Présidentielle 2017 : Sondage BVA du 2 mai 2017
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En partenariat avec : CONTACT BVA Adélaïde ZULFIKARPASIC Directrice BVA Opinion Tél : 01 71 16 90 96 Mail : adelaide.zulfikarpasic@bva.fr EREnquête BVA-Salesforce pour la Presse Régionale et Orange réalisée par Internet du 1 au 2 mai 2017 Échantillon de 1435 personnes inscrites sur les listes électorales, issues d’un échantillon représentatif de 1501 Français âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, profession de la personne de référence du ménage, région et catégorie d’agglomération. INTENTIONS DE VOTE Les intentions de vote qui figurent dans ce rapport reposent sur la base des personnes inscrites sur les listes électorales, certaines d’aller voter et ayant exprimé une intention de vote, soit 1012 individus. Pour cet effectif, pour un pourcentage obtenu par enquête de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5. Le pourcentage a donc 95% de chance d’être compris entre 17,5% et 22,5%. Les résultats d’intentions de vote ne constituent pas un élément de prévision du résultat électoral. Ils donnent une indication significative de l’état du ndrapport de forces à 5 jours du 2 tour du scrutin. La notice de cette enquête est consultable à la commission des sondages qui la rend publique sur son service de communication en ligne. 2 Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentes aux lois statistiques.

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Publié le 02 mai 2017
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

