Bac 2015 : le sujet  de français des L en 60 minutes
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Bac 2015 : le sujet de français des L en 60 minutes

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Petit défi d'une presque vieille, en une heure et sans le corpus de l'année.

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Publié le 19 juin 2015
Nombre de lectures 30
Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

I - Les conceptions du voyage qui s’expriment dans ces textes Texte A Le voyage est une histoire avec un point de départ, un cheminement et un point final. Il est comparé au cycle de la vie, ce qui nous rappelle les poèmes en musiqueL’histoire de la vie(Roi Lion) ouMidi vingt(Grand Corps Malade), datant tous deux de la fin du XXème siècle. Claris de Florian présente ici le grand voyage de la vie comme une épreuve peu réjouissante dans laquelle on se traîne de bout en bout sans savoir où l’on va ni comment s’en sortir. Texte B Le narrateur ici ne voyage, semble-t-il, qu’en pensée depuis le rivage, immobile. Nous retrouvons le temps qui passe, mais avec, au départ, un enthousiasme et un appétit de vie marqués (absents chez l’auteur précédent). Ils s’estomperont avec l’âge et les expériences mal vécues et mal digérées – désillusions. Texte C Encore un texte posthume sur la mort... Vous trouvez ça drôle ? Bref. Cet homme préfère la terre ferme à la mer, il n’aime pas trop se mouiller. La plupart de ses proches, navigateurs, y étant restés, il se sent un peu seul sur la rive, mais en sécurité. Pourtant, s’il osait, il voyagerait, parce que ça a l’air chouette quand même, le grand large et l’ailleurs. Texte D Cet homme-là, un contemporain, après avoir un temps rêvé, a beaucoup voyagé. Physiquement, à travers le monde. Et par le biais de sa plume. Les voyages, il en est revenu. Il est fatigué, n’a plus très envie. Il se meut parfois dans le vide, se soustrait à sa propre vie, s’absente de lui-même. C’est l’antivoyage, nulle part.
II – Invention Tryce et Jonas sont sur le chemin du retour, à pied, le soir, après les cours. -Toi, c’est facile, tu pars en vacances tous les étés, tu vas hyper loin, dans des supers endroits, alors évidemment, t’as des trucs à raconter. -C’est pas parce qu’on se tape trente heures d’avion une fois par an qu’on a des trucs à dire. Là où on va, c’est partout pareil. Les hôtels sont pareils, les circuits sont les mêmes, même la bouffe change jamais. -Tu vas pas me dire que t’as mangé la même chose au Japon, en Australie et en Russie ! -Si monsieur : petit déjeuner continental, déjeuner continental, dîner continental. Nutella. Poulet. Coca. -Ah ouais ? -Ouais. Et même les langues locales, tu les entends jamais. -Pourquoi ? -Voyages organisés : tu es avec des touristes français. Les guides parlent français. Le soir, le DJ te met du son français (ou anglais). -Et les paysages ? Les villes ? La campagne ? ... Les magasins ? -Oui, bon, ça dépend. Mais en général, ils te montrent pas les coins pauvres, qui puent. C’est pas le tapis rouge, mais presque. En Chine, ils ont des Carrefour, c’est hyper exotique. Des Mac Do, évidemment, y’en a partout. Enfin tu vois, quoi. C’est pas comme les romans botaniques des siècles d’avant – bon, c’était un peu dangereux, mais peut-être pas plus que maintenant, juste dangereux autrement – où tu découvrais des trucs à chaque pas. -Ouais, alors que toi, tu vois rien quoi. -Sauf si je me barre en douce pendant les visites de groupe. Sauf si je cause avec les serveurs et les femmes de ménage... qui n’ont pas trop le droit de te parler autrement qu’en anglais, souvent. -Mais tu vois quand même des arbres, des montagnes, la mer ? -Oui, un peu, par la fenêtre. Mais on court beaucoup. Du coup, on rate plein de trucs. Enfin, je trouve. Les musées, c’est bien, mais du coup tu connais que le passé des gens et pas leur quotidien. -Alors qu’au moins, ici, quand je glande, je fais ce que je veux. Je connais ceux de mon village par cœur. Quand ils me posent trop de questions, je vais à la rivière et je me tais avec les poissons. J’écoute les oiseaux et j’observe les fleurs. Les insectes sont toujours en train de déplacer des machins. Je m’ennuie jamais. -Ben ouais, tu vois. T’as plus de trucs à raconter que moi... -Ouais, peut-être. -C’est sûr, même. Ce que Bobin, il raconte dans ses livres, tu l’as sous le nez. -Alors que toi, t’es comme les poètes, blasée. On va à la rivière, ce week-end ?
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