INDIGNES IVOIRIENS,JE VOUS SALUE DANS LE SILENCE
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INDIGNES IVOIRIENS,JE VOUS SALUE DANS LE SILENCE

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La finale perdueAlassane Présidence de lapar les léphants,Ouattara et les CEDEAO ouou le mauvais etFRCI, fauteurs l’histoire de lainutile procèsde troubles poutre et de la fait au peuple desociaux paille Côte d’IvoireINDIGNÉS IVOIRIENS, JEVOUS SALUE DANS LE SILENCEcontact@deboutciv.infoSOMMAIRE 2 EDITORIAL 3 icolas Sarkozy dont Laurent la gauche ou vice versa, c’est blanc bon- sont les deux seuls candidats à cette élec-Gbagbo parlait en disant « Depuis net, bonnet blanc. Au vu de cette machi- tion présidentielle française à avoir con-N que Chirac est parti je dors tran- nation machiavélique, comment pourrir la damné avec fermeté les errements deNOTRE ÉQUIPEquille … » est en effet la face visible d’un Campagne de Nicolas Sarko ? Sarkozy. Tandis que Hollande, Aubry, De-système sans cœur et sans visage. Celui lanoe et plusieurs personnalités de lades maîtres du monde, celui de la mondi- Après avoir pris conscience que ce n’est gauche bien-pensante ont applaudi leDirecteur de publication alisation néo libérale initiée par les élites pas un individu mais bien le système des nouvel ordre fasciste de M . Sarkozy enKADENGUE CISSE maçonniques et coiffée par les illumi- élites mondialistes que nous combattons, Côte d’Ivoire et en Lybie; nouvel ordre es-natis.

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Publié le 21 février 2012
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Licence : Tous droits réservés
Langue Français
Poids de l'ouvrage 18 Mo

Extrait

Alassane Ouattara et les FRCI, fauteurs de troubles sociaux
Présidence de la CEDEAO ou l’histoire de la poutre et de la paille
La finale perdue par les léphants, ou lemauvais et inutile procès fait au peuple de Côte d’Ivoire
INDIGNÉS IVOIRIENS, JE VOUS SALUE DANS LE SILENCE
contact@deboutciv.info
SOMMAIRE 2
Editorial: Organiser notre vote pour en finir avec la francafrique
Articles
page 4-5ivoiriens, je vous salue dans le: Indignés silence page 6-7Ouattara et les FRCI, fauteurs de: Alassane troubles sociaux page 8: Présidencede la CEDEAO ou l’histoire de la poutre et de la paille page 9-10:La finale perdue par les Eléphants, ou le mauvais et inutile procès fait au peuple de Côte d’Ivoire page 10-11: Messagedu FPI à la conférence -debat mar quant la commemoration du 18 février 1992
NOTRE ÉQUIPE
Directeur de publication KADENGUE CISSE
Directeur de la rédaction L. GLAHOU
Rédacteur en chef EMLISS SIFFINE
Rédaction: L.GLAHOU EMLISS SIFFINE MARC MICAEL YVAN MURPHY E.T R. KRAGBE
Responsables administratifs YVANN MURPHY R. KRAGBE
Responsables techniques STEVEN ANDREW H. LE SOUVERAIN
PAROLE FORTE
économiste pour être président ...”
LAURENT GBAGBO
EDITORIAL 3 icolas Sarkozy dont Laurent lagauche ou vice versa, c’est blanc bon-sont les deux seuls candidats à cette élec-N Gbagbo parlait en disant «Depuis net,bonnet blanc. Au vu de cette machi-tion présidentielle française à avoir con-que Chirac est parti je dors tran-nation machiavélique, comment pourrir ladamné avec fermeté les errements de quille … » est en effet la face visibled’un Campagnede Nicolas Sarko ?Sarkozy. Tandis que Hollande, Aubry, De-système sans cœur et sans visage.Celui lanoeet plusieurs personnalités de la des maîtres du monde, celui de la mondi-Après avoir pris conscience que ce n’estgauche bien-pensante ont applaudi le alisation néo libéraleinitiée parles élitespas un individu mais bien le système desnouvel ordre fasciste de M. Sarkozy en maçonniques etcoiffée par les illumi-élites mondialistes que nous combattons,Côte d’Ivoire et en Lybie; nouvel ordre es-natis. Et ces derniers, quelle est leuril nous faut prendre conscience de notresentiellement basé sur la violence et le volonté? Contrôler le monde, sesforce de frappe. Calixte Béyala a eu lerefus de la démocratie. ressources disponibles partout à la sur-mérite de poser les bases d’une telle or-face du globe. Etablir in fineun modèleganisation à travers le MAF. Nous devonsIl nous faut poser avec tous, les bases unique de gouvernance,un seul pouvoir,y adhérer massivement et encouragerd’une discussion décomplexée. Etant en-un seul gouvernement mondial, une seuleceux qui sont encore à la traîne à nous re-tendu que nos voix iront vers ceux qui armée (casques bleus),et pourquoi pas,joindre. On parle déjà de plusieurs millionss’engagent à restaurer l’ordre républicain une seule religion… Cepari insensé estde voix; ce qui fait de nous les arbitres deet démocratique en Côte d’Ivoire en bien celui du nouvel ordre mondial pourl’élection à venir.posant la seule question qui devrait qui ne recule devant riencompter, à savoir QUI A pour atteindre ses objec-GAGNE LES ELECTIONS tifs. Cette organisationEN COTE D’IVOIRE ? secrète apour instru-Nous devons engager à POURQUOI ET ment, l’Assembléepartir de là, le vrai débat Générale des nationsdu recomptage et la unies, les forces onusi-question subséquente de ennes, les institutions fi-la réparation due au peu-nancières de Bretonple ivoirien et à son prési-COMMENT Woods (FMI /Banquedent légal et légitime. Mondiale), l’Union Eu-Nous sommes les arbi-ropéenne quicontrôle tresde l’élection prési-totalement l’Uniondentielle et ne devons africaine et des organisa-pas rater cette excep-POURRIR LA tions fantômes comme lationnelle occasion d’in-CEDEAO. Lesélites exer-fléchir de façon durable cent une grande influ-voire définitive, la ques-ence surles ONG ditestion africaine. humanitaires et une CAMPAGNE DE bonne partie de la presseEt puis dans le fond que audio-visuelle du globe.nous coûterait une Voici un résumé très suc-stratégie du pourrisse-cinct du«système» quiment ? Soyons clairs. Le a combattu LaurentFront national déteste les SARKOZY? Gbagbo à cause de sonnègres et les beurres. discours et de son pen-Idem pour nous. Ceux qui chant souverainiste.Le disentnous aimer, droite-système avait besoin degauche, gauche-droite, donner enCôte d’Ivoire unici que semer en Afrique tant afinde dissuaderpour de bon tousEn second lieu,il nous faut nous engagerla chienlit : coups d’états et guerres les porteurs de rêve et d’émancipation enà fond dans le TOUT SAUF SARKO et saisirdepuis l’aube des indépendances. Dans Afrique. L’Afrique n’a pas besoin d’em-chaque occasion pour rappeler et dénon-les faits, la gauche et la droite n’existent pêcheurs de tourner en rond comme l’o-cer ses crimes odieux et imprescriptiblesque le temps des élections. Au moins rateur et grand tribun Laurent Gbagbo eten Côte d’Ivoire.Inonder ses réseaux so-avec le Front National nous basculons le guide libyen Mouammar Kadhafi.ciaux aux adresses que voici. Sur Face-tous dans l’alliance contre nature des en-book (1) et (2), sur