Non au plan Valls : libérons les Français
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Argumentaire UMP - Non au plan Valls : libérons les Français

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Publié le 30 avril 2014
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ARGU FLASH
NON AU PLAN VALLS
LIBÉRONS LES FRANÇAIS
À RETENIR ndicesirssateusuloTanFr,cetnoruaeguonealors que les autres pays européens se redressent, car la politique menée depuis deux ans est antiéconomique. etnneetdslnVlatupeepplanLeracennoceslinghacasdoaler Rationner sans réformer, c’est raboter là où il faudrait réformer. condamner notre pays à la crise. aercveclaisrocnasneeiaftnasleparidelalbireét!ouenrutvePUML
La France est dans l’impasse alors que d’autres pays se redressent
CHIFFRE CLÉ 20 à 30 milliards C’est la somme qui manque pour boucler le plan Valls.
François Hollande est au pouvoir depuis bientôt deux ans. Quel est son bilan ? France métropolitaine, il y a près de 5 millions Le chômage a atteint un record historique : en de personnes qui sont inscrites à Pôle emploi en catégories A, B, C. Le taux de prélèvements obligatoires explose aussi:  45,9% en 2014 contre 43,7% àla fin 2011. Résultat le pouvoir d’achat a reculé en 2012 (-1 %) et stagné en 2013 (+0,2 %)  ladette approche les 2000 milliards et les engagements de réduction  Pourautant, du déficit ne sont pas tenus, nous devions être à 3 % fin 2013 selon l’engagement de François Hollande durant sa campagne, cet objectif sera peut-être tenu fin 2015. Et pour cause : l’État n’a jamais autant dépensé avec 57,1 % de dépenses publiques sur le PIB. La compétitivité de nos entreprises continue de se dégrader : Le déficit commercial de la France en 2013 est de 61,2 milliards d’euros. Les marges s’effondrent de 35,8 % en 2012 à 34,7 % en 2014. Notre appareil industriel est menacé. La France dispose d’un tissu entrepreneurial fragile, avec voilà que nombre peu de PME. Son principal atout, ce sont ces grands leaders industriels. Et d’entre eux sont en phase d’être rachetés et de voir leurs centres de décision déloca-lisés : Lafarge/Holcim dont le nouveau siège sera à Suisse ; Publicis/Omnicom dont le nouveau siège sera probablement aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni ; et maintenant Alstom convoité par General Electric. avec les mêmes contraintes européennes que nous, d’autres pays Dans le même temps, européens commencent à se redresser : L’Allemagne dont l’excédent commercial est de près de 200 milliards d’euros. La Grande-Bretagne dont le taux de chômage est désormais de 6,9 % (son plus bas niveau depuis 2009) alors que notre taux de chômage ne cesse de progresser.
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29 avril 2014
ARGU FLASH
l’Espagne a connu la plus forte réduction de déficit de la zone euro (3,5 points en un an) : alors que le gouvernement français n’est pas en mesure de respecter ses engagements.
La réaction de François Hollande est mauvaise: gérer la pénurie au lieu de changer de modèle. Le plan Valls, c’est le rationnement sans les réformes
Face à cette impasse, quelle est la réaction de François Hollande et de Manuel Valls ? Ils proposent Ils veulent gérer la pénurie. Le de garder le même système tout en serrant un peu plus les vis. plan Valls, c’est une politique de rationnement sans aucune réforme de structures. D’un côté, on embauche des dizaines de milliers de fonctionnaires. De l’autre, on gèle les salaires. D’un côté, on parle de choc de simplification. De l’autre, on adopte une loi « Alur » qui créé tellementde contraintes dans le domaine de l’immobilier et du bâtiment qu’elle conduit à l’effondrement du secteur. Les Français perdent en pouvoir d’achat mais sans aucune perspective de gagner plus, de produire plus, de progresser demain !
C’est d’autant plus inquiétant que ce plan n’est pas à la hauteur des enjeux :
On agite le chiffre de 50 milliards mais il est très en deçà de ce qu’il faudrait faire pour revenir dans la moyenne européenne des dépenses publiques (50 % de dépenses sur le PIB). Il faudrait faire 130 milliards d’économies, 70 milliards de plus que ce que propose le gouvernement pour revenir dans les clous européens.
