: Il s’agit de vidéoclips de l’UNESCO avec un

commentaire en anglais et en allemand. Ils montrent de manière

impressionnante les difficultés des rapports avec l’école dans les pays

africains.

2. -

4. extraits d’interviews avec le personnel enseignant du Mali. Il s’agit

d’informations émanant d’enseignants. Ceux-ci montrent certains

problèmes que nos jeunes pourraient ne pas connaître: des écoles en

terre glaise, le travail des enfants, le mariage précoce des jeunes filles.

5.

L’extrait du rapport mondial de suivi 2010 donne une vue générale des

messages qui ont déjà été mentionnés en partie dans l’introduction.

Fournit des liens Internet. Le rapport général n’est toutefois qu’en

français ou en anglais.

6. La pauvreté joue un rôle important lorsque l’on s’interroge sur les raisons

du manque de fréquentation de l’école. La carte montre nettement les

différences importantes entre les régions du monde.

7. L’histoire de Lakshmi concrétise le dilemme entre le travail des enfants et

l’école; en tant que particularité indienne, on mentionne le fait que le père

de la mariée doit payer le mariage de ses filles. Le jour du mariage, des

centaines de personnes participent à la fête qui dure plusieurs jours.

8. Vous trouverez ici une documentation détaillée sur le conflit entre le

travail des enfants et l’école en Inde.

9. La pauvreté et le paiement de la scolarité et des fournitures scolaires

sont fortement liés. Nos jeunes sont peu conscients du fait que la gratuité

de l’école et des fournitures scolaires qu’ils connaissent, n’existe pas

dans de nombreux pays.

10.

Les taux de scolarisation de certains pays africains au niveau primaire

montrent à la fois de nettes différences entre les Etats et aussi entre filles

et garçons.

11. Ces taux de scolarisation sont instables, mais se sont véritablement

modifiés depuis ces dernières années. Au Mali, ainsi que dans d’autres

Etats africains, les différences entre filles et garçons se sont réduites à

l’école primaire.

12. Les différences régionales de scolarisation sont un autre problème,

illustré ici encore par l’exemple du Mali. Les taux sont très bas, surtout

dans les régions à forte population nomade et les disparités entre les

sexes sont importantes.

13.

Vidéo pour illustrer la situation des filles à l’école.

14.

Essai de résumé avec répétition des obstacles à la scolarisation les plus

importants.

15.

Possibilités existant pour promouvoir la campagne mondiale pour

l’éducation.

1.

Objectifs:

1. Informer les élèves sur le fait qu’aujourd’hui encore 70 millions d’enfants ne

peuvent pas fréquenter l’école et en donner les causes.

3

2. Montrer le rôle que jouent les aspects financiers pour le développement et

l’amélioration des écoles dans les pays du Sud.

3. Expliquer les objectifs de la campagne mondiale pour l’éducation et découvrir

les possibilités personnelles d’un engagement.

2. Matériel d’introduction:

Matériel 1

2.1.

Vidéos, en anglais (

www.unesco.org/en/efareport/reports/2010-

marginalization

)

sous « other related ressources », rubrique « Vidéos » sur le

Kenya et en général sur la situation de l’éducation.

Français:

sur

www.unesco.org/archives/multimedia/index.php?s=films&id_page=38&patter

n=education%20for%20all

: cliquer sur « A l’école des coins de rue. »

2.2. Textes:

Extraits d’interviews avec des enseignants du Mali (région Nioro du Sahel et

Djèma) sur les problèmes rencontrés à l’école:

Matériel 2:

« La taille de nos salles de classe est déplorable. Elles sont très petites. De

plus, nous rencontrons des difficultés avec les parents et les élèves. Les

parents ne connaissent pas vraiment les avantages de la formation scolaire;

s’ils les connaissaient, ils changeraient de comportement face à l’école. Les

parents ne pensent pas à construire de nouvelles salles de classe. Le manque

de classes est un véritable problème pour nous. En raison du manque de place,

peu d’élèves peuvent venir à mes cours. Nous devons tout d’abord construire

de nouvelles classes avant de pouvoir recruter plus d’élèves. »

F.S. du M., 29 juillet 2009

Matériel 3:

Question : Avez-vous des problèmes avec les parents qui ne veulent pas

envoyer leurs enfants à l’école?

Y.D.: Oui, il y a des problèmes avec les parents. Il y a tant d’enfants dans le

village … Lorsqu’on voit que dans la classe 2 il n’y a que 40 enfants et 50

enfants dans la classe 1, je trouve que c’est peu. … Mais je pense qu’on

commence doucement à reconnaître la valeur de la formation, l’importance

d’une école dans le village. Ici à N., il y a tant d’élèves et dans le village on ne

trouve pas ce nombre d’élèves.