le net classique: (3)nemis intimes. « C’est gâté pour nous, En revanche, les bons élèvescomme etenfin sur twitter: (4). maisc’est gâté pour la France aussi ! » c’est le cas aujourd’hui pour les burkin-Nous allons récolter les expulsions et re-abés se verront offrir des cadeaux in-C’est l’occasionde dénonceravec conduitesaux frontières en mode ac-espérés. Unde leur fils, Dramanevigueur la «réquisition de Dramanecéléré, certes. Mais la France elle sera au Ouattara sera parachuté à la tête de laOuattara … »pour un financement de labanc des accusés. Exactement comme le nouvelle colonie française tant convoitée,campagne de Sarkozy qui ne dit pas sonfut l’Autriche lorsque l’extrême droite est tandis que ses frères viendrontattendre, nom.Oui DRAMANE OUATTARA VEUT30 montéeen puissance. Dans un tel arme au poing,dans les plantations (yMILLIARDS POUR LA CAMPAGNE DE SONschéma, la France sera peut-être attaquée compris celles des Baoulé) ; la réforme duAMI : Enfin, il nous faut poser avec touspar l’Otan et par toutes les puissances fi-foncier pour enfin devenir propriétairesles candidats, les bases d’une discussionnancières du globe. Marine Lepen serait terriens d’unmorceau de laCôte d’Ivoiredécomplexée comme nous le notionsobligée de faire alliance avec la gauche, … Peu importe si cela passe par le géno-déjà: « Notre vote doit combattre un sys-la droite ou le centre pour gouverner. Ce cide des Wé, comme cela a cours par ex-tème et non un individu ». C’est la raisonqui signifie en clair qu’elle ne sera pas en emple !pour laquelle les dirigeants du MAF n’ontmesure de gouverner. La France ainsi dis-pas à se précipiter vers le parti socialisteloquée, n’aura pas le temps de pourrir la En France, bon nombre de dirigeants poli-sans engagement formel de celui-ci en-vie des africains. Maigre consolation! Oui tiques appartiennentaux cercles d’influ-vers l’Afrique digne et Libre. Nous devonsmais au moins, avons-nous la possibilité ence des Maîtres du Monde. Martinegarder en mémoire que la droite commepour une fois, de semer le chaos chez Aubry par exemple, secrétaire généralela gauche a parlé et soutenu les dériveseux. Telle est la stratégie du pourrisse-du Parti Socialiste français est, commeimpérialistes de M. Nicolas Sarkozy. Nousment dont nous disposons, si la gauche Jacques Delors son père, membre d’unene voulons donc ni du bonnet blanc ni dubien-pensante ne prend pas au sérieux organisation secrète appelée«Le Siè-blanc bonnet.notre appel. Qu’est-ce que nous y perdons cle...». En tant que tel, elle a soutenu? toutes les dérives militaires de Sarkozy enIl importe donc pour nous, de poser le Côte d’Ivoire, puis en Libye. Cette visiondébat avec tous les candidats y compris■Kadengué Cissé! suiviste a fait dire aux spécialistes, quecelle du front national et celui du front de sur la question africaine, ladroite commegauche. Car Marine Lepen et Mélenchon
INDIGNÉS IVOIRIENS, JE VOUS SALUE DANS LE SILENCE
Mêmes les morts ne peuvent « reposer en paix dans un pays opprimé ».Fidèle CASTRO (Extrait du Message au peuple souffrant de Cuba).
Le grondement de la désolation vous a plongé dans un sombre silence. Nul ne perçoit vos regards hagards et nul n’en-tend vos gémissements. Elle est torride cette souffrance à vous infligée par une tyrannie en verve. J’ai pu percer votre si-lence et dans ce silence, je vous salue.
Vous mes frères et sœurs indignés, vous qui venez de regagner vos ménages parce que remerciés prématurément par le sys-tème, je sens battre vos cœurs à l’ap-proche de demain. Demain est en route avec son cortège de dilemmes aux dents acérées. Il vient sans considération de votre nouveau statut, il vient vous tra-quer. Il vous traquera au point de vous ar-racher des rivières de larmes. Surtout ne le culpabilisez pas parce qu’il n’a ni cœur, ni raison, ni jugement. Marquez un pas et secouez votre silence qui vous dira que vous avez été licenciés, déflatés, déclarés techniquement au chômage par l’une des rares solutions de l’Afrique, le pourvoir OUATTARA. Le père du « ne donne pas ta voix au chômage ». C’est lui votre bour-reau. A la pelle, il vous a offert à la rue, vous rendant comme N’GUIRANE Sarr, cet aveugle sénégalais admis à la mendicité. J’ignore votre nombre tout sim-plement parce que ma calculette a du mal à vous enregistrer, 100, 1000, 2000,… .000 000, je l’ignore. Cependant je sais que vous venez de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI), du Port Au-tonome d’Abidjan (PAA), de la SICOGI, de l’AGEFOP, de la SDPC, de la SOTRA, de AIR IVOIRE, de la Présidence de la République…Vous venez aussi de toutes les PME et PMI qui n’arrivent pas à donner un brin de joie à leurs agents parce que cloués au sol par une Solution en pleine dissolution. Pendant que je vous salue
dans le silence, vou bre Solution susurre de plaisir dans le si-lence.
Silence de mort, la mort ne vous prendra pas car vous avez été utiles à votre pays c‘est votre seul tort. L’âme des êtres forts nie la mort ! Vous mes frères et sœurs in-dignés, vous les fonctionnaires qui con-sacrez toute votre existence à servir l’Etat, votre Etat, votre pays, demain vien-dra aussi avec ses serres, frapper à votre porte. Il est dit que vous serez poussés amicalement vers la porte de sortie. Au nom de l’UEMOA vous irez retrouver vos ménages. Au nom d’un cœur de pierre et d’une âme particulièrement froide, vous saluerai bientôt la précarité, parce que la volonté politique d’un pouvoir aux abois en a décidé ainsi. Vos cœurs ébréchés re-garderont impuissants les railleries du tribalisme qui vous succédera. Votre sort est en train d’être scellé dans le labora-toire des solutions anti-sociales. Je vous vois déjà serrant vos chapelets, passant des heures en prière afin que le grand hor-loger vienne à votre secours. Je voudrais ici et maintenant participer à votre peine. Chers fonctionnaires, je vous salue dans le silence.
Silence de mort, la mort ne vous prendra pas car vous avez été utiles à votre pays c‘est votre seul tort. L’âme des êtres forts nie la mort !
Vous les étudiants, vous mes camarades, vous la génération hautement sacrifiée, je vous salue dans le silence.
J’entends le bruit silencieux qui se bat en vous. Votre ruine interne est similaire à celle des cités universitaires, des am-phithéâtres, des bibliothèques, des salles de travaux dirigés, livrés aux délires de petites gens anormalement consti-tuées, analphabètes jusqu’à la moelle épinière. Privés de tout, lorsque vous re-
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staterez qu’en plus d’avoir été souillées, elles ont été privatisées.
Votre temple est profané par des se-mences gorgées de sang, de vos sangs, du sang des sans voix, du sang des inno-cents. Le sang de vos parchemins gît en-core à la présidence de l’université déportée à l’extrême nord du pays.
