Morale et politique: Mariage de la raison
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Morale et politique, un mariage blanc grandeur nature qui n’a cessé à travers les âges d’afficher deux êtres ( morale et politique) qui ne se sont pas toujours aimé, qui pourtant doivent aller ensemble.Cette prestation essaie d'etablir un pont entre les deux au travers d'une reflexion philosophique.

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Publié le 16 octobre 2011
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Langue Français

Extrait

Morale et politique : mariage de la raison
Cid Elvis BOBWA
Morale et politique, une curieuse et sérieuse union, un véritable main dans la main avec ou sans le cœur.
Oui, la politique se vante bien souvent de cette union, du moins dans les mots pour bien de fois s’octroyer un gage de crédibilité, car elle a compris qu’on ne peut l’assimiler à la valeur apparente ou réelle que lorsqu’on entend les cris de la morale. A la manière des monnaies domestiques valeureuse parce qu’ayant une contre partie en devise, le spectacle de la politique sans la morale ou à défaut un simulacre de morale, n’est que nulle. Bref la morale est ce qui fait la valeur de la politique. La morale quant à elle semble bien silencieuse, ne répondant que par ce qu’elle est, loin des bruits de la politique. Pourtant, si les différences de style entre les deux et les incompris qui peuvent en découler ont su démontrer à travers l’histoire des divergences, elles n’ont pas pu briser l’alliance vraie ou imposer par l’une ou par l’autre, nous rappelant à juste titre les voies des fois bien tortueuses du mariage, où malgré tout on avance ensemble, excluant le divorce pour des raisons à laquelle cet exposé essaiera d’y répondre, car entre la morale et la politiquec’est bien un mariage, qui plus est un mariage de raison, cette dernière étant peut être une oraison pour justifier cette union contre nature? En effet, la morale et la politique sont si proches et si éloignées, de la proximité aux extrémités, dont les turpitudesréciproques en sont l’identité.Néanmoins, cette marche commune a résistéaux avaries de l’histoire etrésiste encore aux intempéries du présent, nous plaçant de fait devant un mariage à l’épopéemillénaire. Mais avant de continuer, c’est quoi la politique? C’est quoi la morale? Car seule la connaissance de l’identité d’unpeut nous octroyer les clés individu nous permettant d’ouvrir les portes de sa personnalité, fondement de la vérité qui met en exergue ce devant quoi, elle ne peut se contredire. Quelles sont donc les identités de la politique et de la morale? La morale dit-on est l’art du bien, dont le but est d’aboutir au bien, alors que la politique est l’art d’administrer la cité. Ces deux définitions sont révélatrices des contradictions qui peuvent nuire et même compromettre la paix dans ce mariage voulu et désiré par le peuple.
En effet, si la morale nesouffre d’aucun jugement et même d’aucune suspicion, car le bien est son identité, et si des fois en s’associant à la justice, elle prend un visage, elle n’a qu’un but positif pour l’intérêt de l’homme, il n’en est pas le cas pour la politique. Cette dernière souffre bien souvent de ses propres turpitudes qui se traduisent par des infidélités profondes, affichant plusieurs images pour le besoin de la cause, et se vantant même de fois de cette vertu, qui fait de ce mariage une véritable cohabitation. Mais d’où viennent donc ses infidélités de la politique à la morale?Nous l’avonssignifié, la politique est l’art d’administrer la cité, et donc, d’administrer les hommes. Pourtant cette définition cache bien une autre réalité : la politique peut de la sorte malheureusement être un instrument de manipulation des peuples, de placement de joug sur les peuples ou encore de gestion des carrières et des ambitions personnelles. Ceux-ci n’étant pas toujours en phase avec les attentes de la population. Ce qui fait que nous nous trouvions malheureusement bien souvent en face des artistes plutôt que des héros, qui savent bien jouer avec les masses, et sortirent leurs épingles du jeu, en menant odieusement la politique sur des terres lointaines à la morale. Cette dernière, bien fidele et ne parlant que par ses vertus, est en but aux discours pompeux de la politique, par ses utilisateurs que sont les hommes, car si elle se tait, sa mort est bien consommée. Ainsi, la gestion de la cité à laquelle se confond bien souvent la gestion des carrières personnelles sur le dos bien naïf des peuples, devient antinomique aux exigences de la vertu que la morale ne cesse de prôner. D’où, à l’image d’un mariage qui n’a pas pour fondement l’amour, mais les circonstances, l’union entre la politique et la morale devient donc un mariage de raison, plutôt que d’être un mariage de la raison, et donc d’amour. Un mariage blanc grandeur nature qui n’a cessé à travers les âges d’afficher deux être qui ne se sont pas toujours aimé, qui pourtant doivent aller ensemble. Je ne veux pas dire qu’entre les deux que le mariage de la raison n’est pas possible, car si les turpitudes de ce mariage n’aboutissent jamais à la séparation, ce parce qu’on ne peut envisager l’un sans l’autre. Et voici mon explication.
