« Etat UMP » : le nouveau mensonge de François Hollande
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Argumentaire UMP sur le nouveau mensonge de François Hollande

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Publié le 22 février 2012
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>ARGU FLASH <  20février 2012 « ETAT UMP » : LE NOUVEAU MENSONGE DE FRANÇOIS HOLLANDE Dans le mensonge et le sectarisme, François Hollande vient de franchir un nouveau stade. Mensongequand il a déclaré : « C’est vrai qu’il y a un Etat-UMP qui s’est installé. »Sectarisme quand il ajoute au sujet des hauts fonctionnaires «ceux qui sont liés à ce système auront forcément à laisser la place à d'autres » (BFMTV le 19 février 2012). 1°) François Hollande ment quand il parle «d’Etat-UMP » :Nicolas Sarkozy est le Président de la République qui a le plus renforcé les contre-pouvoirs et nommé des membres de l’opposition à des postes d’importance. La réforme constitutionnelle de 2008, que les socialistes, François Hollande en tête, ont refusé de voter, a renforcé le pouvoir du Parlement et de l'opposition avec : Lalimitation à deux mandats consécutifs d'un Président de la République ;o L’élargissement despouvoirs du Parlement: contrôle et évaluation des politiques o publiques, possibilité pour les parlementaires derefuser une nomination décidée par le Président de la République(aux 3/5èmes des suffrages) ; La reconnaissance de nouveaux droits à l’opposition: l’expression pluraliste des o opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation a été gravée dans la Constitution (article 4, dernier alinéa), et désormais obligation est faite de réserver une séance par mois à un ordre du jour à l'initiative des groupes d'opposition ou minoritaires. Un Etat « clanique » renforce-t-il les pleins pouvoirs et les droits de l’opposition ? Dans sa pratique du pouvoirNicolas Sarkozy a toujours refusé le sectarisme en nommant des membres de l’oppositionà des postes d’importance: Au gouvernement, Nicolas Sarkozy a multiplié les nominations d’ouverture : o Bernard Kouchnerministre de Mitterrand, ancien Secrétaire d’Etat de (ancien Jospin, ancien député européen PS), ministre des Affaires étrangères Jean-Marie Bockel(sénateur PS, ancien ministre de Mitterrand) a étésecrétaire d'État chargé de la Coopération et de la Francophonie, puis aux Anciens combattants de 2008 à 2009, puis à la Justice de 2009 à 2010. Fadela Amara(marquée à gauche, ancienne Présidente de «ni putes, ni soumises ») a été secrétaire d'État chargée de la Politique de la Ville Jean-Pierre Jouyet (ancienmembre des cabinets de Delors et Jospin, proche de François Hollande) a été Secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes. Au parlement, laprésidence de la Commission des Finances a été réservée à un o membre de l’opposition, les députés PS Didier Migaud puis Jérôme Cahuzac. Au Conseil Constitutionnel, nomination de Michel Charasse (ancien sénateur PS et o ministre de Mitterrand). Dans l’administration,Didier Migauda été nommé président de la Cour des Comptes o etJouyet Jean-Pierre, Président de l’Autorité des Marchés Financiers. Par ailleurs,
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Nicolas Sarkozy a décidé le 11 janvier dernier de geler toutes les nominations aux « postesvacants d'ici à la prochaine élection présidentielle pourvus s'il s'agit de responsables d'établissements publics qui jouent un rôle essentiel dans la mise en oeuvre de la politique économique et sociale de la nation. » Dans son équipe de campagne, Nicolas Sarkozy a intégré Claude Allègre, ancien o ministre de l’Education nationale de Lionel Jospin. Un « chef de clan » nomme-t-il des opposants politiques à des postes clés ?Nicolas Sarkozy n’a jamais institué un « Etat-UMP », il ne s’est jamais comporté en « chef de clan ».A l’inverse, alors que rien ne l’obligeait à le faire, il a renforcé les contre-pouvoirs, donné de nouveaux droits à l’opposition, et nommé des opposants politiques à des postes de confiance…Nicolas Sarkozy est guidé par l’intérêt général, il a toujours nommé des personnalités sur la seule base de leurs qualités et non de leurs opinions politiques. 2°) La vérité, c’est que si François Hollande gagne, la France n’échappera pas pour le coup à la mainmise d’un « Etat-PS » Si la gauche l’emporte, la sera France totalement rose.Si le PS gagne les élections présidentielle et législativesil détiendra l’ensemble des institutions du pays, une premièrePrésidence de la République, Gouvernement, Assemblée nationale, Sénat, : majorité de communes (75% des 20 plus grandes villes sont à gauche), de départements et de régions (95,5% des conseils régionaux et 61% des conseils généraux sont déjà à gauche), Cour des Comptes, Conseil constitutionnel (à partir de 2016). Sans compter sur le soutien affiché des syndicats ! Comme si cette hypothèse de concentration de tous les pouvoirs ne lui suffisait pas, François Hollande annonce qu’il fera la chasse aux fonctionnaires de droite dans l’administration !Ces purges dans la haute-fonction publique rappellent ce qui se pratique dans tous les régimes autoritaires : est-ce à dire que dans la République version François Hollande, pour être fonctionnaire il faudra avoir sa carte du PS, comme il fallait avoir celle du PC en URSS ? Cela tient d’unsectarisme dangereux, choquant et antirépublicain: contrairement aux Etats-Unis, il n’estpas dans notre tradition républicainechanger l’administration de quand il y a une alternance politique. Cemaccarthysme socialiste rappellel’esprit de revanche de Paul Quilès, ministre de Mitterrand, qui déclarait après la victoire du PS en 1981, à propos des journalistes jugés favorables à la droite : «il faut faire tomber des têtes, le faire rapidement et dire lesquelles». Avec cette déclaration, François Hollande renie son engagement n°53 de campagne: «Je garantirai l’indépendance de la justice : les règles de nomination et de déroulement de carrière seront revues à cet effet ; […] J’interdirai les interventions du gouvernement dans les dossiers individuels.utiliserait le pouvoir de» Le voilà pourtant qui a dit qu’il nomination du Président pour se séparer des magistrats qui ne seraient pas « loyaux »… C’est là une manifestation d’une dérive autoritaire en complète contradiction avec l’indépendance de la justice ! Dénoncer un Etat-UMP qui n’existe pas, quand on prépare en sous main l’avènement d’un véritable Etat-PS, c’est mentir aux Français et fragiliser la France.
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