Condamné dans cette douleur indicible, je baisse la tête en signe d’honneur et je vous salue dans le silence.Silence de mort, la mort ne vous prendra pas car vous êtes le futur de votre pays. Ce pays que vous avez trop aimé. C‘est votre seul tort. L’âme des êtres forts nie la mort !
Vous les déguerpis, vous qui avez les mains chargées de vos boutiques, kiosques, étables… Vous dont les yeux lar-moyants interrogent le néant qui ne vous répond pas. Vous dont les lèvres fatiguées interrogent le bulldozer qui ne vous re-garde pas. Je vous salue dans le silence. Combien êtes-vous à vous apitoyer sur votre sort? Combien d’enfants avez-vous à nourrir ? Combien d’enfants avez-vous à scolariser avec vos maigres gains? J’ai de la peine à avancer un nombre. Votre nombre, ce régime n’en a rien à foutre. Son seul souci, vous affamer au nom d’une politique aveugle de salubrité publique. N’oubliez pas que demain vien-dra à grandes enjambées. Il ne vous de-mandera pas : qu’est devenue votre activité? Il voudra être satisfait, il exigera que vous couvriez vos frais médicaux, que vous assuriez la scolarisation des enfants, que vous honoriez vos dettes, que la nour-riture journalière ne fasse pas défaut. Serez-vous en mesure de le faire ? Pas év-ident parce que ce régime froid, sans cœur ni sang a pris la ferme résolution de faire de vous, des candidats à la clochardi-sation.
Votre lendemain incertain vous a jeté dans un silence bruyant qui m’invite à vous saluer dans le silence.
Silence de mort, la mort ne vous prendra pas car vous avez décidé de vous prendre en charge, de ne pas verser dans la men-dicité. C‘est votre seul tort. L’âme des êtres forts nie la mort !
Vous mes frères et sœurs indignés, je m’adresse à vous les exilés. Mon cœur saigne de vous savoir loin de notre terre, habitacle devotre cordon ombilical. Votre silence est si lourd que ma tête a du mal à s’incliner pour vous saluer dans le si-lence. Vous qui avez tout perdu dans votre folle course vers l’inconnu. Vous quiavez perdu, emplois, biens, certains de vos par-ents et amis. Vous dont la sueur sur le chemin de l’exil devint un flot de sang. Vous dont les cris des siens vous don-
nèrent des frissons sans freiner votre élan vers l’étranger. Vous dont le menu morceau de pain qui vous coûte vous a été arraché par la loi du plus fort. Votre demain c’est chaque jour que vous le vivez car vous côtoyez quotidiennement l’arrestation arbitraire, la maladie et la mort.
Je vous salue dans le silence. Vos voix me parviennent dans un bruyant silence et vos espoirs déversent des séré-nades patriotiques à mon oreille. Vous aimez votre patrie, vous voulez la regag-ner mais elle est politiquement malade. Le souvenir de cette patrie ne peut vous con-soler, vous désirez fouler la terre de vos ancêtres. Je suis certains que vous vien-drez. Pas comme des voleurs, mais en héros. Vous viendrez par la porte et non par la fenêtre. Vous viendrez, vous viendrez.
5 Dans cette attente, je vous salue dans le silence.
Indignés ivoiriens blottis contre le silence de l’oubli. Il n’y à point de salut dans le si-lence. Que le silence vous vomisse et fasse de vous des voltigeurs. Ne permet-tez pas que la peur applaudisse les dicta-teurs et les lie d’amitié avec la terreur. Ecoutez la voix de David DIOP qui dans ce silence et qui vous dit : « relève toi et crie : Non »
Silence de mort. La mort ne vous prendra pas car vous avez été utiles à votre pays c‘est votre seul tort. L’âme des êtres forts nie la mort !
■L. GLAHOU - lglahou10@gmail.com
6 ALASSANE OUATTARA ET SES FRCI, FAUTEURS DE TROUBLES SOCIAUX! rrah, petite ville située dans la local-de la crise qui secoue depuis plusieurs an-durant, au Président Laurent Gbagbo. Ce A ité de Bongouanou a été le théâtrenées la Côte d’Ivoire, il faut allern’est ni plus ni moins qu’une manœuvre d’affrontements sanglants entrerechercher les causes des faits à leursd’inféodation de la véritable armée ivoiri-éléments des FRCI (Forces Républicainessources.Un aperçu historique s’imposeenne à sa rébellion. Ensuite, cette appel-de Côte d’Ivoire), l’armée d’Alassanedonc. Pour ce faire, les uns et les autreslation ‘’Forces Républicaines’’ est toute Ouattara et la population locale. Bilan,doivent d’emblée saisir le « concept FRCItrouvée pour masquer la laideur de cette une dizaine de morts et plusieurs blessés.» en Côte d’Ivoire. Lorsque nous parlonsrébellion maculée de sang de nombreux Depuis ‘’l’invasion’’ des villes et villagesdes FRCI, il ne s’agit ici, que de la rébelliond’ivoiriens. Ces FRCI de Ouattara, se dis-de la Côte d’Ivoire, par ces hommes enarmée dite ‘’Forces Nouvelles’’ (FN) quitinguent surtout par deux caractéristiques armes, c’est de façon récurrente, que l’onsubsiste en Côte d’Ivoire depuis septem-majeures. La première: c’est une armée assiste à des altercations tragiques entrebre 2002 et qui, à la faveur de la crisequasiment constituée d’hommes origi-populations civiles et éléments des FRCI.post-électorale, s’est étoffée de nouveauxnaires pour la plupart des régions du nord Les plus récentes sont celles de Vavoua (6éléments recrutés au sein de la populationde la Côte d’Ivoire. Un aperçu de la liste morts, plusieurs blessés)non exhaustive) des chefs et de Sikensi (4 morts,e guerre de cette rébel-plusieurs blessés). Il y a euon, précédemment ap-aussi Lopou, Divo etelés ‘’com-zones’’, illustre plusieurs autres villes deien cet état de fait. On y l’intérieur qui ont certesrouve : Issiaka Ouattara dit vécues des évènementsattao, Mourou Ouattara, similaires, mais qui n’ontouré Hervé Pélikan dit malheureusement pasétcho, Chérif Ousmane dit bénéficiées de la mêmeapa Guépard, Ouattara couverture médiatique. Il youmana, Losseni Fofana a surtout Duékoué, où cesit Loss, Aboudrahamane affrontements ont été par-raoré dit Dramane Touba, ticulièrement meurtriersusmane Coulibaly dit Ben au plus fort de la criseaden, Koné Gaoussou dit post-électorale. hGao, Fofié Kouakou Mar-in, etc. La seconde, c’est Comment comprendre cetue ces éléments FRCI sont épineux problème devenuour la plupart des anal-monnaie courante à tra-habètes notoires qui ne vers tout le pays, dans nosavent manier que leur villes et villages ? Un quo-ngue maternelle, le dioula tidien proche du régimet bien sûr le fusil. A l’occa-Ouattara a cru y trouverion, ils l’ont clamé haut et une réponse, mais commert, à qui veut l’entendre. à son habitude, est com-s ont prit les armes pour plètement passé à côté deara; cet homme qui affirma barrant à sa une : « Les pro-Gbagbo ontévadés, des repris de justice, des désœu-en 1999: « On ne veut pas que je sois can-un plan diabolique : provoquer les FRCI etvrés, des chauffeurs de véhicules dedidat parce que je suis musulman et du déstabiliser Ouattara ». A en croire ce ca-transport en commun appelés ‘’gbakas’’,nord ». Ce n’est donc pas par pure coïnci-nard, les affrontements à répétition entreleurs apprentis, des cultivateurs…, bref,dence que cette milice tribale ait pris fait FRCI et populations civiles, feraient partiedes hommes qui n’ont reçu aucuneet cause, aujourd’hui à visage découvert, d’un plan des proches de Laurent Gbagbosérieuse formation militaire de base. Com-pour Alassane Ouattara. Ce que ces FRCI pour nuire au régime d’Alassane Ouattara.prenez donc bien que sous le vocable ron-et leur mentor semblent ignorer aujour-De la mauvaise foi tout simplement ! Celaflant de ‘’Forces Républicaines’’, se cached’hui, c’est que les ivoiriens ont encore en n’est d’ailleurs pas surprenant, venant dela rébellion armée du Mouvement Patrio-mémoire le traumatisme collectif et pro-ce quotidien laudateur en mission com-tique de Côte d’Ivoire (MPCI) qui s’est en-fond qu’ils leur ont fait subir depuis sep-mandée pour son champion Alassanesuite mué en Forces Armée des Forcestembre 2002. Aujourd’hui, dans un Ouattara. Cette honteuse sortie de cesNouvelles (FAFN) et qui a porté le glaivecontexte de crise post-électorale certes défenseurs du nouveau régime a na-contre la mère patrie, un certain 19 sep-différent de celui de 2002, le constat est turellement pour but de blanchir coûtetembre 2002. Rappelons à toutes finsvite fait. Les populations ont visiblement que coûte, les protégés d’Alassane Ouat-utiles que cette même armée a été offi-du mal à cohabiter avec leurs bourreaux tara dont l’image reste ternie par leurscialisée par une ordonnance prise pard’hier. Et la question que nous sommes nombreux dérapages. Elle vise aussi àOuattara, le 17 mars 2011. Cet acte posélégitimement en droit de tous nous poser, jeter l’anathème sur les populations vic-par Alassane Ouattara renferme, en effet,au regard de ce qui se passe dans nos times des hommes de Ouattara.deux enjeux majeurs. D’abord, affirmer lavilles et villages, est la suivante: comment ‘’suprématie’’ de sa rébellion armée surdes rebelles qui ont porté le glaive contre Pour mieux comprendre ce phénomène, illes FDS (Forces de Défense et de Sécu-la nation, peuvent-ils prospérer dans l’es-est impératif d’aller à ses origines.rité), l’armée régulière de Côte d’Ivoire.time de cette nation ? Les bourreaux Comme nous ne cessons de le préconiserUne bien vicieuse façon de ‘’sanctionner’’d’hier peuvent-ils si naturellement se faire à tous ceux qui aimeraient saisir le sensles FDS pour être restées loyaux, 10 ansaccepter après avoir aidé à porter au pou-
qui, ils ont tué et massacré cette même population ?
Eh bien non. Pas besoin d’y réfléchir par deux fois, car une armée n’impose re-spect et admiration que par son sens élevé des valeurs républicaines. C’est même un abus de langage d’appeler ce groupe d’individus « une armée ». Car une armée c’est l’ensemble des troupes régulières d’un Etat. Elle regroupe en son sein, sans distinction aucune, tout na-tional apte à porter les armes. Et non pas une milice tribale ou ethnique à l’image de ces FRCI de Ouattara qui ne savent que répandre le malheur et la désolation. Certes les FDS n’étaient pas exemptes de reproche. Mais nullement, depuis les dif-férents chefs d’état qui se sont succédé à la tête de ce pays, il n’a été fait mention nulle part qu’en Côte d’Ivoire, des popula-tions civiles s’affrontent à leur armée ou qu’ils désirent leur départ de leurs dif-férentes localités.
Ces rebelles naguères dans les zones, du nord de la Côte d’Ivoire, se sont lancés à l’assaut des zones du sud et s’y sont in-stallés, à la faveur de la crise post-élec-torale. Tantôt dans le rôle de juge, tantôt dans celui de gendarme ou de policier quand cela leur chante; ils se sont livrés et continuent de le faire, en toute im-punité, à de multiples tueries et exactions qui finissent par susciter l’indignation, la colère, et finalement les révoltes des pop-ulations. Au sujet des crimes commis par ces hommes qui ne sont guidés que par une seule loi, celle du plus fort, le Colonel Ange Kessy, Commissaire du Gouverne-ment avoue son impuissance. Il soutient en effet qu’il ne peut les poursuivre mal-gré leurs exactions avérées. Car selon lui, ils ne seraient ni civils, ni militaires. Cet assaut des hommes de Ouattara, venus du nord, leurs agissements au sein des populations est tout un symbole. Com-ment peuvent-ils alors être perçus par ces populations autrement qu’une force d’oc-cupation dans les villes et villages de Côte d’Ivoire?
Et la bêtise ne s’arrête pas là. Alassane
Ouattara, leur mentor une fois installé s’attèlera à la tâche qui lui est dévolue le ‘’rattrapage’’ ethnique. Après la créa tion d’une armée tribale, c’est au tour d l’administration ivoirienne relookée RDR un gouvernement à forte coloratio nordiste et une Assemblée Nationale qua siment ‘’rattrapée’’, de voir le jour. C’es l’avènement d’une république nordiste une machination manifeste qui contribu dangereusement à aggraver d’avantag la fracture sociale en Côte d’Ivoire. Com ment ne pas donc comprendre ces popu lations excédées, qui ont décidé malgr les armes pointées contre elles, de pren dre leur destin en main ? Tout ceci n’es rien d’autre qu’un sentiment profond d rejet, de dégout prononcé à l’égard de ce FRCI, mais bien plus encore par ricochet à l’égard de leur mentor Alassane Ouat tara. Ce dernier à qui les ivoiriens n cessent d’envoyer des signaux fort depuis l’élection présidentielle, en pas sant par les législatives. Il y a en effet, a sein de cette population martyrisée, un sourde colère, une rage étouffée, un ma qui, de jour en jour peine à être prit en pa tience.
Au regard de ce qui précède, où est alor ce plan qui déstabilise Ouattara (si tant i est vrai qu’il est ‘’stabilisé’’)? Qui son donc les fauteurs de troubles ? N’est-c pas lui-même et ses FRCI qui déstabilisen le tissu social ivoirien, en servant à la pop ulation un vase plein d’amertumes, d frustrations, de rancœurs et d’injustice Et quand ce vase débordera, plus rien n pourra freiner ces vaillantes population aux mains nues mais déterminées. E elles ne se tromperont naturellement pa d’adversaires, qui ne sont autres qu Ouattara Alassane et son armée d tueurs. Non pas leurs braves frères d nord à qui l’on veut sournoisement les op poser. Pour tout dire, le message destin à Alassane Ouattara et ses FRCI est san ambigüité: «Rien ne se fera dans ce pay sans le reste des ivoiriens, vous en ête prévenus!».
■Marc Micael - zemamai1er@yahoo.fr
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PRÉSIDENCE DE LA CEDEAO OU L’HISTOIRE DE LA POUTRE ET DE LA PAILLE
Alassane Ouattara prend la tête de « la CEDEAO (…). Ouattara est désor-mais le président des présidents de l’Afrique de l’Ouest. C’est tout à l’honneur et au prestige de la Côte d’Ivoire certes ».
