La croissance s affermit dans la zone euro : rapport INSEE
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La croissance s'affermit dans la zone euro : rapport INSEE

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Rapport de l'INSEE qui montre que la reprise dans la zone euro devrait s’affermir au cours du premier trimestre 2014 avec un taux de croissance du PIB de +0,4 %.

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Publié le 07 avril 2014
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Langue Français

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7 avril 2014 La croissance s’affermit dans la zone euro La reprise dans la zone euro devrait s’affermir au cours du premier trimestre 2014 avec un taux de croissance du PIB de +0,4 % (après +0,3 % et +0,1 % respectivement aux deuxtrimestres précédents). La croissance ralentirait légèrement aux deuxième et troisième trimestres. La reprise concernerait l'ensemble des secteurs et des pays et serait entraînée par une amélioration progressive de la demande intérieure et une contribution légèrement positive du secteur extérieur. L'investissement privé continuerait de croître à l’horizon de la prévision en raison de l'augmentation de l'activité et de la nécessité de renouveler les capacités de production après la phase marquée d'ajustement provoquée par la crise financière. En revanche, la consommation croîtrait toujours faiblement en raison de mesures d'austérité budgétaire dans certains États membres combinées à la faiblesse du marché du travail et à une croissance limitée du revenu disponible réel. Sous l'hypothèse technique que le prix du pétrole se stabilise à 107 dollars le baril et que le taux de change euro/dollar fluctue autour de 1,38, l'inflation augmenterait peu au cours des trois prochains trimestres, et resterait bien en dessous du seuil de 2 %. Une demande extérieure plus faible dans les économies émergentes, notamment en Asie, et une escalade des tensions internationales en Europe de l'Estqui pourrait entraîner une forte hausse des prix du gaz en Europe et peser sur les ménages et les dépenses des entreprises, sont les risques baissiers clés de ce scénario.La production industrielle repart Les enquêtes de conjoncture récentes continuent de se redresser dans la zone euro. D’après les enquêtes publiées par la Commission européenne, la production augmenterait dans tous les secteurs excepté celui de la construction. Dans la construction, la dégradation s’est arrêtée. En janvier, la production industrielle a surpris à la baisse (-0,2 %),principalement du fait de la douceur de l’hiver qui a pesé fortement sur la production dans le secteur énergétique. Néanmoins, en ligne avec les indicateurs d'enquête et l’acquis de croissance toujours positif (+0,2%), la production industrielle continuerait de croître, fluctuant autour de +0,4 % au cours des trois prochains trimestres. Le PIB sur une pente positive Selon nos prévisions, la reprise dans la zone euro sepoursuivrait à l'horizon de la prévision, tirée principalement par une amélioration progressive de la demande intérieure. La croissance serait plus équilibrée entre les secteurs et les pays que ces derniers mois. Dans l'ensemble, le PIB augmenterait de 0,4% au premier trimestre et ralentirait ensuite légèrement au cours des deux trimestres suivants (+0,3% au T2 comme au T3), reflétant en partie une normalisation des conditions météorologiques (notamment en Allemagne). La consommation privée croîtrait toujours faiblement en raison de la faiblesse du marché du travail et d’une croissance limitée du revenu disponible réel. L'amélioration du rythme de croissance de l’activité resterait insuffisante pour réduire significativement le taux de chômage. Celui-ci devrait rester à des niveaux records àcourt terme et diminuer modérément ensuite.
Asociation de trois instituts économiques européens majeurs
www.ifo.de www.insee.fr
www.istat.it
7 avril 2014
Avec une faible demande et la persistance d'un Ainsi, le revenu disponible réel n'augmenterait que chômage élevé, l'inflation sous-jacente n’accélérerait légèrement et la croissance de la consommation privée pas en dépit de la reprise. dans la zone euro resterait faible au cours des trois prochains trimestres (+0,2% aux trois premiers trimestres). Selon les enquêtes de conjoncture, un manque d'équipement commence à limiter la production manufacturière. Ce facteur, combiné à de meilleures perspectives de croissance des bénéfices, laisse attendre que la croissance de l'investissement se renforcerait à l'horizon de la prévision. L'investissement resterait donc dynamique au cours des trois prochains trimestres (+0,8%, +0,4% et +0,7%), avec un ralentissement au deuxième trimestre imputable aux conditions météorologiques favorables de l'hiver 2013/2014. En dépit de cette tendance générale, l'investissement en construction resterait faible. L’investissement en équipement, au contraire, croîtrait à un rythme plus rapide à l’horizon de la prévision, stimulé par l'amélioration de la confiance, une demande extérieure positive et une stabilisation progressive des perspectives de demande interne. L’inflation n’augmenterait que marginalement Au premier trimestre 2014, l'inflation atteindrait +0,7% en glissement annuel contre +0,8% à la fin de 2013. Sous l'hypothèse que le prix du pétrole se stabilise à 107 dollars le baril et que le taux de change euro/dollar fluctue autour de 1,38 au cours des prochains trimestres, l'inflation d’ensembleaugmenterait légèrement et resterait bien au-dessous du seuil de 2 % (+0,9 %et +1,0% respectivement au deuxième et troisième trimestres). Cette tendance s'explique en partie par les prix de l'énergie, tandis que les pressions inflationnistes devraient rester modérées. Note méthodologique Cette publication trimestrielle est préparée conjointement par l’IFO (institut allemand), l’Insee (institut français) et l’Istat (institut italien). Les prévisions sont fondées sur un consensus issu de méthodes communes aux trois instituts, à partir de modèles économétriques de séries temporelles utilisant comme indicateurs annexes les enquêtes d’opinion auprès des entreprises produites par les instituts nationaux, Eurostat et la Commission européenne. Notre prévision commune à trois trimestres couvre la production industrielle de la zone euro, le PIB, la consommation, l’investissement, et l’inflation. Pour plus d’information par pays : Ifo Konjunkturprognose, Ifo+49 (0) 89 92 24 1220Michael Kleemann Note de conjoncture, Insee(0) 1 41 17 59 63 ÉtienneChantrel +33 Istat+39 06 46733620De Santis Roberta Prochaine publication : 2 juillet 2014| Prochainhorizon de prévision : T4 2014
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