En partenariat avec :
CONTACT BVA
Adélaïde ZULFIKARPASIC
Directrice BVA Opinion
Tél : 01 71 16 90 96
Mail : adelaide.zulfikarpasic@bva.fr EREnquête BVA-Salesforce pour la Presse Régionale et Orange réalisée par Internet du 1 au 2 mai
2017
Échantillon de 1435 personnes inscrites sur les listes électorales, issues d’un échantillon
représentatif de 1501 Français âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été
assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, profession de la
personne de référence du ménage, région et catégorie d’agglomération.
INTENTIONS DE VOTE
Les intentions de vote qui figurent dans ce rapport reposent sur la base des personnes inscrites sur les listes
électorales, certaines d’aller voter et ayant exprimé une intention de vote, soit 1012 individus. Pour cet effectif,
pour un pourcentage obtenu par enquête de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5. Le pourcentage a donc
95% de chance d’être compris entre 17,5% et 22,5%. Les résultats d’intentions de vote ne constituent
pas un élément de prévision du résultat électoral. Ils donnent une indication significative de l’état du
ndrapport de forces à 5 jours du 2 tour du scrutin.
La notice de cette enquête est consultable à la commission des sondages qui la rend publique sur
son service de communication en ligne.
2Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentes aux lois
statistiques. Le tableau ci-dessous présente les valeurs des marges d’erreur suivant le résultat obtenu et la taille de l’échantillon
considéré.
INTERVALLE DE CONFIANCE À 95% SELON LE SCORETAILLE DE
L’ÉCHANTILLON 5 OU 95% 10 OU 90% 20 OU 80% 30 OU 70% 40 OU 60% 50%
4,4 6,0 8,0 9,2 9,8 10,0100
3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1200
2,5 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8300
2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0400
1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5500
1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1600
1,6 2,3 3,0 3,5 3,7 3,8700
1,5 2,1 2,8 3,2 3,5 3,5800
1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3900
1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,11 000
1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,22 000
0,7 0,9 1,3 1,5 1,6 1,64 000
0,6 0,8 1,1 1,3 1,4 1,46000
0,4 0,6 0,8 0,9 0,9 1,010 000
ndNote de lecture : Dans le cas présent, les intentions de vote du 2 tour sont calculées sur la base des personnes certaines d’aller voter ayant exprimé une
intention de vote, soit 1012 individus. Ainsi, pour un pourcentage obtenu par enquête de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5. Le pourcentage a donc
95% de chance d’être compris entre 17,5% et 22,5%.
3Légère progression de Selon les Français, Marine Le
Emmanuel Macron l’emporterait avec 60% (+1 pt) notre indice de Pen fait une meilleure campagne
des voix contre 40% (-1 pt) pour Marine Le Pen participation d’entre-deux-tours
ESTIMATION DE
LA PARTICIPATION
60%
76% à 80% 48%EMMANUEL MARINE
MACRON LE PEN
* % des électeurs pensant que chaque candidat fait
40%60% une bonne campagne d’entre-deux-tours
1. Le chômage 2. L’Union Européenne 2. La sécurité
85% 84% 81%
4A la veille du débat télévisé d’entre-deux-tours et au sortir d’un week-end politique très riche, BVA et Salesforce, en partenariat avec la Presse Régionale et
Orange, publient une nouvelle vague d’enquête. Les différents événements du week-end écoulé – ralliement de Nicolas Dupont-Aignan à Marine Le Pen,
meetings des deux candidats finalistes et traditionnels défilés du 1er mai, émaillés de violences – ont-ils fait évoluer le rapport de forces politiques en vue du
second tour dimanche prochain ?
S’il n’est pas question d’un véritable sursaut de la mobilisation, on note toutefois une légère hausse des intentions de participation au scrutin de dimanche prochain, par
rapport à notre dernière mesure la semaine dernière. Notre indice de participation fait en effet état d’une mobilisation comprise entre 76% et 80% du corps électoral,
contre 73% à 78% seulement la semaine dernière.
80% constituant la borne haute de notre fourchette, cela signifie que, dans le meilleur des cas, la participation au second tour dimanche prochain pourrait s’avérer
légèrement supérieure à celle enregistrée lors du premier tour le 23 avril (77,8%). Quoi qu’il en soit, nous ne devrions pas observer de sursaut marqué de la mobilisation
comme cela avait été le cas en 2002, suite à l’accession de Jean-Marie Le Pen au second tour (la participation était passée de 71,6% au 1er tour à 79,7% au second, soit
une hausse de 8 points entre les deux tours).
L’intention de participation progresse quasiment dans toutes les catégories de la population, sauf chez les jeunes et les ouvriers. C’est au sein de l’électorat de François
Fillon qu’elle est la plus marquée (+10 points en une semaine), tout comme chez les sympathisants LR (+9 points) et les électeurs de Nicolas Sarkozy en 2012 (+6
points).
Cette progression s’accompagne d’une hausse de l’intérêt pour l’élection présidentielle (80%, +2 points) qui atteint – enfin – sont plus haut niveau depuis le lancement de
notre suivi en avril 2016 et dépasse même le niveau atteint lors des primaires (79% lors de la primaire de la droite, 78% lors de la primaire de la gauche).
Cette légère hausse de la participation peut s’expliquer par les appels à la mobilisation pour faire barrage au Front national même si celle volonté apparaît moins présente
aujourd’hui qu’en 2002. Rappelons pourtant que ce levier avait bien fonctionné, y compris lors des dernières élections, les Régionales de 2015 : la participation était passée
de moins de 50% au 1er tour à 58% au 2nd.
Comme la semaine dernière, 30% des électeurs déclarent souhaiter que Marine Le Pen remporte l’élection présidentielle tandis que 15% déclarent que l’issue du scrutin les
indiffère (-2 points). A l’inverse, 18% souhaitent que Marine Le Pen soit battue, quel que soit son score (+2 points) tandis que 37% souhaitent qu’elle soit battue et que son
score soit le plus faible possible (+1 point). Au final, la proportion d’électeurs souhaitant faire barrage à Marine Le Pen (55%) progresse de 3 points et apparaît de 10
points supérieure à la proportion d’électeurs pour qui battre Marine Le Pen n’est pas une priorité ou qui souhaitent sa victoire (45% en cumulant les deux
positions, -2 points), contre 5 points seulement la semaine dernière. Les appels au front républicain – plus timorés qu’en 2002 il est vrai – n’ont fait que marginalement
évoluer les positions.
Il n’est pas étonnant que les appels à faire barrage au Front national se raréfient et soient moins audibles et efficaces qu’il y a 15 ans. Si 7 Français sur 10 (71%)
considèrent que le Front national est plutôt « un parti d’extrême droite », pour autant, plus d’un Français sur deux estiment que ce parti devrait à présent être
considéré comme un parti comme les autres (54%). C’est le cas notamment des sympathisants LR (63%) et des sympathisants de Debout la France (78%).
5Cette hausse de l’intention de participation semble bénéficier davantage à Emmanuel Macron : il apparaît crédité de 60% des intentions de vote
soit 1 point de plus que la semaine dernière. Marine le Pen, elle, recueillerait donc 40% des suffrages exprimés (-1 point).
Les évolutions demeurent marginales même si elles permettent de déceler certains mouvements. Ainsi, le surcroît de mobilisation des
électeurs de François Fillon semble bénéficier tant à Emmanuel Macron (46%, +5 points) qu’à Marine Le Pen (31%, +5 points également).
A l’inverse, ces données semblent indiquer que les électeurs de Nicolas Dupont-Aignan ne sont pas totalement en adéquation avec le
choix de leur candidat de rallier Marine Le Pen : la candidate du FN perd 6 points au sein de cet électorat dans les reports de voix (40%) au
bénéfice, vraisemblablement, d’Emmanuel Macron (24%, +5 points). D’ailleurs, un tiers des électeurs de Nicolas Dupont-Aignan au
premier tour (34%) déclarent désapprouver son attitude depuis l’annonce des résultats. Ils n’étaient que 15% la semaine dernière,
avant son initiative.
Enfin, en attendant les résultats de la consultation des Insoumis aujourd’hui, les positions des électeurs de Jean-Luc Mélenchon évoluent peu
même s’ils semblent un peu plus nombreux à envisager de voter pour le leader d’En Marche ! (44%, +3 points depuis la semaine dernière).
Une semaine après la visite des deux candidats finalistes sur le site de l’usine de Whirlpool à Amiens, le rapport de force électoral demeure
totalement inversé chez les ouvriers et l’écart s’accentue même, à la faveur de Marine Le Pen, créditée de 69% des inten

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