Question : Quelles en sont les raisons?

Y.D.: Je pense que tous les parents n’ont pas encore compris l’importance de la

formation. Il faut les sensibiliser de loin au fait que si un enfant a commencé

l’école, il ne doit pas s’arrêter. Il faut les motiver, les sensibiliser au fait qu’ils

doivent vraiment venir à l’école. Selon la mentalité des parents, l’école apporte

un certain retard : à l’âge de cinq ou six ans, ils doivent travailler dans les

champs et se marier à 18 ou 19 ans.

Y.D. du N., 27 juillet 2009

4

Matériel 4 :

« Les gens de A. n’accordent aucune importance à l’école. Les enfants aiment

aller à l’école mais les parents les en empêchent. Ils marient les filles entre 12

et 15 ans et les filles quittent l’école pour se marier… J’avais 20 élèves dans la

classe, 3 ont quitté l’école. Une fois, j’ai essayé de ramener un garçon à l’école.

Dans sa famille, son frère aîné m’a expliqué qu’il était en train de restaurer la

maison avec de la terre glaise. On ne donne pas d’importance à l’éducation -

mais d’autres parents forcent leurs filles et leurs fils à aller à l’école… Ici de

nombreux garçons quittent très tôt l’école et partent avec leurs parents ou leurs

proches … Ce qui m’intéresse, c’est la formation des filles. Elle contribue au

développement de la famille et aussi de la société. Aujourd’hui, de plus en plus

de filles restent à l’école, même si elles sont mariées. »

M.B.T. de A., 31 juillet 2010

3.

Information: Rapport mondial de suivi de l’Education pour tous 2010 de

l’UNESCO

Matériel 5:

« Le rapport mondial de suivi 2010 met en garde : les conséquences de la crise

financière internationale menacent des millions d’enfants dans les pays les plus

pauvres du monde de ne pas pouvoir accéder à l’éducation. Selon le rapport,

72 millions d’enfants ne fréquentent pas l’école. La baisse de la croissance

économique, l’augmentation de la pauvreté et les considérables contraintes

d’économies mettent en danger les progrès de ces dix dernières années. Le

rapport estime qu’il manque 16 milliards de dollars-US par an pour que l’objectif

« Éducation pour tous » en 2015 soit atteint.

Le rapport mondial actuel de suivi montre quelques succès importants des dix

dernières années. Ceci contrecarre le préjugé selon lequel les pays en voie de

développement sont incapables de faire des progrès rapides dans l’éducation.

Mais dans l’ensemble les progrès sont lents pour pouvoir atteindre le but d’une

formation primaire pour tous les enfants d’ici 2015. Le rapport critique l’échec

des gouvernements face à la lutte contre les inégalités extrêmes dans le

système éducatif ainsi que l’absence des moyens nécessaires de la part des

donateurs.

Dans le monde, près de 72 millions d’enfants du primaire … ne vont pas à

l’école. Si les tendances actuelles se poursuivent, il y aura encore en 2015 56

millions d’enfants du primaire qui ne recevront aucuneéducation. Le rapport met

en évidence que la pauvreté est l’une des raisons importantes de la

discrimination dans la formation. Dans le monde, 1,4 milliard de personnes

vivent avec moins de 1,25 dollar-US par jour. Les frais de scolarité

concurrencent très souvent les dépenses… comme les dépenses de santé et

d’approvisionnement alimentaire. Le rapport souligne d’autre part que la

disparité entre les sexes reste encore très ancrée dans le système scolaire – en

Afghanistan par exemple pour 100 garçons qui vont à l’école, il n’y a que 63

5

filles. Le nombre d’analphabètes adultes s’est également très peu réduit, ils

sont actuellement 759 millions, dont pour deux tiers des femmes.

Une conclusion centrale du rapport mondial de suivi 2010 est que la

communauté des donateurs a jusqu’ici échoué à tenir la promesse faite en l’an

2000. Selon elle, tout pays qui s’engage à atteindre l’objectif « Éducation pour

tous » ne doit pas échouer en raison de moyens financiers. Le rapport estime

que les pays à faible revenu peuvent trouver 7 milliards de dollars-US

supplémentaires par an, ou 0,7% de leur produit intérieur brut pour l’éducation.

Mais il reste alors un vide financier de 16 milliards de dollars-US par an pour 46

pays à revenu faible pour atteindre l’objectif « Éducation pour tous ». Le rapport

demande au secrétaire de l’ONU d’organiser une conférence des donateurs de

premier ordre en 2010 pour combler ce vide.

