Sondage ressenti 13 novembre
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Sondage ressenti 13 novembre

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Le baromètre des événements les plus marquants Sondage réalisé par pour et, Publié le vendredi 27 novembre 2015 Levée d’embargo le vendredi 27 novembre à 6h00 Méthodologie Recueil Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet les 19 et 20 novembre 2015 Echantillon de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.Echantillon La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Précisions sur les marges d’erreur Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée. La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé. Si le pourcentage observé est de … 5% ou 10% ou 20% ou 30% ou 40% ou 50%Taille de l’Echantillon 95% 90% 80% 70% 60% 800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5 900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3 1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1 2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2 Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5%. Le pourcentage réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].

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Publié le 27 novembre 2015
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Langue Français

Extrait

Le baromètre des événements
les plus marquants
Sondage réalisé par
pour
et,
Publié le vendredi 27 novembre 2015
Levée d’embargo le vendredi 27 novembre à 6h00Méthodologie
Recueil Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français
interrogés par Internet les 19 et 20 novembre 2015
Echantillon de 1 000 personnes représentatif de la
population française âgée de 18 ans et plus.Echantillon
La représentativité de l’échantillon est assurée par la
méthode des quotas appliqués aux variables suivantes :
sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification
par région et catégorie d’agglomération.Précisions sur les marges d’erreur
Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur.
Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part
et d’autre de la valeur observée.
La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé.
Si le pourcentage observé est de …
5% ou 10% ou 20% ou 30% ou 40% ou 50%Taille de
l’Echantillon 95% 90% 80% 70% 60%
800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5
900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3
1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1
2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2
Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5%.
Le pourcentage réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].1 - L’œil du sondeur : l’analyse de Gaël Sliman
Les attentats nous ont marqué comme aucun autre événement, mais il faut continuer à vivre comme
avant… pas comme des héros, juste comme des citoyens.
Les attentats du vendredi 13 novembre : marqués à vie, les Français entendent résister en poursuivant leur vie comme avant mais
attendent de tous et chacun l’unité nationale
Il est des événements qui modifient pour toujours le regard des Français sur les choses et qui changent aussi fondamentalement leurs
perceptions. Les événements que nous avons vécus depuis une semaine en font bien partie. Il y aura bien un avant et un après les
attentats du 13 novembre.
D’abord, une majorité de Français (57% contre 43%) estime que ces événements tragiques changeront POUR TOUJOURS leur manière de
percevoir la vie et les choses.
Ensuite, plus des trois-quarts de nos concitoyens (77%) sont convaincus que cet événement constituera un marqueur indélébile pour les
consciences de chacun, faisant que « tout le monde se souviendra toute sa vie de ces événements en sachant précisément où il était et
ce qu’il faisait précisément ce fameux 13 novembre ».
Et pourtant, la vie doit continuer… aussi marquant que soit cet événement, plus de huit Français sur dix (85%) considèrent que « cela ne
doit pas modifier notre façon de vivre au quotidien ».
Mais plus que tout, les Français demandent l’unité nationale, 89% de nos concitoyens estimant que cet événement « doit unir tous les
Français quelles que soient leurs différences d’origines et d’opinions politiques ».
Tous ces sentiments et toutes ces attentes sont remarquablement consensuels et unanimes dans la population. Même les clivages
partisans, d’habitude si puissants dans notre pays, apparaissent cette fois inopérants. Sympathisants de gauche comme de droite portent
tous, et dans des proportions comparables, ce même regard sur la situation post-13 novembre.