La morale au niveau personnel est bonne, car véhiculant l’arôme des vertus, cependant, elle a besoin de la politique pour qu’elle puisse s’illustrer dans le global, car la fédération des vertus de l’ensemble a besoin des leaders qui l’impulsent et les boostent pour les cristalliser à travers la conscience nationale qui est le fruit des visions successives que les politiciens, qu’on le veuille ou non, incarnent. Une chose est vrai, c’est bien souvent de la politique que jaillissent les leaders auxquels s’identifient les peuples, ou encore pire,des leaders qui identifient des peuples à leurs personnes par la magie de la carotte et du bâton. Pourtant de quel coté que l’on soit, je crois que la politique sert de marche pour la morale afin qu’elle puisse aller plus haut que la sphère personnelle pour identifier toute une nation aux vertus. De l’autre coté, la politique, en dépit de toutes ses turpitudes, a besoin de la morale, même en apparence, ce qui entraine bien souvent des tragédies quand les peuples sont de la sorte manipulés par des politiciens qui utilise la morale pour avaliser le populisme que le peuple assimile aux vertus, mordant bien à l’hameçon, fruit d’une naïveté dont lui seul en a le secret. Et la déception jaillit quand on comprend que la pilulen’était qu’un poison emballé dans la vertu.Oui, la politique sait qu’elle a besoin de la morale pour toucher, et ce pinceau est bien utilisé par les artistes que sont les politiciens pour peindre la population à la couleur de l’émotion.Pourtant, l’histoire nous le prouve si bien qu’on ne peut utiliser la morale comme un manteau sur la politique pour justifier nos inconduites, car on ne peut tromper un peuple tous les temps, le tribunal du peuple ou de l’histoire finit par se charger de ce genre d’homme.Ainsi, morale et politique ne peuvent qu’aller ensemble, elles sont inséparables même en apparence, la comédie étant faite par les politiciens même quand les peuples n’est pas toujours dupe.Nonobstant cette insistance sur la comédie des politiques, nous ne pouvons néanmoins omettre le fait qu’il est des tas d’exemple hier et aujourd’hui où ce mariage de raison, devient réellement un mariage de la raison, sortant de l’effigie du mariage pour rentrer dans une relation où l’amour en est le fondement. De la sorte, les politiciens contraintspar les structures établies que l’on ne peut obvier, sont attachés de gré ou de force aux vertus. Cet etat fait de ce mariage une véritable lune de miel où la raison en est la base.