Le Rapport mondial de suivi conçu par une équipe d’experts indépendants à la

demande de l’UNESCO présente chaque année un rapport intermédiaire des

objectifs atteints d’une « Éducation pour tous » qui a été conclus à Dakar en

2000 lors du forum de l’éducation mondiale: Aménager la promotion et

l’éducation du jeune enfant,l’école primaire pour tous les enfants, assurer les

besoins d’apprentissage des adolescents et des adultes, diminuer de moitié le

taux d’analphabètes parmi les adultes, l’égalité des droits entre les sexes et

l’amélioration de la qualité del’éducation. Ces six objectifs doivent être atteints

dans le monde entier d’ici à 2015. »

Source:

www.unesco.de/efareport.html

(le 16.03.2010)

4. Pourquoi pas à l’école?

Matériel 6:

4.1.

Pauvreté

Part de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté ($ 1.25 /jour)

6

Source:

http://en.wikipedia.org/wiki/File:Percentage_population_living_on_less_than_$1

(17.03.2010)

Comment la pauvreté est-elle vécue ?

Matériel 7:

Lakshmi, ouvrière, 15 ans, Inde:

« Mon nom est Lakshmi, j’ai 15 ans et je viens de Hyderabad en Inde. Ma

famille a toujours vécu à la campagne. Mais lorsque mes soeursont grandi, ce

fut difficile pour mes parents de réunir l’argent pour leur mariage. Alors nous

sommes allés en ville. Ici nous travaillons toute la journée et nous n’allons plus

à l’école. Nous n’avons plus d’amis.

Je fabrique des pièces pour réfrigérateurs. Je dois rester debout toute la

journée et beaucoup me concentrer, c’est pourquoi je suis souvent fatiguée et

j’ai des vertiges. Je gagne environ 800 roupies (22 Sfr.) par mois, c’est juste

assez pour payer le loyer et l’électricité. Je suis contente d’aider ma famille.

Mais pourtant je n’ai pas arrêté d’apprendre. Tôt le matin il y a des cours sur

Teen Channel. Pour cela je dois me lever à 4h30, mais comme nous n’avons

pas de réveil, c’est difficile de se réveiller à l’heure. … Ma soeur Vaja a 11 ans

et elle fait le même travail que moi. Mon autre soeur Aluvelumanga a 13 ans et

elle emballe des graines de légumes pour l’exportation. … Des millions

d’enfants et d’adolescents en Inde doivent arrêter l’école pour trouver du travail

parce que leurs parents ne peuvent pas payer les frais de scolarité ni la

nourriture. Le salaire de ces enfants signifie la survie des parents. Le travail est

souvent dangereux et les journées de travail très longues. »

Source: Uellendahl Fiona et al.: « Hand in Hand für Bildung. Gleiche Chancen

für Alle! » Pack complémentaire pour les actions 2008, Berlin 2008, S. 34

Matériel 8:

Sur le thème, voir également: « Indien: Schule statt Kinderarbeit, Südwind,

2006 »,Informations complémentaires, 71 pages, Nr. art 1.1.8079 par la

Fondation Education et Développement, prix de vente Fr. 12.–

« Dans le monde, des millions d’enfants travaillent encore toujours dans

l’agriculture, l’industrie et le ménage, souvent dans des conditions difficiles, et

sont mal payés. A l’exemple de l’Inde, ce livre montre comment et pourquoi les

enfants travaillent et les possibilités qui existent pour qu’ils puissent aller à

l’école en dehors de leur travail. »

Source:

www.globaleducation.ch/globaleducation_de/pages/AN_Ln/AN_Ln_118079

7

4.2. Les parents paient pour l’école

Matériel 9:

« Au début de l’année scolaire, 754 enfants se sont inscrits à l’école primaire de

Inski

dans la capitale Kinshasa (République Démocratique du Congo). Après

trois mois, il n’y avait plus que 516 enfants. La directrice de l’école, Madame

Marie Rose Mbimba, explique: « Le problème réside dans les difficultés

financières des parents. Ceux-ci ne peuvent pas payer les frais de scolarité car

beaucoup d’entre eux sont au chômage. » (...) Les parents paient en moyenne

65 dollars pour la scolarité d’un enfant pendant une année. Cette somme

permet à l’école de payer une partie du salaire des enseignants, l’entretien de

l’école et d’autres frais annexes. Une famille congolaise typique gagne env. 140

dollars par an. Il n’est donc pas possible aux parents d’envoyer tous leurs

enfants à l’école. »

Source: Bloeman Shantha: La faiblesse des taux de scolarisation incitent à

investir davantage dans l'éducation en République démocratique du Congo

2009. In:

www.unicef.org/french/infobycountry/drcongo_51031.html

(18.03.2010).

