Le rendez-vous du courage : protéger et préparer l avenir des enfants de France
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Argumentaire sur la première convention de synthèse du Projet 2012

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>ARGU FLASH< 22nov 11embre 20 LE RENDEZ-VOUS DU COURAGE : PROTÉGER ET PRÉPARER L’AVENIR DES ENFANTS DE FRANCE Nous sommes en train de changer d’époque. La mondialisation, le développement des nouvelles technologies et de la finance, les évolutions démographiques et géopolitiques, les risques environnementaux, l’émergence de nouvelles puissances ont bouleversé la donne. Pour la première fois depuis des siècles,les Etats-Unis et l’Europe ne portent plus la dynamique mondiale. La crise est lerévélateur brutal de ce changement d’époque. Dans tous les pays européens, la croissance a marqué le pas, le chômage a augmenté, l’endettement public a explosé. La confiance dans l’avenir s’est fragilisée. Entre un lent déclin ou une reconstruction enthousiasmante, tous les pays européens sont confrontés au même défi historique et laFrance a tous les atouts pour le relever avec succès afin de protéger l’avenir des enfants de France. Oui,il y a un chemin de réussite pour la France au 21ème siècle qui permettra à notre nation derester maîtresse de son destin, en conjuguant audace et fidélité à nos valeurs. Cinquième puissance mondiale,la France a déjà conduit des efforts importants pour se moderniser sous l’impulsion du Président de la République ; ce qui a permis de protéger les Français face à la crise – ni les salaires, ni les pensions, ni les minima sociaux n’ont été baissés- et d’éviter le pire comme en Grèce ou Espagne. Mais nous n’avonspas encore tiré toutes les conséquences d’une concurrence mondiale de plus en plus forte.Pour continuer à financer notre modèle social, depuis 30 ans, nous avons dépensé plus que ce que l’on gagnait. Avec la crise, nous arrivons dans une impasse. Les Français en sont pleinement conscients. Ils ne veulent pas qu’on leur mente avec des promesses intenables. Ils attendent que les responsables politiques leur disent la vérité ! Et la vérité c’est de dire que,pour préserver notre modèle, basé sur un équilibre entre la prospérité, la qualité de vie et la justice sociale,nous devons le financer autrement : par les richesses que nous créons et non plus par les dettes que nous contractons.Il faut donc produire plus et dépenser moins. C’est le rendez-vous du courage ! L’exemple allemand montre que ce défi est à portée de main. Grâce à 15 ans de réformes structurelles, l’Allemagne a un modèle de croissance fondé sur l’exportation et l’innovation, qui permet de profiter de la forte croissance mondiale, au lieu de pâtir de la mondialisation.Ce rendez-vous du courage, nous l’honorerons en nous appuyant sur5 piliers: 1. Mieux valorisernotre première richesse : le talent des Françaises et des Français 2. Faire de 2012-2017, lequinquennat des PME conquérantes3. Développernos filières industrielles d’excellence 4. Réaffirmerl’équilibre des droits et des devoirs au cœur de notre modèle social 5. Réformer l’Etat pourdépenser moins et servir mieux les Français. Union pour un Mouvement Populaire, 55 rue La Boétie 75008 Paris www.u-m-p.org 1
I. Mieux valoriser notre première richesse : le talent des Françaises et des Français Notre principale richesse, ce sont les femmes et les hommes,leur travail.leur talent Mais est entravé par des blocages qui entraînent un chômage important.faut changer notre Il rapport au travail. Travailler plus est inévitable. Travailler mieux est nécessaire. 1. Pourcréer des emplois en France, il faut travailler plus, en inventant une nouvelle démocratie sociale Nous travaillons moins que dans les autres pays de l’OCDE. Pour créer plus de richesses dans notre pays et assurer le financement de notre modèle social, nous devons travailler plus. L’action du gouvernement a été constante dans ce domaine depuis 2007, avec la réforme des retraites et l’assouplissement des 35 heures. Nous devons franchir une nouvelle étape enouvrant des négociations sur le temps de travail, sans remettre en cause la durée légale du travail de 35h qui resterait la référence.le privé, ces négociations auront lieu au niveau des branches, ou des Dans entreprises :l’organisation du travail ne peut pas être uniforme sur tout le territoire. Dans le public, des négociations seront ouvertes dans chacune des fonctions publiques. Nous inciterons à ouvrir ces négociations et aboutir à un accord enmodulant les allègements de charges en fonction de l'avancée des négociations,ce qui représentera, à terme, 12 milliards € d’économies par an pour l’Etat. Nous maintiendrons le régime d’exonération sur les heures supplémentaires, sur la base de la durée du travail définie dans le cadre de la négociation collective. 