Il faut 50milliards d’économies pour revenir à 3%. Plus 20 à 30milliards pour financer les nouveaux allégements et baisses d’impôts annoncés par Valls. Donc la Le compte n’y est somme qu’il faut dégager, ce n’est pas 50 mais 70 à 80 milliards d’économies. pas, au bas mot, il manque 20 milliards.
Le plan annoncé par Valls ne suffira pas à effacer les erreurs des 2 ans passés, notamment les 50 milliards d’augmentations d’impôts votées. Le plan Valls prévoit un taux de prélèvements obligatoires à 45,3 % du PIB en 2017. Il était à 45 % fin 2012, et même à 43,7 % à la fin 2011, dernière année où l’ancienne majorité est 100 % comptable de la gestion des comptes Quoiqu’il arrive les impôts auront augmenté sur le quinquennat Hollande. publics.
Même en matière de pouvoir d’achat, on est loin du compte :  labaisse des cotisations salariales sur les salariés au niveau SMIC n’aura pas vraiment d’impact. Avec 500 euros de baisses de charge sur un an, on se retrouve au final avec un gain de seulement 50 euros pour un couple au la baisse du RSA, Smic avec deux enfants. En effet, la hausse de revenu liée au Smic est rognée par de la Prime pour l’emploi, des aides au logement…
La seule solution, c’est de changer de modèle pour ouvrir enfin des perspectives aux Français. C’est ce que l’UMP veut leur proposer.
L’heure est venue d ’essayer autre chose : la liberté !
Les Français ont plein de ressources mais ils sont bridés par les impôts, les charges, les normes, les contrôles… et plus globalement, par une mentalité qui stigmatise le travail, le mérite, la réussite, la prise de risques. Du coup, beaucoup de Français font valoir leurs talents à l’étranger ou sont tentés de
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une culture de la liberté et la responsabilité. baisser les bras. Il faut au contraire faire émerger Une culture de la confiance. Abandonnons la culture de la pénurie, de la restriction, du malthusianisme pour entrer dans une culture de la liberté et de la responsabilité. Pour cela, il faut quatre axes de réformes :
1.Libérer le travail pour sortir de la pénurie et rouvrir des perspectives aux Français !
Il faut sortir des 35 heures. Dans le secteur public. Et dans le secteur privé, par des négo-ciations entreprise par entreprise. De même, il faut simplifier le droit du travail. Il était censé protéger les salariés. Aujourd’hui, il crée du chômage et donc de la précarité pour toute la société. Il faut que les employeurs embauchent sans risque et que les salariés soient protégés, non pas dans un poste, mais tout au long de leur parcours professionnel. L’UMP propose notamment un contrat de travail unique, plus simple et plus souple. En contrepartie de cette il faut un accompagnement beaucoup plus efficace des chômeurs dans la simplification, formation et le retour à l’emploi.
2.Coupons dans les normes et les contrôles
Finissons-en avec les seuils dans les entreprises: doublons-les et lissons-les dans le temps. remplaçonsles multiples structures de représentation du De la même manière, personnel par un « conseil d’entreprise » pour toutes les entreprises de moins de 250 salariés. un guichet unique administratif pour les PME. C’est à l’administration de Mettons en place s’adapter aux entreprises. Pas l’inverse. Coupons drastiquement dans les codes qui pour-rissent la vie des producteurs : code de l’urbanisme, du travail, de l’environnement…
3.Baissons vraiment les impôts et les charges grâce à un plan courageux de baisse des dépenses
à un niveau de dépenses publiques à 50% du PIB et de ne pas le L’idée est de revenir dépasser. Une baisse de 10% de la dépense publique, c’est 130milliards d’euros en moins. La moitié pour le désendettement, la moitié pour redonner de l’air aux Français, en baissant les impôts sur le travail et l’investissement.
4.Repensons notre modèle éducatif, qui ne s’adresse aujourd’hui qu’aux bons élèves
Nous avons besoin d’une école qui s’adapte à chaque élève, en lui donnant les clés pour réussir : la Nous avons besoin d’autonomie pour les établis-confiance en soi et les savoirs fondamentaux. sements scolaires. Avec des chefs d’établissement qui peuvent recruter leurs équipes pédagogiques. Qui sont évalués et qui rendent des comptes. Les rythmes scolaires montrent l’absurdité du système : un ministre qui prétend tout décider depuis Paris sans tenir compte des réalités locales, ça ne marche plus !
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29 avril 2014
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