Vidéo en anglais disponible en supplément.

Vous trouverez ci-après d’autres matériels sur ce thème.

4.3. Taux de scolarisation garçons-filles dans plusieurs pays africains

Matériel 10:

Part en % des enfants en âge scolaire allant à l’école en 2008

Pays

Garçons

Filles

Sénégal

Prim*

Sec**

72

23

72

18

Mali

Prim

Sec

70

23

56

17

Togo

Prim

Sec

82

30

72

14

Burkina Faso

Prim

Sec

52

17

42

15

Ghana

Prim

Sec

75

45

75

45

Guinée-Bissau

Prim

Sec

53

11

37

6

République

dém. du Congo

Prim

54.8

48.6

8

Niger

Prim

Sec

44

12

31

7

Tchad

Prim

Sec

71

16

50

5

Éthiopie

Prim

Sec

74

37

69

24

Source: /www.unicef.org/french/infobycountry/ Chiffres pour 2008

* Prim: de la classe 1 à 6; ** Sec: de la classe 7 à 9.

4.4. Évolution des taux de scolarisation au Mali %

Matériel 11:

Garçons

Filles

1998

47.9

32.6.

2002

68.5

49

2008

70

56

Source:

www.unicef.org/french/infobycountry/mali_statistics.html

Vous trouverez de telles données pour tous les pays sur le site de l‘UNICEF.

4.5. Inégalités régionales

Matériel 12: Inégalités régionales des taux de scolarisation à l’exemple du Mali

pour 2005/06

Région

Caractéristique de la

région

Taux de fréquentation de

l’école en %

Garçons

Filles

Total

Bamako

Capitale, Soudan

91.5

92.2

91.8

Gao

Sahara/Sahel, en partie

nomades

72.1

59.9

65.9

Kayes

Sahel, en partie nomades

71.0

44.6

57.4

Kidal

Sahara, en partie

nomades

36.9

28.6

32.6

Koulikoro Sahel/Soudan

70.8

49.5

60.0

Mopti

Sahel

44.4

41.2

42.7

Ségou

Sahel/Soudan

61.5

44.6

52.6

Sikasso

Soudan

55.8

40.9

48.2

Tombouc

tou

Sahara

54.4

45.4

45.5

Soudan: Régions au Sud avec plus de 1000 mm de précipitations par an

Sahel: Entre moins de 1000 à 300 mm

Sahara: Moins de 300 mm

9

Source:

http://www.education.gov.ml/spip.php?article7

Dans de nombreux pays africains, il existe encore de grandes inégalités entre

les régions citadines et les régions rurales. En République Démocratique du

Congo (RDG), par exemple, près de 76% des enfants fréquentent l’école dans

la capitale Kinshasa, dans les provinces rurales comme Kivu-nord, il n’y a que

30%, à Kivu-sud 38%.

Source: www.afrik.com/article12309.html (18.03.2010).

4.6. Pourquoi les garçons vont-ils plus à l’école que les filles?

Matériel 13:

Courte vidéo de 17 minutes (Films pour un monde): La jeune Amal, âgée de

douze ans, vit au Maroc à la campagne. Chaque matin, elle se lève avant le

lever du soleil avec son frère pour aller à l’école située à plusieurs kilomètres.

L’écolière courageuse n’a qu’un seul objectif : elle voudrait à tout prix devenir

médecin. Mais un jour, sa mère lui a dit qu’elle devait rester aider à la maison et

qu’elle ne pouvait plus aller à l’école. Attristée, Amal accepte son destin. Le film

traite par des photos prenantes, l’accès inégalitaire à la formation et les

conséquences du rôle figé des sexes pour le futur des jeunes filles.