C’est avec ces termes élogieux que les partisans du « président reconnu par la communauté internationale », décrivent sa désignation à la tête de la Commu-nauté Economique de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Les reportages des envoyés spéciaux à Abuja au Nigéria, les commen-taires pompeux et les images diffusées, n’en finissent pas. Tous les médias d’Etat ont été mobilisés pour couvrir cet évène-ment qualifié d’exceptionnel et présenté comme « un retour de la Côte d’Ivoire au premier plan, dans le concert des Na-tions ». Et patati et patata.
Avec Alassane Ouattara, on est habitué à ce genre de tapage médiatique. On sait que l’homme a « la frime facile ». On re-connait qu’il aime les projecteurs et adore se faire dérouler le tapis rouge. N’a-t-il pas évincé d’un tour de bras, son premier Di-recteur de la RTI (Radiodiffusion Télévision Ivoirienne) lorsque celui-ci manqua de couvrir le retour d’un de ses intempestifs voyages ?
Alassane Ouattara président en exercice de la CEDEAO, c’est un fait. Mais l’ivoirien lambda, celui qui, chaque jour voit et vit les tristes réalités de son pays, s’inter-roge : « Et puis après » ? En d’autres ter-mes, qu’est ce que cette présidence d’Alassane Ouattara apportera de mieux à son hypothétique quotidien ? D’autre part, qu’est ce que Ouattara pourra ap-porter de positif à la CEDEAO, alors que la Côte d’Ivoire, ce pays qu’il est censé diriger, sombre de jour en jour dans un abîme socio-politique ?
Question simple et logique. L’occasion est alors belle pour citer ce célèbre proverbe à notre homme fraîchement bombardé président : « La charité bien ordonnée, commence par soi-même ». Une façon de dire en substance à Monsieur Ouat-
tara : « Commence d’abord par régler la pagaille que toi et tes alliés avez jetée en Côte d’Ivoire, avant de prétendre te pencher sur ceux de la CEDEAO ».
La CEDEAO, ce ‘’machin’’ sous-régional dont les Etats membres sont pour la plu-part tourmentés par de multiples crises à n’en point finir, a certes besoin d’un ‘’sauveur’’. Au Sénégal, le ‘’grand-père’’ Wade, qui aurait dû prendre une retraite bien méritée dans son village et siroter à l’ombre, un bon thé, est confronté, du fait de sa candidature-de-trop, à une virulente contestation de sénégalais indignés. Goodluck Jonathan au Nigéria, n’a pas plus de chance que son ainé. Tout occupé qu’il est à désamorcer les bombes assas-sines de la secte Boko Haram. Au Mali, les rebelles Touaregs ont juré de mener la vie dure à Toumani. Le ‘’beau’’ Blaise quant à lui, bénéficie, pour le moment, d’un sursis, avant d’être éjecté par les burkinabés. Bref, la CEDEAO broie du noir.
Alassane Ouattara sera-t-il donc pourla CEDEAO ce ‘’messie’’ tant attendu ? Car ici en Côte d’Ivoire, des ivoiriens scrutent encore l’horizon, espérant voir arriver le ‘’messie’’ tant annoncé. Alassane Ouat-tara leur ayant, à maintes reprises, dé-montré qu’ils ont eu tort de croire au conte de fée dont il est le ‘’brave tchè’’ (homme brave). A défaut donc d’être à la hauteur des attentes des ivoiriens, ce dernier ne fait actuellement que dans du sensationnel, avec à la clé des promesses, rien que des promesses.
Alassane Ouattara, président de la CEDEAO. Une tâche supplémentaire, alors que la situation socio-politique en Côte d’Ivoire est préoccupante : affrontements récurrents entre populations et FRCI ; in-sécurité galopante ; licenciements en masse ; discriminations ethniques ; exclu-sions politiques ; décès en série des exilés politiques, notamment ceux proches de Laurent Gbagbo. Après Gnan Raymond, Bohoun Bouabré, c’est au tour de Gomont Diagou (ex-maire de Cocody). Qui sera le prochain exilé dont Ouattara est le ‘’co-
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tution ivoirienne recommande qu’aucun ivoirien ne soit contraint à l’exil. Ouattara semble l’ignorer, tout pressé qu’il est de diriger la CEDEAO. Ignorerait-il aussi que la CEDEAO dispose d’une Charte qu’il devra respecter et faire respecter ? Com-ment donc appliquer la Charte de la CEDEAO, alors qu’il foule aux pieds la Constitution ivoirienne ? Assurément Alas-sane Ouattara est cet homme à qui l’on devrait citer ce passage de la Sainte Bible : « Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil et alors tu verras com-ment ôter la paille qui est dans l’œil de ton frère ». (Matt. 7 v. 5)
La situation alarmante que vit la Côte d’Ivoire est tellement flagrante que cer-tains alliés politiques et non des moindres, ont décidé de perdre leur langue de bois. Au nombre de ces personnes, Kouadio Konan Bertin dit KKB, du PDCI, ce parti qui s’est fait complice du désordre mis en œuvre par Ouattara. Ses propos pleins de réalisme, ont provoqué un véritable tollé au sein du PDCI, au point qu’il a dû faire face à une levée de boucliers dans son propre parti. Extrait des propos de KKB : «Il y a un profond malaise dans notre société. Les Ivoiriens se regardent en chien de faïence. On a encore du chemin à parcourir. Si on aime la Côte d’Ivoire, on ne va pas installer à sa tête quelqu’un pour régler les comptes. Le mal profond dont souffre la Côte d’Ivoire, c’est le tribalisme». Pour une fois que le bon sens et la raison viennent habiter un cacique du RHDP. Celui que KKB décrit comme quelqu’un installé à la tête de la Côte d’Ivoire pour régler les comptes, n’est nul autre qu’Alassane Ouattara, l’in-stigateur du tribalisme.
C’est ce Monsieur qui est aujourd’hui à la tête de la CEDEAO. Cet homme qui entend voir la paille dans l’œil de ses homo-logues, alors qu’il ne voit pas la poutre qui l’aveugle !
■Marc Micael – zemami1er@yahoo.fr
La finale perdue par les Eléphants, ou le mauvais et inutile procès fait au peuple de Côte d’Ivoire es lampions se sont éteints sur la L Coupe d’Afrique de Nations (CAN) 2012 depuis le dimanche 12 janvier, et le verdict est connu. C’est la Zambie qui s’est adjugée le trophée continental. Elle devient ainsi la Reine de l’Afrique pour cette année, laissant la Côte d’Ivoire dans une grande tristesse. En effet, la Côte d’Ivoire qui jouait sa troisième finale de coupe d’Afrique a perdu le gain de la par-tie à l’issue de la fatidique épreuve des tirs aux buts ! Autant dire que cette em-poignade fraternelle a été disputée de bout en bout.
Mais que de polémiques cette défaite des ‘’Eléphants’’ n’a-t-elle suscitée ! La finale perdue par les ‘’Eléphants’’ de Côte d’Ivoire, face aux ’’Chipolopolos’’ zambi-ens ne cesse d’être au cœur des débats entre ivoiriens. Les uns estiment que les zambiens ont remporté cette coupe d’Afrique parce qu’ils ont non seulement bien joué, mais aussi parce qu’ils étaient les mieux préparé mentalement. Les autres, plus politiques que sportifs, soit qu’ils appartiennent au camp LMP ou RHDP, ont une toute autre interprétation de cette débâcle des ‘’Eléphants’’ foot-balleurs.
