Corrigé du Bac S Pondichery Philosophie 2017
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Baccalauréat Pondichéry Session 2017 Épreuve :Philosophie BAC S 'XUpH GH O·pSUHXYH: 4 heures Coefficient : 3 PROPOSITION DE CORRIGÉ 1 Sujet 1 La société ! Vaste sujet ! Celle-ci maitrise et fait cohabiter les lois et les ŝŶƐƚŝƚƵƚŝŽŶƐ͙ >Ă ƐŽĐŝĠƚĠ ĞƐƚ-elle une science, une « recette » intellectuelle ou une esthétique de la gestion collective ? Ces interrogations soutiennent une ƋƵĞƐƚŝŽŶ ƉůƵƐ ŐĠŶĠƌĂůĞ͙ ůĂ ƐŽĐŝĠƚĠ ƐĞƌt-elle à gouverner ou nourrit elle des logiques universelles ? >Ă ƐŽĐŝĠƚĠ Ŷ͛ĞƐƚ ƉĂƐ ĨĂƚĂůĞŵĞŶƚ ͨ ů͛ĂŵŝĞ ͩ ƵƚŝůĞ ĚĞ ůĂ ŵŽƌĂůĞ Ě͛ƵŶ ͨgroupe » cherchant son équilibre : elle demeure même selon Machiavel la première ĚĠŵĂƌĐŚĞ ŚƵŵĂŝŶĞ ƋƵŝ ǀŝƐĞ ƵŶŝƋƵĞŵĞŶƚ ů͛ĂĚĂƉtation à des situations toutes ƉĂƌƚŝĐƵůŝğƌĞƐ ͗ ůĞ ƉƌĂŐŵĂƚŝƐŵĞ ƉƌĞŶĚ ŝĐŝ ůĞ ĚĞƐƐƵƐ ƐƵƌ ů͛ƵŶŝǀĞƌƐĞů ͊ Entre la vertu (ARISTOTE), le bien et justice (PLATON), la société parait Ɛ͛ĞŶƚĞŶĚƌĞ ĂǀĞĐ ƵŶĞ ǀĠƌŝƚĠ ŝŶƚĠƌŝĞƵƌĞ ƋƵŝ ǀŝƐĞ ů͛ŽƌĚƌĞ Ğƚ ů͛ĞĨĨŝĐĂĐŝƚĠ͙ ĐŽŶĐĞƉƚŝŽŶ holiste définie comme un bien commun ! Mais quel bien commun ?

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Publié le 24 avril 2017
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Extrait

Baccalauréat Pondichéry
Session 2017
Épreuve :Philosophie BAC S
Durée de l’épreuve: 4 heures
Coefficient : 3
PROPOSITION DE CORRIGÉ
1
Sujet 1 La société ! Vaste sujet ! Celle-ci maitrise et fait cohabiter les lois et les iŶstitutioŶs… La soĐiĠtĠ est-elle une science, une « recette » intellectuelle ou une esthétique de la gestion collective ? Ces interrogations soutiennent une ƋuestioŶ plus gĠŶĠƌale… la soĐiĠtĠ seƌt-elle à gouverner ou nourrit elle des logiques universelles ? La soĐiĠtĠ Ŷ’est pas fataleŵeŶt « l’aŵie » utile de la ŵoƌale d’uŶ «groupe » cherchant son équilibre : elle demeure même selon Machiavel la première dĠŵaƌĐhe huŵaiŶe Ƌui vise uŶiƋueŵeŶt l’adaptation à des situations toutes paƌtiĐuliğƌes : le pƌagŵatisŵe pƌeŶd iĐi le dessus suƌ l’uŶiveƌsel !Entre la vertu (ARISTOTE), le bien et justice (PLATON), la société parait s’eŶteŶdƌe aveĐ uŶe vĠƌitĠ iŶtĠƌieuƌe Ƌui vise l’oƌdƌe et l’effiĐaĐitĠ… ĐoŶĐeptioŶholiste définie comme un bien commun ! Mais quel bien commun ? La vérité et la société entretiennent donc une relation proche des effets scientifiques et Platon dans LA REPUBLIQUE vient renforcer ce constat : le réel symbolise aussi cette union sacrée que le raisonnement vient compléter avec Đeƌtitude et logiƋue… la soĐiĠtĠ est peut-être une oeuvre mathématique et la vĠƌitĠ « l’eŶĐƌe » de Đette ŵġŵe oeuvƌe… la gestioŶ histoƌiƋue, ĠĐoŶoŵiƋue ,Đultuƌelle… ƌĠpoŶd à des ƌeflexes sĐieŶtifiƋues Ƌui Ŷ’oŶt doŶĐ Ƌu’uŶ seul etuŶiƋue pƌojet : l’ĠƋuiliďƌe du gƌoupe ! La soĐiĠtĠ est la vĠƌitĠ de l’Ġtat et soŶexigeŶĐe est la ƌĠussite ĐolleĐtive… pouƌ Aƌistote, l’ġtƌe huŵaiŶ vit eŶcommunauté et celle-ci reste politiquement structurée par une vérité sensible et intérieuƌe : l’hoŵŵe Ġtant pour lui un animal social ! sujet 2