2. Pourcréer des emplois en France, il faut alléger le coût du travail Pour conserver notre modèle social, nous devons refonder sonfinancement pour qu’il ne pèse plus uniquement sur le travailet donc sur la création d’emplois. Nous proposons doncun transfert des charges sociales vers une fiscalité anti-délocalisation, en France et plus largement en Europe. Une fiscalité qui rétablit des conditions de concurrence économique, sociale et environnementale équitables. Le principe est simple : enleverenviron 30 milliards € de charges sociales qui pèsent sur le travail et qui financent les allocations familiales, afin de les transférer vers la fiscalité.3. Pour créer des emplois en France, il faut davantage miser sur la formation professionnelle ère Le capital humain est notre 1richesse,ce n’est pas une variable d’ajustement.Il faut mettre laformation professionnelle au cœur de nos décisions d’investissement. Nous souhaitons que l’apprentissage et l’alternance deviennent le chemin privilégié vers l’emploi. Nous voulonsporter à 1 million le nombre des apprentis sur 5 ans. Nous donnerons la possibilité d’entrer dans l’apprentissage dès 14 ans et également de revenir dans l’enseignement général. A cet effet, nous développerons lesmétiers-classes « études »dans le cadre du collège pour tous. Nous souhaitons concentrerla formation continue sur ceux qui en ont le plus besoin. Nous voulons attribuer à chacun uncompte individuel de formation dont le capital de départ serait inversement proportionnel à la formation initiale, afin qu’un salarié puisse bénéficier d’une formation tout au long de sa vie, surtout lorsqu’il a une formation initiale courte. Mais tout cela n’a de sens que s’il existe des entreprises qui créent de l’emploi en France. Union pour un Mouvement Populaire, 55 rue La Boétie 75008 Paris www.u-m-p.org 2
II. Faire de 2012-2017, le quinquennat des PME conquérantes En France, nous sommes les champions des entreprises unipersonnelles et nous avons d’excellents leaders mondiaux mais nous manquons d’entreprises de taille intermédiaire. La croissance des PME et leur transformation en Entreprises de Taille Intermédiaire doit devenir la colonne vertébrale de notre politique économique. Parce que ce sont elles qui embauchent, qui exportent et qui innovent.Nous voulonsseuils sociaux.supprimer le principal frein à l’emploi dans les PME: les Nous voulons faciliter le financement des PME : ·Par l’autofinancement, en modulant l’impôt sur les sociétés en fonction des stratégies de croissance, ·Par le crédit, en s’assurant que nos banques financent notre économie, ·Par les fonds propres, notamment avec des Fonds d’investissement spécialisés par filière et adossés en régions à des pôles de compétitivité. Nous souhaitons unSmall Business Act européenqui réserve une part des marchés publics européens aux PME. Nous voulonsattirer les talents dans les PME, grâce aux groupements d’employeurs et aux prêts de main d’œuvre entre PME et grands groupes. Nous voulons développer des stratégies exportatrices et des «filières export» associant TPE, PME et grands groupes. Nous voulons aider les PME à développer des brevets : le premier dépôt de brevet doit être gratuit pour les PME. Nous mettrons en placeun guichet unique pour simplifier les procédures des PME. III. Développer nos filières industrielles d’excellence Nous voulons encourager nos entreprises à»innover pour faire du «made in France une marque aussi reconnue que le « made in Germany »·Nous souhaitons pérenniser lecrédit-impôt-recherche·Nous voulonsdévelopper les liens universités/entreprisespour valoriser la recherche publique et intéresser les chercheurs aux retombées financières de leurs découvertes Nous voulons développer des filières d’excellence, et notamment : ·La filière agroalimentaire :nous réaffirmons l’indépendance et la sécurité alimentaire française et européenne.