Source:

www.filmeeinewelt.ch/deutsch/pagesnav/framesE4.htm?../pages/KA_.htm&KA

5. Résumé

Matériel 14

Les filles de familles pauvres et de régions rurales ne sont souvent pas

scolarisées. La disparité des filles, la pauvreté et une vie dans des régions

reculées sont souvent des obstacles à l’entrée à l’école. De plus, ces facteurs

s’influencent mutuellement. A cela peuvent s’ajouter encore d’autres facteurs,

comme :

-

La langue des enfants, qui n’est pas celle de l’école

-

Les enfants appartiennent à une minorité ethnique

-

Les enfants souffrent de handicaps physiques ou mentaux

Non seulement accéder à l’école, mais aussi y rester sont un sérieux défi. Pour

des millions d’enfants, la voie d’accèsau système scolaire est semé

d’embûches, dangereux et de courte durée. Dans la moitié des pays

africainssub-sahariens, de l’Asie du Sud et de l’Asie de l’Ouest, près d’un

enfant sur trois quitte l’école primaire avant la fin (à Djèma au Mali, par

exemple, (2009) 16 226 enfants ont fréquenté la classe 1 à 6 de l’école primaire

publique (62.84% de garçons et 37.16% de filles) ; seulement 2 111 enfants ont

fréquenté les classes 1 à 6 (80.43% de garçons et 19.57% de filles). Les

raisons de cette interruption de l’école sont les suivantes:

-

Mariage précoce des jeunes filles (à partir de 12 ans)

10

-

Aide des enfants aux tâches familiales et pour les travaux agricoles ou

dans l’industrie

-

Démotivation par la répétition des années scolaires

-

Chemin de l’école long, pas de cantine à l’école

-

Frais de fournitures scolaires, éventuellement frais de scolarité

-

Les enfants n’arrivent pas à faire la transition au niveau secondaire I.

En Asie du Sud et en Asie de l’Ouest, 83 écolières sur 100 écoliers fréquentent

le niveau secondaire I, en Afrique au sud du Sahara, elles ne sont que 79 sur

100. Malgré le taux croissant de scolarisation, la part des filles a diminué dans

cette région entre 1999 et 2005.

Sources: L’éducation pour tous Bonn, 2008. Résumé, p.11 et suivantes, voir

aussi: L’éducation pour tous, 2010 résumé p.7 et suivantes (résumé et

compléments par Daniel V. Moser).

6. Que faire?

Matériel 15

1 But – Éducation pour tous -

action mondiale pour la coupe du monde

de football 2010

Jouer au foot pour un monde meilleur? Est-ce possible ? Mais oui ! Avant la

coupe du monde de football qui se déroulera du 11 juin au 11 juillet en Afrique

du Sud, nous voulons trouver 30 millions de personnes dans le monde pour se

mobiliser avec la campagne mondiale pour l’éducation et la FIFA afin que tous

les enfants puissent aller à l’école. La campagne est soutenue par des

personnalités telles que Gary Lineker, Thierry Henry,

Nicolas Anelka, Hillary

Clinton, Sepp Blatter et bien d’autres.

Le Réseau Suisse Education et Coopération Internationale (RECI), qui est

membre de l’organisation de la Campagne Mondiale pour l’Education, soutient

activement cette semaine d’action. Notre slogan commun est: « 1but –

Éducation pour tous ». Car l’éducation combat la pauvreté.

Chaque voix, chaque action compte! C’est à peine pensable, mais 75 millions

d’enfants dans le monde ne peuvent pas aller à l’école. Ce chiffre correspond à

tous les enfants d’Europe de l’Ouest et des États-Unis réunis. La plupart d’entre

eux vivent dans des pays pauvres. Sans éducation ils n’ont aucune chance

d’échapper à la pauvreté. Nous ne trouvons pas cela normal! Et vous?

1. Vous pouvez tous aider, faire quelque chose:

Donnez votre voix sur

www.join1goal.org

, pour soutenir « 1 BUT-Éducation

pour tous ». Faites passer le message!

2.

Devenez un membre de l’équipe! 1:0 pour l‘éducation!

11

Nous voulons organiser du 19 au 24 avril (ou plus tard) des semaines d’actions

autour du sujet de la Coupe du monde de football 2010. Allez chercher la

campagne éducative dans votre établissement. Quelques idées d’actions :

-

Faire des leçons sur le thème de l’éducation (documents en ligne sur

notre site internet dans quelques jours)

-

Inviter des joueurs de football

-

Organiser des tournois de foot

-

Prendre des photos sur le thème

« 1 BUT »

Par ces actions, nous voulons ouvrir la voie pour combattre la pauvreté et

rappeler aux politiques leur promesse d’investir plus d’argent dans la

scolarisation de tous les enfants.

Vous trouverez de plus amples informations sur: www.join1goal.org et

www.reseau-education-suisse.ch

Renseignements: Daniel V. Moser-Léchot, Steigerweg 26, 3006 Bern

[e-mail]

Secrétariat RECI: c/o

Enfants du Monde, Ch. Auguste-Vilbert 14 CH-1218

Grand-Saconnex,

[e-mail]