La ĐoŶŶaissaŶĐe est liĠe à la ĐoŶsĐieŶĐe Ƌue l’hoŵŵe a de sa pƌopƌe ŵoƌt : elle a pouƌ foŶĐtioŶ soĐiale d’uŶiƌ les hommes. Aussi, la connaissance présente un caractère universel, qui peut être défini comme un fait Đultuƌel aux foƌŵes diveƌses… ŵais au-delà des
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Đeƌtitudes, la ĐoŶŶaissaŶĐe Ŷ’est-elle pas avant tout un principe irrationnel ? La notion irrationnelle et la raison ne peuvent foŶĐtioŶŶeƌ eŶseŵďle et Đe paƌadoxe s’iŶsĐƌit daŶs uŶe logiƋue philosophiƋue Ŷe dĠfeŶdaŶt Ƌu’uŶ seul et unique projet : la confrontation entre réalité et culture. La connaissance peut conduire au fanatisme mais les crimes et les génocides sont souvent planifiés au nom de la raison, vertu essentielle de l’Etat de Đultuƌe ! connaissanceet Đultuƌe s’allieŶt doŶĐ pouƌ le ŵeilleur et pouƌ le piƌe… ŵais daŶs Đe ƌappoƌt de foƌĐe, Ƌui est le dominant ? Qui est le dominé ? RĠpoŶdƌe à Đette ƋuestioŶ deŵeuƌe iŵpossiďle… il faut doŶĐ tƌouveƌ d’autres pistes, et si la connaissance exerçait sur nous un pouvoir salvateur ? Celle-ci est souƌĐe d’ĠƋuiliďƌe, et d’aŶĠaŶtisseŵeŶt de l’aŶgoisse : croire pour ne plus avoir peur ! Comme a pu le souligner Marx, la religion comme connaissance est l’opiuŵ du peuple : elle est le soupiƌ de la ĐƌĠatuƌe opprimée. Texte Ce texte met en avant le combat éternel entre déterminisme et liďƌe aƌďitƌe : L’âŵe et le Đoƌps soŶt aloƌs pƌis Đoŵŵe « modèles universels ». Volonté et « corps » avancent eŶseŵďle et fixeŶt leuƌs pƌopƌes ƌğgles… le geŶƌe huŵaiŶ Ŷe peut alors intervenir : Fatalisme serein !
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LeĐoƌps est pouƌ l’auteuƌ uŶe ŵĠĐaŶiƋue… Đapaďle de bouleverser les logiques du monde. Aussi, le corps est un iŶdiĐe de pouvoiƌ et uŶe ƌuse Ƌue l’iŶtĠƌġt gĠŶĠƌal peut ĐoŶvoiteƌ… les viĐes pƌeŶŶeŶt aloƌs le ƌelai et ĐoŶvoiteŶt l’aspeĐt ĠtouffaŶt d’uŶ « paƌaitre » calculateur et pragmatique : le prince maitrise ces constats avec sincérité et stratégie. Tous ces éléments restent pourtant irrationnels et le destin seul parait être le témoin privilégié de cette mécanique. Le combat mystique est présent dans ce texte et ƌĠaŶiŵe les pulsioŶs hasaƌdeuses d’uŶ Đoƌps Ƌui Ŷouƌƌit souveŶt, hĠlas, Ƌu’uŶ dĠteƌŵiŶisŵe.
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