Projet de pipeline Keystone XL
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SYNDICAT CANADIEN DES COMMUNICATIONS, DE L’ÉNERGIE ET DU PAPIER

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Publié le 20 février 2013
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Langue Français

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NOTES de BREFFAGE -énergie
Projet de pipeline Keystone XL
SYNDICAT CANADIEN DES COMMUNICATIONS, DE L’ÉNERGIE ET DU PAPIER Septembre 2011 L’enjeu La société TransCanada Keystone Pipeline, LP, cherche à obtenir l’approbation des États-Unis pour construire le pipeline Keystone XL afin d’acheminer du pétrole brut lourd, ou du bitume, de l’Alberta vers des installations améri-caines de valorisation et de raffinage au sud, aussi loin que dans le golfe du Mexique. La hausse des exportations du bitume de l’Alberta acheminé par le pipeline Keystone XL va coûter à l’économie canadienne 40 500 emplois potentiels estimés (directs, indirects et induits) en raison du retard et de l’annulation de projets de valorisation et de raffinage au Canada. Le SCEP s’oppose au projet de pipeline Keystone XL à cause des pertes d’emplois qui y sont associées, de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre provenant de l’exploitation additionnelle des sables bitumineux, et du risque posé à la sécurité énergétique canadienne lié à la hausse des exportations américaines, alors que des secteurs du Canada dépendent encore des importations de pétrole de l’étranger. Le contexte Le projet de pipeline Keystone XL est la troisième phaseEn septembre 2008,TransCanada Keystone Pipeline d’un projet de 13 milliards de dollars (US) construit parXL a déposé une demande d’un permis présidentiel la société TransCanada Corporation en vue d’exporter ledu Département d’État pour construire et exploiter lepétrole brut lourd, ou le bitume, du bassin sédimentaire deprojet de pipeline Keystone XL. Le décret 13337 ordonne l’Ouest canadien (BSOC) aux raffineries aux États-Unis.au Département d’État de réviser les demandes de permis En juin 2010,TransCanada a terminé la première phaseprésidentiels lorsque le projet proposé franchit la frontièredu tronçon de l’Alberta au Midwest américain. En 2011,internationale avec les États-Unis. Il ordonne aussi à la la deuxième phase a été complétée avec l’extension dusecrétaire d’État, ou à son représentant, de consulter au pipeline jusqu’à Oklahoma.moins huit organismes fédéraux, et de rendre ensuite une décision indiquant si l’attribution d’un permis est dans La dernière phase, et la plus ambitieuse, Keystone XL, l’intérêt national. prévoit la construction d’un pipeline de 36 pouces de 2 673 kilomètres (1 661 miles), ainsi que l’infrastructure connexeDans le cadre du processus d’examen du permispour transporter le pétrole brut lourd de Hardisty,présidentiel, le Département d’État a préparé un énoncé en Alberta, à des points de livraison dans le sud des États-des incidences environnementales (EIE) conformément à Unis, notamment aux raffineurs à Nederland et à Moorela National Environmental Policy Act (NEPA). Le dernier 1 Junction, au Texas.EIE a été émis le 26 août 2011 et a trouvé que le projet Keystone XL n’aurait « pas d’incidences significatives » Cette demande de marché est stimulée par le besoin des raffineurs de la Petroleum Administration for Defense La situation actuelle Districts (PADD III) du golfe du Mexique de remplacer la Le projet Keystone XL a reçu l’autorisation dubaisse de l’approvisionnement de pétrole brut lourd prov-gouvernement canadien. Le certificat OC-56 a étéenant d’autres sources étrangères, comme le Mexique et le approuvé par le Cabinet et délivré le 27 avril 2010Venezuela, par du pétrole brut provenant « d’une source à TransCanada Keystone Pipeline GP Ltd. par l’Office2 plus stable et fiable », selon le Département d’État américain. 3 national de l’énergie. Le district III de la PADD regroupe 58 raffineries qui Le processus d’approbation aux États-Unis est rendu fournissent, en utilisant les pipelines actuels, 50 % de à l’étape finale. Nous sommes présentement dans une l’essence consommée sur la côte est et 18 % de l’essence période d’examen de 90 jours de détermination desconsommée dans le Midwest. Les raffineries du district III intérêts nationaux, qui accepte les commentaires dude la PADD fonctionnent à une capacité estimée de 80 %, public et prend en considération les questions d’économie, et ont augmenté leur capacité à traiter le pétrole brut du de sécurité énergétique, de politique étrangère et BSOC en bénéficiant de mesures incitatives du gouvernement. d’autres questions pertinentes. Le Département d’État