Il n’est un secret pour personne que l’ex-ceptionnel parcours des ‘’Eléphants’’ à cette CAN, leur dynamique victorieuse a été récupérée politiquement par le RDR, le parti d’Alassane Ouattara. Les mil-itants et sympathisants de ce parti poli-tique ont passé le clair de leur temps à lancer des invectives et autres injures auxquelles les« lmpistes » (partisans de la LMP, mouvance politique proche de Laurent Gbagbo)ne pouvaient réagir, de peur d’attirer sur eux le courroux des mili-ciens de Ouattara. Ces militants de l’op-position n’étaient certes pas contents d’adopter cette position qui consistait à ne pas supporter leur équipe, du fait de la récupération politique orchestrée par le RDR. Mais ceux d’en face (militants du RHDP) ne leur donnaient pas des signaux forts pour une réconciliation qui pourrait avoir le football comme socle.
Ce sont entre autres des propos orduriers qui étaient jetés à la face de ces support-ers LMP des éléphants. Ces derniers ac-ceptaient donc mal cette manière dont se comportaient des partisans d’Alassane Ouattara. On pouvait entendre durant toute cette CAN,et toutes les fois que les éléphants remportaient le gain d’un match : « Gbagbo djou !A supporters djou ! ». (Traduction : Gbagbo C… ! Ses partisans C… !).
Ces supporters LMP ont été surtout mar-qués par l’attitude de la communauté dite internationale. Elle qui a été sollicitée pour « apporter son concours » au règle-ment du conflit ivoirien, a aussi pris fait et cause pour le camp Ouattara en s’invi-tant dans le débat sportif ivoirien. Cette communauté dite internationale, inca-pable d’apporter une solution apaisée et consensuelle au conflit ivoirien s’est per-mise, par le canal du Secrétaire Général de l’ONU, le coréen Ban Ki Moon,de dé-clarer que la réconciliation sera une réal-ité si l’équipe nationale de Côte d’Ivoire remportait le trophée continental. Cette déclaration était un aveu qui sonnait non
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pouvoir moribond d’Abidjan mais un manque d’intérêt au réel problème de la réconciliation entre les ivoiriens. D’ailleurs, le peuple de Côte d’Ivoire es-time qu’une finale de coupe d’Afrique, même gagnée, n’est pas à même d’ap-porter la réconciliation dans un pays déchirée par la haine, la vengeance, les tueries sauvages, les emprisonnements à n’en point finir, les intimidations, …
Ce peuple pense plutôt que des actes forts et simples sont à entreprendre pour que les ivoiriens réapprennent à se par-ler. Au lieu de compter sur une coupe d’Afrique à l’issue incertaine et qui avait d’oreset déjà été récupérée poli-tiquement. Et MonsieurOuattara avait choisi ce moment pour s’arroger la pater-nité de la belle chevauchée des éléphants. Aussi,pour clamer haut et fort qu’il est le maître tout-puissant de ce pays, il a déclaré : « Je vais chercher la coupe pour la ramener à Abidjan ». Non satisfait de cette maladresse langagière, Dramane s’est invité à cette finale à la veille même du match. Lui et toute sa bande se sont rendus à Libreville pour mettre une pression inutile sur Drogba et ses copains. Depuis lors, le résultat est connu. Mais certains mécontents cherchent encore un bouc émissaire à cette défaite des éléphants, tombés les armes à la main et si près du but.
La raison pour ces derniers semble être le fait qu’au terme du match qui consacre la victoire des Chipolopolos sur les Eléphants, certains ivoiriens soient sortis nombreux pour exprimer leur joie. En fait, non pas de voir les ‘’Eléphants’’ perdre, mais de voir échouer la récupération politique teintée de mépris qui se préparait autour de leur éventuelle victoire. Ce qui est du reste un acte légitime. A Yopougon, comme à Cocody, à Koumassi, Port-Bouet, Marcory et dans certaines localités de l’intérieur,
des ivoiriens sont sortis en masse pour crier leur joie. Oui, leur joie! Car pour eux, c’était la fin des injures contre Laurent Gbagbo qui n’était pourtant pas présent à cette coupe d’Afrique. Car figurez-vous que chaque fois qu’un match était gagné par les ‘’Eléphants’’, on pouvait entendre ce refrain des partisans de Ouattara : « Ado puissanci ! Elephants puissanci ! » ; « Gbagbo djou ! A supporter djou ! ». Pour eux, cette effronterie était humiliante, in-admissible et inacceptable. Sinon, comment concevoir que des ivoiriens puissent jubiler de la défaite des leurs ? Un acte mal interprété par certains journalistes qui se sont mis à soutenir de façon péremptoire : « Tant pis pour ceux qui ne sont pas sortis, les vrais ivoiriens se sont mobilisés pour accueillir les éléphants ... ».Et un autre d’emboiter le pas au premier pour affirmer : « Ils sont même sortis pour danser et chanter et ré-clamer la réinstallation de GBAGBO au pouvoir (...) Ces gens qui jusque là se dis-aient patriotes, ont démontré à la face du monde que le bonheur du pays n'est pas leurs préoccupations ».
Ces propos lourds de sens sont ceux des journalistes Rash N’guessan Kouassi et de Sheriff Ouattara.Ils expriment ce qu’une frange de la classe politique et leurs suiveurs ont décidé de faire de la Côte d’Ivoire : Un pays où la pensée est unique et dans lequel, les autres sont brimés à souhait jusqu’à ce qu’ils renon-cent à leur « être ». Où étaient ces jour-nalistes devenus soudain volubiles et bavards, lorsque ‘’le torchon’’ pro-Ouat-tara, ‘’le Patriote’’ divisait cette Côte d’Ivoire en deux parties à sa Une ? Com-ment voudraient-ils se considérer par rap-port aux autres ivoiriens qui ne sont pas sortis pour accueillir les éléphants à leur retour de Libreville ? Insinueraient-
ils qu’ils sontplus ivoiriens que ceux-là qui ne sont pas sortis ? D’ailleurs, ceux qui étaient sortis, étaient-ils plus nom-breux que ceux qui n’ont pu effectuer le déplacement pour diverses raisons ?
Autant d’interrogations auxquelles doivent répondre ces journalistes devenus les nouveaux perroquets pour la cause d’Alassane Ouattara.Ce Rash N’guessan Kouassi serait-il devenu amnésique pour oublier que c’est cette coalition RHDP qui l’avait ‘’foutu’’ à la porte de la RTI il y a quelques années, au point de verser dans l’indignité ?
Faut-il encore le répéter pour que cela se comprenne et se sache une fois pour toutes ? Nul n’est plus ivoirien que l’autre. N’est ce pas ce motif qui a été brandi en son temps par le RDR pour jus-tifier sa sale guerre ? Il faut donc cesser d’être des donneurs de leçon car ceux qui sont sortis accueillir les Eléphants n’ont pas une fibre nationaliste plus ‘’tissée’’ que celle des autres. Gardons-nous decommenter d’avantage leurs propos. Seulement, retenons l’arro-gance avérée de ces militants ‘’adora-teurs’’ du RDR, toujours égaux à eux-mêmes.