En effet, dans la plupart des pays développés où les structures de l’Etat se sont consolidées à travers les âges, malgré les drames et les souffrances, ont abouti à l’érection de la morale commefondement des sociétés, inclinant de fait la conscience nationale vers ces vertus, quand bien même personnellement que l’on y croie ou pas.C’est ici l’occasion de saluer la mémoire des martyrs, dont le sang a créé ce fleuve, dont le cours est justice, portant leurs descendants dans cette voie. Mais nous avons aussi des politiques convaincus de la morale, et qui en font leur piédestal, diffusant les rayons du soleil de la vertu dans toutes les couches sociales à travers la politique. Oui, la morale et la politique peuvent vivre un mariage de la raison, et donc réellement, marcher dans la même direction parce qu’ils y croient simplement.Cependant, dans bien des cas le mariage de la raison n’est pas possible, néanmoins il existe un mariage blanc, de raison ou des circonstances pour le besoin de la cause, bien que du coté de la politique, le cœur de cette union soitaussi absent que présent, ce qui en jaillit reste sans contradiction le but, qui a pour objectif l’accouchement de la justice.Ce dont lessociétés ont besoin, ce n’est pas tant la qualité de l’union, mais la qualité de la parturition, qu’importe la nature qui est bien souvent un mariage de raison, l’accouchement des vertus qui se cimente au sein des sociétés est la moindre des choses, mais aussi la chose supérieure que l’on peut demander à ce mariage, en dépit des infidélités et des circonstances. Du reste, ce mariage de fait a été un frein pour la politique, une remise en question profonde et une sorte de balance pour ses actes, dont la qualité et le poids se traduisent dans son degré d’ouverture à la morale, bien qu’il est évident et cela est vraie, que la gestion de la cité exige des manœuvres qui peuvent éloigner de la morale. Toutefois, quand cet éloignement reste une façade ou un masque, la vérité est bien vite rétablie, et l’on y voit dans les chevauchés de la politique, un attachement au principe. Je veux simplement dire que les distorsions naturelles entre la politique et la morale ne doivent pas les écarter de l’engagement, dubutqu’est la qualité de l’accouchement, dont les compromissions apparentes et conséquemment comparablesne sont que des nuages passagers qui n’ôtent rien à ce lien de raison, qui du reste a fini par créer des héros à différents échelles, car la morale sans lapolitique est un vœux pieu et la politique sans la morale est un nazisme
annoncé de raison, qui ne peut être que dérision pour les politiques et larmes pour les peuples. Au demeurant, s’aimant ou pas, la morale et la politique se doivent de marcher ensemble, car quand elles se tiennent sincèrement les mains, la fécondité de ce mariage n’est que vérité, qui est aux bénéfices des peuples, finissant par se refléter sur les politiques avec un encensement immatériel de la morale qui mérite cette couronne, car des deux, il faut le dire, sans la politique, la morale vivra sans raison ou avec une raison limitée. Néanmoins, elle vivra quand même et ne cessera de crier aux consciences individuelles jusqu’à ce qu’une génération la rencontre, alors que la politique sans la morale est appelée à disparaitre, car la gestion de la cité ne peut que perdurer en arborant la morale. Plus la morale crie sa solitude, moins le peuples’identifie à la politique, et des lors, la sentence pour cette dernière est prononcée. Pourtant, la politique est immortelle, et finit par retrouver vie via une jonction héroïque à la morale, car si les parenthèses de la politique tombent, la phrase demeure. Faute d’amour, la politique est appelée à jouer la comédie avec la morale, de peurqu’il n y ait que tragédie. Néanmoins, cette comédie doit être sincère pour que la fiction ne soit pas une manipulation, mais une confession, un véritable aveu de dépendance de la politique à la morale, et ce, de manière voulu ou pas, car les traces de la politique ne sont positives que lorsque la voie de la morale est le chemin pris. Oui, pour des raisons de sincérité, nous aurons bien voulu que la politique et la morale vivent un mariage de la raison, plutôt qu’un mariage de raison, la différence étant déjà signifiée. Pourtant, ce mariage de raison aboutit forcement à la raison, cette fois ci devant les peuples, et surtout devant l’histoire, car si à un moment donné, les peuples peuvent être manipulés par l’art de la politique, cette dernière n’a jamaispu manipuler l’histoire qui n’est le fruit que des marques de la succession, et l’avenir finit toujours par apporter son lot des révélations puisé dans le passé, précisément par ce qui le connait, car découlant de son patrimoine.
La sincérité n’étant pas forcement vérité, celle-ci étant la raison de cette union circonstancielle, mais qui sedoit d’être permanente au bénéfice de la politique afin qu’elle soit galvanisée par la mémoire.Et donc, voyons dans cette marque de raison, la raison de ceux qui attendent que la politique et la morale soient ensembles, peu importe la sincérité de cette relation, car elle met la politique en face des obligations dont elle ne peut s’en défaire tant qu’il ya mariage, et ceci pour les bénéfices des sociétés, par le soleil de la morale qui ne cesse de diffuser les rayons de la vertu. Ô espérance des peuples pour que ce mariage de raison entre la morale et la politique soit un hymne qui se chante au rythme de la morale.  P.s. Quand la politique et par voie de conséquence, les politiciens deviennent des instruments au service de la morale, nous pouvons de manière non mythique commencer à envisager le paradis.  Cid Elvis Bobwa
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