·La filière verte: la France doit faire partie des leaders mondiaux des équipements liés aux énergies renouvelables en mobilisant la recherche et la commande publiques.·La filière médicale: nous voulons poursuivre la dynamique engagée par les investissements d’avenir et les plans de santé publique. ·La filière numériquenous souhaitons agir à la fois sur l’écosystème, la formation, : l’accessibilité et le développement de nouveaux services. Nous souhaitons porter à 2020 la date à laquelle toute la France sera équipée en Internet très haut débit. Nous voulons continuer à faire profiter nos entreprises d’une énergie sûre à coût réduit. ·Nousconfirmons le choix du nucléairele respect de normes de sûreté très dans strictes. Nous souhaitons confirmer l’engagement de la France depasser à 23% d’énergies renouvelables en 2020. Dans une logique de rééquilibrage de notremixénergétique, nous souhaitonséquilibrer les efforts d’investissementsentre nucléaire et énergies renouvelables. Union pour un Mouvement Populaire, 55 rue La Boétie 75008 Paris www.u-m-p.org 3
IV. Réaffirmer l’équilibre des droits et des devoirs au cœur de notre modèle social La France a le modèle social le plus généreux de l’OCDEde la :chaque année, 30% richesse est consacrée à la protection sociale. Les inégalités sont ainsi moins fortes et les Français ont moins souffert de la crise. Nous sommes totalement attachés à ce modèle qu’il fautréformer si nous voulons le transmettre à nos enfants. Nous souhaitons que la protection sociale soit fondée sur les droits et les devoirs,loin d’une logique déresponsabilisante de guichet et d’assistanat. Lorsque l’UMP met en cause l’assistanat,elle ne stigmatise pas les bénéficiaires de la solidaritémais une préférence, dont la gauche est largement responsable,pour l’indemnisation passive plutôt que pour une aide active à l’insertion. Nous voulons créer cet environnement moteur de l’insertion, qui repose sur les droits et les devoirs.Reconnaître qu’une personne a des droits et des devoirs, c’est la considérer et reconnaître ses capacités. 1. Unedifférence plus importante entre revenus du travail et de l’assistance Nous voulonscréer une différence plus importante entreles revenus du travail et de l’assistance, pour valoriser le travail et éviter d’enfermer nos concitoyens dans la pauvreté. Nous voulonsfusionner Prime pour l’Emploi et RSA activitéqui ont le même objectif. Les Français qui travaillent doivent gagner plus que ceux qui bénéficient des minima sociaux.Pour les bénéficiaires du RSA socle, le cumul de revenus sociaux issus des droits connexes et hors prestations familiales ne doit pas dépasser 75% du SMIC. Nous voulons rendre les allocations chômage dégressives dans le temps,dès lors que le taux de chômage commencera à diminuer. 2. Unaccompagnement vers l’emploi Nous voulons inciter chaque bénéficiaire du RSA à reprendre une activité.La solidarité ne peut pas s’appliquer pour celui qui refuse de travailler alors qu’il en a la capacité. 3. Unelutte renforcée contre la fraude Nous voulons créer un « FBI » de la lutte contre les fraudes fiscales et sociales,corps d’inspecteurs des contrôleurs, rattachés à la délégation nationale à la lutte contre la fraude, qui aurait compétence sur toutes les fraudes sociales et fiscales. Nous voulons créer une carte sociale sécurisée.Sur le modèle de la Carte Vitale, chaque citoyen devient titulaire d’une carte sociale biométrique et d’un numéro unique d’enregistrement. Cette carte permet de percevoir des prestations et de limiter la fraude en supprimant les possibilités de versement de pensions incompatibles et facilitant les contrôles et rapprochements de données entre l’administration fiscale et Pôle emploi.Nous voulons lacréation d’un fichier national des fraudeurs sociaux,pour lutter contre la récidive et aggraver progressivement les sanctions.V. Dépenser moins et servir mieux les Français Le prochain quinquennat sera celui du retour à zéro déficit.Chaque nouvelle dépense publique doit être compensée par des économies équivalentes en contrepartie. Le projet que nous proposons pour la France « coûte » zéro euro, cela tranche avec les 255 milliards de dépenses nouvelles prévues par le PS dans son projet.
Union pour un Mouvement Populaire, 55 rue La Boétie 75008 Paris www.u-m-p.org
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