Au sein d’une nation, chacun devrait être libre de ses choix et opinions. Autant cer-tains ne sont pas férus de football, au-tant d’autres marquent leur ‘’adoration’’ pour un individu. Il ne faut donc pas s’étonner qu’il existe des per-sonnes que cet évènement footballistique laisse indifférents. D’ailleurs selon ces derniers, il y a une priorité et c’est cette priorité qui conditionne tout dans ce pays défiguré. La raison qui fait que le pays reste grippé et a du mal à décoller, c’est que les fils et filles de la Côte d’Ivoire, sont
10 profondément opposés et se regardent désormais en chiens de faïence. Pour eux, une réconciliation véritable s’im-pose en tenant compte de tous les ac-teurs de la crise meurtrière créée par le RDR et sa milice, et non avec une partie de la population seulement. Une condition sans laquelle, l’onction du peuple ne peut être acquise et tout acte posé ou à poser ne sera qu’un mirage en face de l’essentiel: « la libération du Président Laurent GBAGBO ».
Ne nous leurrons pas, car tant que Laurent Gbagbo restera en prison, les ivoiriens ne fumeront jamais le calumet de la paix et tous les actes posés par ce ‘’consortium rattrapé’’ de Ouattara ne mettra jamais les ivoiriens en phase pour regarder dans la même direction, celle du catharsis opéré dans la vérité pour aboutir au par-don et à la réconciliation véritable de ce peuple.
Le faux et inutile procès monté de toute pièce par Dramane et ses suiveurs contre les supposés ‘’moins supporters des éléphants’’ n’est donc qu’une farce. Elle doit être vite oubliée pour poser les réels problèmes de ce pays en lam-beaux. Les ivoiriens qui ne sont d’ailleurs pas dupes, pleurent plutôt pour avoir été licenciés ou mis au chômage technique par Ouattara l’économiste et non pour une finale de jeu perdue: le football.
Prière, un peu d’égard et de respect pour ce valeureux peuple qui recherche chaque jour sa dignité perdue et qu’on ne de-vrait confondre à l’euphorie éphémère du résultat d’un match de football, fut-il une finale de coupe d’Afrique des nations.
■Emliss Siffine - siffineemliss@yahoo.fr
MESSAGE DU FPIA LA CONFERENCE-DEBAT MARQUANT LA COMMEMORATION DU 18 FEVRIER 1992
Monsieur le Président du CNRD, doyen Bernard B. DADIE, Madame la Secrétaire Générale du CNRD, la camarade Agoh Marthe, Mesdames et messieurs les responsables des partis et mouvement mem-bres du CNRD Camarades Secrétaires Généraux Adjoints du Front Populaire Ivoirien, Camarades Secrétaires Nationaux, Camarades du Comité de Contrôle, Camarades Responsables des structures spécialisées et d’activités, Camarades Responsables des structures de base (fédérations, sections, bases) Mesdames et messieurs, tous en vos grades et fonctions, Camarades militants,
Le président Laurent Gbagbo avait coutume de dire que« la lutte est longue et difficile, c’est pourquoi si je tombe, enjambez mon corps et con-tinuez ! ». Il n’est pas tombé, il est debout, mais plusieurs de nos camarades sont tombés, par la faute de Ouattara.
Avant-hier, c’était BOGA Doudou, hier c’était Désiré TAGRO, GNAN Ray-mond, Paul Antoine BOHOUN Bouabré, aujourd’hui, c’est Jean Baptiste Di-agou GOMON. Des combattants sont tombés et nous devons continuer, c’est pourquoi je vous prie de bien vouloir vous lever pour observer une minute de silence en mémoire de ce dernier camarade tombé par la faute du gel des avoirs.
Camarades duFront Populaire Ivoirien, amis du CNRD, démocrates ivoiriens, ivoiriens de tous bords venus prendre part à cette manifestation, je voudrais au nom de la Direction du FPI, vous dire merci d’avoir honoré de votre présence ce moment de grande réflexion individuelle et collec-tive, mais aussi, moment de grande interrogation sur l’avenir de la Côte d’ivoire, notre pays.
Ce 18 févrierest la deuxième manifestation de l’année 2012 après celle du 21 janvier fortement perturbée par cette horde sans nom et qui a fait 1 mort, plus de 60 blessés et de nombreux dégâts matériels à la place FICGAYO de Yopougon. Je saisis l’occasion pour vous souhaiter une très bonne année 2012 et qu’elle ne soit pas un cauchemar comme 2011. Santé, courage à toute épreuve et dignité, sont les vœux que je formule pour vous et vos familles pour cette nouvelle année qui a déjà commencé.
Cette rencontre me donne enfin l’occasion pour réitérer les félicitations de la Direction du parti pour votre sens de la discipline qui a conduit au désert électoral du 11 décembre 2011, à l’appel du FPI et du CNRD à de-meurer dans vos maisons car cette élection ne vous concernait pas. Le peuple de Côte d’ivoirea véritablement infligé un cinglant désaveu à Monsieur Ouattara avec ce taux de participation de 14.33%. Merci et félic-itations à tous.
Chers amis, déjà 20 ans que les mêmes acteursde la vie politique ivoiri-enne tentent de tuer la démocratie chèrement obtenue en 1990, sans y parvenir. Oui, en avril 2011, ils ont encore essayé, peine perdue ! et ce jour du 11 avril 2011, n’est que le prolongement du mardi 18 février 1992, ce jour que les Ivoiriens ont appelé le mardi noir. Le Front Populaire Ivoirien qui sait que l’être humain est un animal sym-bolique, a pris l’initiative de cette commémoration comme symbolede la négation de la vérité, du refus de la contrariété, de l’assassinat de la liberté de parole, de manifestation, de rassemblement, pour tout dire, de la démocratie.
Cette initiative inédite dans l’histoire de la Côte d’Ivoire, que nous avons prise depuis 1993, entend ramener à nos consciences individuelles et col-lectives, qu’elles soient d’ici ou du continent africain ou encore du monde entier, que le Front Populaire Ivoirien, parti fondé par le Président Laurent Gbagbo, a bel et bien compris. Il a compris ce qu’est la lutte pour la survie collective, la lutte pour la survie d’un peuple que l’on opprime, balkanise, tribalise, terrorise et qu’on tente d’infantiliser et d’abrutir.
Cher amis, chers camarades, le FPI, ne veut pas baisser les bras, il ne baissera pas les bras, il ne baissera jamais les bras, il ne fuira pas devant l’histoire, il ne fuira jamais devant sa mission : celle d’être la conscience du peuple, celle de demeurer l’alternative politique crédible pour fonder effectivement une nation juste, forte, démocratique et prospère. C’est pourquoi, chaque année, il veut amener ses propres militants et les autres à comprendre ce qui s’est passé et ce qui se passe.
Notre camarade, le Pr DEDY Seri vous dira tout à l’heure que cette prise de conscience du FPI, très tôt, « pourra amener les uns et les autres à ou-vrir les yeux, à s’écarquiller le cœur et les esprits ». Parce que justement, on ne peut plus rien cacher, ni à ceux qui veulent savoir, ni à ceux qui sont obligés de suivre, à l’heure des Technologies de l’Information et de la Communication.