Vécu médiatique des événements : les Français ont été sous perfusion des chaines infos
Depuis le 13 novembre au soir, les événements ont été massivement, presque déraisonnablement, couverts par les chaînes infos, toutes
en « spéciales » avec des heures et des heures de « direct » consistant parfois à « meubler » à l’antenne entre deux explosions ou
interventions policières espacées de plusieurs jours.1 - L’œil du sondeur : l’analyse de Gaël Sliman
Et pourtant, loin d’avoir été saoulés, lassés, déprimés par ce spectacle, les Français ont massivement adhéré : 59% de nos concitoyens
déclarent « avoir été constamment branchés sur les chaînes d’informations pour se tenir au courant ». Moins d’un tiers seulement (32%)
a eu un comportement habituel en termes de consommation médiatique ces derniers jours déclarant n’avoir « pas spécialement modifié
son comportement à l’égard des chaînes d’informations ».
Enfin, moins d’un Français sur dix (8%) a adopté une posture radicalement inverse, en cherchant à « éviter le plus possible les chaînes
d’informations ou les émissions consacrées à ce sujet pour se préserver ».
Ne pas céder aux terroristes ! Les Français pensent que le gouvernement a eu raison de maintenir le calendrier des élections
régionales et prévoient de ne rien changer à leur vote.
A la suite de ces attentats, certains ont envisagé que le gouvernement aurait peut-être dû reporter les élections régionales de décembre
prochain… telle n’est pas l’opinion de nos concitoyens.
Seulement 14% le pensent alors que 85% des Français estiment à l’inverse que le gouvernement a eu raison de ne pas changer le
calendrier prévu pour les élections régionales pour ne pas se laisser dicter notre conduite par les terroristes.
Chose rare sur un tel sujet concernant une décision prise par un gouvernement de gauche, qui plus est aussi impopulaire que celui-ci, ce
sentiment est tout autant partagé par les Français de droite (86%) que par ceux de gauche (85%).
Cohérents avec leur idée que la vie doit continuer, les Français n’entendent pas modifier leur intention d’aller voter suite à ces
événements. Près des trois-quarts de nos concitoyens (73%) nous disent que cela ne modifiera en rien leur motivation à aller voter.
Ceux qui, craignant probablement de nouveaux risques d’attentats, déclarent que ces événements leur donnent moins envie d’aller voter
ne représentent que 3% de la population.
A l’inverse, il est possible que ces attentats renforcent l’envie d’une minorité de nos concitoyens d’aller voter : un quart (24%) de la
population nous dit en tout cas que c’est l’éventuelle conséquence que ces attentats pourraient avoir sur eux.
Quant à ceux qui spéculent sur les conséquences politiques partisanes de l’événement, les Français les décevront probablement : dans
les grandes tendances les résultats globaux observés auprès de l’ensemble des Français se retrouvent auprès des sympathisants de
gauche comme auprès de ceux de droite.
Exemplaire jusqu’au bout dans leur réaction citoyenne à l’égard des attentats, les Français ne se trompent guère non plus en galvaudant
les mots.1 - L’œil du sondeur : l’analyse de Gaël Sliman
S’ils considèrent qu’il ne fallait pas repousser les élections et qu’il faut vivre comme avant, ils ne pensent pas pour autant que participer
aux élections régionales soit un acte de résistance contre le terrorisme : seule une minorité de 47% (contre 53%) le pense, et moins d’un
quart des Français l’affirme comme une certitude (seulement 22% de « oui certainement »).
Pour eux, aller voter, et continuer nos vies est juste NORMAL. Il est probable, qu’en ce moment plus que jamais, nos concitoyens ne
réservent ce type de qualificatif à d’autres comportements autrement plus « héroïques »… comme aux policiers et urgentistes
intervenant sous le feu des Kalachnikovs.
Gaël Sliman, Président d’Odoxa
@gaelsliman2 - L’œil de l’expert : l’analyse de Philippe Fournier
UNITE
Unité avant tout !
Après autant d’ignominie, les français restent soudés et unis et prêts à se défendre ; c’est ce qu’il ressort de ce sondage où
89% d’entre nous considèrent l’unité comme primordiale. Les esprits sont marqués à vie pour une immense majorité (77%)
mais il n’est pas question de modifier sa façon de vivre ni son quotidien : en d’autres termes les français veulent résister à la
barbarie et ne pas céder ni laisser la victoire aux terroristes.
Les élections ne sont pas une action contre la terreur
Il en va de même pour le maintien des élections :

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