prévoit terminer l’examen de détermination des intérêtsConclusions nationaux, et émettre ou refuser d’accorder le permis1. Le gouvernement canadien ne devrait pas appuyer présidentiel, en décembre 2011. l’approbation des États-Unis accordée au projet de pipeline Keystone XL. Le gouvernement devrait rouvrirPrincipales considérations le processus d’approbation du projet de pipeline• Lesprojets de pipeline vers les États-Unis ont déjâKeystone XL et renvoyer la question au Comitéentraîné un ralentissement des nouveaux projets depermanent des ressources naturelles (RNNR) pour examen. valorisation du bitume au Canada. Selon une étude2. Legouvernement canadien devrait développer uneréalisée en 2009 par la Fédération du travail de l’Alberta, stratégie en vue d’augmenter la valorisation du bitume neuf projets de valorisation du bitume ont été reportés et de la capacité de raffinage au Canada. ou retardés, avec une perte de plus de 1,5 million de b/j 43. L’Office national de l’énergie devrait être obligé deen capacité de valorisation. prendre en considération l’impact sur la création • Uneétude réalisée par Informetrica en 2007 a constatéd’emplois lorsqu’il accorde des licences à des projets de que 18 000 autres emplois (directs, indirects et induits)construction de pipeline. seraient perdus avec l’exportation de bitume non traité4. Legouvernement canadien devrait élaborer uneà un rythme de 400 000 b/j. Étant donné que lestratégie énergétique nationale qui fait la promotion de pipeline Keystone XL va transporter 900 000 b/j, le la sécurité énergétique, du développement durable et de nombre d’emplois perdus potentiels pourrait être aussi 5la création d’emplois au Canada. élevé que 40 500. • Laproduction totale du BSOC aujourd’hui est de près de 1,3 million bitume par jour(b/j), dont les deux tiers sont valorisés en Alberta. L’Association canadienne des producteurs de pétrole (ACPP) prévoit que la production atteindra 3,3 millions de b/j d’ici 2020, mais la capacité de raffinage accrue aux États-Unis et le projet de pipeline Keystone XL vont permettre aux raffineurs américains de traiter toute la production additionnelle provenant6 du BSOC. • Cettecapacité d’exportation accrue entraîne un rythme de développement non durable comme le démontre la hausse des émissions de gaz à effet de serre. Ce qui se traduit par des émissions annuelles de gaz à effet de serre de l’ordre de 110 à 120 millions de tonnes, soit 73 millions de tonnes de plus qu’en 200. • LeCanada est le septième plus grand producteur de pétrole au monde, dont la production dépasse de loin nos besoins nationaux, mais le manque d’infrastructure empêche aux Canadiens d’avoir accès à leur propreapprovisionnement en pétrole.Tandis que l’Albertaapprovisionne les provinces de l’ouest et exporte son excédent aux États-Unis, le manque de capacitéest-ouest fait en sorte que les provinces de l’Ontario, du Québec et de l’Atlantique dépendent des importations Pour plus de renseignements, veuillez contacter :7 étrangères de pétrole. Patty Barrera, Directrice des Projects spéciaux SCEP, 301, avenue Laurier ouest., Ottawa ON K1P 6M6 Téléphone : (613) 230-5200 x277 | Céllulaire : (613) 858-1657 1. TransCanada, http://www.transcanada.com/3036.html 2. Département d’État américain, http://www.keystonepipeline-xl.state.gov/clientsite/keystonexl.nsf ?Open 3. Office national de l’énergie, http://www.neb-one.gc.ca 4. Alberta Federation of Labour, http://www.afl.org/index.php/View-document/116-Lost-Down-the-Pipeline-April-2009.html 5. SCEP, http://www.cep.ca/clipping/canada-must-rethink-value-shipping-oil-sout 6. Fédération du travail de l’Alberta, http://www.afl.org/index.php/View-document/116-Lost-Down-the-Pipeline-April-2009.html 7. Ressources naturelles Canada,http://www.nrcan.gc.ca/eneene/sources/crubru/outape-eng.php
Le Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP)représente ses 120 000 membresqui travaillent dans plusieurs secteurs-clés de l’économie canadienne, dont la foresterie, l’énergie, les télécommunications et les medias.
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