Patriotes ivoiriens, l’impérieuse nécessité qui se présente à nous d’écrire l’histoire de notre pays nous oblige à être, libérés, lucides, sereins, sans nous laisser emporter par les émotions suscitées par notre environ-nement, par notre « moi ». Ce qui se pas passe en Côte d’ivoire n’est ni nouveau, ni une nouvelle invention. Vouloir gouverner seul, pour soi même, sans contradiction, avec la terreur, avec mépris de ceux qui ne pensent pas comme soi, privilégiant les dénonciations, laissant mourir d’honnêtes citoyens par le mécanisme du gel des avoirs, c’est ce que l’on appelle la dictature, ni plus, ni moins, ……… ni plus , ni moins. Cela a déjà existé, et continue d’exister, mais il faut l’arrêter, l’avenir
de l’humanité en dépend. C’est pourquoi nous ferons notre part, vous êtes en train de faire chacun sa part. C’est la vérité, elle triomphera toujours, elle triomphera tôt ou tard. Camarades, Il nous faut prendre conscience de l’enjeu et ne pas croire que nous sommes dans un régime normal pour espérer nous comporter comme tel. Notre attitude doit être caractérisée par la droiture de nos as-pirations, par la pertinence de nos prises de positions, par la constance de nos opinions. Nous ne pouvons être en même temps au balcon et nous nous voir passer dans la rue. Chacun devra jouer vraiment sa partition à l’endroit où il se trouve, se concentrant sur ce qui est essentiel et non sur l’accessoire. En dehors de cette posture de dignité, de responsabilité, de courage, nouscourrons tous le risque de nous voiravilir par le totali-tarisme rampant de ce régime.
Nous ne le savons peut être pas tous, nous ne l’avons peut-être pas tous lu, mais je voudrais pour la compréhension de tous nous éclairer à la lu-mière de ceux qui savent, de ceux qui ont forgé ce concept au XXe siècle, durant l'entre-deux-guerres. Camarades, le totalitarisme est le système politique des régimes à parti unique institué ou de fait,n'admettant aucune opposition organisée, dans lequel l'État tend à confisquer la totalité des activités de la société.
11 Un régime totalitaire tente de s'immiscer jusque dans la sphère intime de la pensée, en imposant à tous les citoyens l'adhésion à une idéologie obligatoire, hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté. Les caractéristiques habituellement retenues pour caractériser le totali-tarisme sont : une idéologie imposée à tous, un parti unique contrôlant l'appareil d'État, dirigé idéalement par un chef tout puissant , chef du parti au pouvoir, qui décide de tout,un appareil policier recourant à la terreur, au mensonge et à la propagande systématique, un monopole des moyens de communication de masse et un monopole de la force armée adepte de labarbarie inouïe, Ce que je viens de citer, je l’ai lu dans un dictionnaire tout simplement. Malheureusement pour la Côte d’ivoire, nous y sommes. Tous nous n’avons pas encore pris conscience. Les 18 février nous per-mettent de le faire et de nous comporter en conséquence. Je tiensà rappeler cependant, camarades du Front Populaire Ivoirien, par-ticulièrement les jeunes et les femmes,que le FPI vit dans un contexte des plus difficiles de son histoire avec l’incarcération du Président Laurent Gbagbo, deson épouse Simone, du président du parti Affi N’Guessan et d’éminents cadres du parti. Les militants doivent par conséquentfaire des efforts pour vivre dans ce contexte nouveau de changement de régime dont le point culminant de l’horreur et de la bêtise humaine fut atteint, en n’en point douter, le 11 avril 2011. Les conditions de brutalité inouïe dans lesquelles ce changement s’est opéré et la répression sauvage qui l’accompagne jusqu’aujourd’hui, sont les manifestations d’une crise sans précédent, non seulement pour la Côte d’Ivoire qui bascule dans un recul de plusieurs décennies et dans une ère antidémocratique mais surtout pour le FPI, sur lequel ses ennemis s’achar-nent pour célébrer ses funérailles qu’ils construisent dans leur fantasme. Les résultats, on les connait : arrestations arbitraires permanentes et as-sassinats des dirigeants du Front Populaire Ivoirien et de tout ce qui de près ou de loin porte le titre dedémocrates, exil forcé de nombreux ivoiri-ennes et ivoiriens pour délit d’opinion, exactions et déni des droits et lib-ertés pour tout ceux restés au pays. Il n’est pas un jour, depuis ce moment où les ivoiriens individuellement ou collectivement ne subissent les exactions et les atteintes aux libertés les plus élémentaires. Beaucoup ont souffert ou souffrent encore de dépression ou de trouble de stress post-traumatique, lesquels influencent de façon très négative leur travail, leurs relations et leur existence familiale. D’autres en meurent malheureusement. Que c’est dramatique tout cela ! Les rapports de forces en défaveur du Parti, avec cette nébuleuse qui gou-verne le monde, lui rendent les choses difficiles en ce moment. Il nous faut donc exploiter toutes les voies légales qui peuvent exister dans le conglomérat en face de nous et inverser la tendance. Nous n’avons pas le choix. Nous le savons, camarades militants, démocrates, chers amis, les préoc-cupations essentielles de l’heure, qui retiennent le souffle coupé des Ivoiriens de tous bords sont à n’en point douter : L’insécurité rapprochée, étendue à l’échelle du territoire national. Les violations permanentes des droits de l’homme. L’asphyxie socialeet la paralysie générale des activités économiques. La réduction de la démocratie en lambeaux, dans un Etat de droit liqué-fié.
Face à la gravité de la situation, le Front Populaire ivoirien s’oblige à une réaction qui indique sans ambigüité, sa position de parti politique, soucieux de la normalisation de la vie politique démocratique dans notre pays. Il ne reculera jamais, il ne rasera jamais les murs, il ne fera jamais profil bas. Il demeurera courtois dans la vérité et accroché avec espoir et détermination à son crédo : pour une transition pacifique à la démocra-tie.
Saisissant l’instant solennel du 18 février 2012,l’impérieux devoir m’in-combe, camarades militants, en l’absence du président en mission,de mettre toute la famille du Front Populaire Ivoirien en ordre de bataille, dans une dynamique unitaire avec toutes les forces amies dans le CNRD et dans le monde entiers,pour la reconquête du pouvoir perdu. C’est là l’ultime objet de l’existence d’un parti sérieux et nous le sommes, et nous le démontrons chaque jour depuis 1990 jusqu’aujourd’hui. Je me fais fort donc de demander , au nom de la direction du FPI, aux mil-itants, aux démocrates et au peuple ivoirien de ne point se laisser distraire par toutes les provocations, tous ces agissements de terreur et de totali-tarisme et de continuer à réclamer par tout moyen démocratique la libéra-tion du président Laurent GBAGBO, de sa famille et de ses collaborateurs pour assurer à notre peuple le juste prix de son labeur,pour une Côte d’ivoire unie, juste, forte, démocratique et prospère, qui n’à que faire des rattrapages ethnocentristes.
Camarades du Front Populaire Ivoirien, compatriotes ivoiriens réunis ce jour du 18 février 2012, dans ce lieu symbolique du CNRD, je vous le rap-pelle, c’est unis que nous réussirons, c’est ensemble que nous gagnerons les grandes batailles qu’impose cette lutte contre notre idéal commun, c’est la fusion de nos énergies créatrices qui nous amènera à fonder cette nation juste et prospère auquel nous aspirons tous. C’est désunis que nous périrons tous. C’est unis que nous gagnerons tous. Bonne réflexion du 18 février 2012. Je vous remercie. Abidjan, le 18 février 2012 Le Secrétaire Général & Porte-parole
Laurent AKOUN
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