Corrige IEPP Culture generale 2007 BAC+1
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Examen d’entrée en deuxième année (2007) Epreuve d’ordre général Rapport de correction Remarques générales En ce qui concerne l’expression écrite et le niveau de langue des copies, nous avons été étonnés par le laisser-aller qui se manifeste dans un nombre considérable d’entre elles. L’écart se creuse entre les copies d’une grande correction du point de vue de l’orthographe, de la syntaxe et de l’expression, et celles, de plus en plus nombreuses, dont le relâchement est extrême et compromet en partie la lisibilité. Les copies qui font un usage suffisant de la ponctuation deviennent de plus en plus rares ; dans la mesure où les candidats ne savent pas toujours formuler leurs pensées de manière claire et nette, cela aggrave la confusion de leur propos. Dans beaucoup de copies, la maîtrise du vocabulaire employé est insuffisante. La recherche du mot juste et de la formulation la plus précise ne sont pas des qualités extérieures mais font partie de l’élaboration même de la pensée. Mais, quels que soient leurs efforts à cet égard, il faut le redire à beaucoup de candidats (sinon à la majorité), ils doivent s’imposer une relecture attentive de leur copie avant de la rendre, en sorte de corriger le maximum de fautes d’orthographe, de grammaire, d’expression, de style. En ce qui concerne le contenu des copies, un nombre non négligeable d’entre elles nous a donné le sentiment qu’elles avaient été écrites et pensées au fil de la plume, ...

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Langue Français

Extrait

1
Examen d’entrée en deuxième année (2007)
Epreuve d’ordre général
Rapport de correction
Remarques générales
En ce qui concerne l’expression écrite et le niveau de langue des copies, nous avons
été étonnés par le laisser-aller qui se manifeste dans un nombre considérable d’entre elles.
L’écart se creuse entre les copies d’une grande correction du point de vue de l’orthographe, de
la syntaxe et de l’expression, et celles, de plus en plus nombreuses, dont le relâchement est
extrême et compromet en partie la lisibilité. Les copies qui font un usage suffisant de la
ponctuation deviennent de plus en plus rares ; dans la mesure où les candidats ne savent pas
toujours formuler leurs pensées de manière claire et nette, cela aggrave la confusion de leur
propos. Dans beaucoup de copies, la maîtrise du vocabulaire employé est insuffisante. La
recherche du mot juste et de la formulation la plus précise ne sont pas des qualités extérieures
mais font partie de l’élaboration même de la pensée. Mais, quels que soient leurs efforts à cet
égard, il faut le redire à beaucoup de candidats (sinon à la majorité), ils doivent s’imposer une
relecture attentive de leur copie avant de la rendre, en sorte de corriger le maximum de fautes
d’orthographe, de grammaire, d’expression, de style.
En ce qui concerne le contenu des copies, un nombre non négligeable d’entre elles
nous a donné le sentiment qu’elles avaient été écrites et pensées au fil de la plume, sans
réflexion et sans élaboration suffisantes. Pour ce qui est des meilleures copies, en revanche,
l’
épreuve
d’ordre général
permet d’apprécier l’autonomie intellectuelle des candidats, leur
culture, leur jugement, leur capacité de construction, d’organisation, d’expression claire d’une
pensée personnelle, que ce soit dans la dissertation ou le commentaire de texte. Il s’agit, dans
les deux cas, de faire apparaître un problème de portée générale, au moyen de l’analyse de
notions et d’exemples (philosophiques, littéraires, historiques) et de formuler une réponse
argumentée, dont la force tient avant tout à ce que les enjeux ont été dégagés avec lucidité et
précision, et, dans les meilleures copies, avec une certaine hauteur de vue.
La dissertation
Le sujet de dissertation, qui a manifestement séduit beaucoup de candidats, appelait
d’abord une analyse précise de ses deux principales expressions : « prendre la parole » et
« prendre le pouvoir ». Si la première a fait l’objet de remarques souvent pertinentes, la
seconde a rarement été définie avec assez de rigueur, d’où des dérives, des simplifications
(« la parole est-elle utile dans l’exercice du pouvoir ? »), et même l’inversion de la question
(« la prise du pouvoir donne-t-elle lieu à une prise de parole ? »). Faute d’une analyse
suffisamment attentive de l’énoncé du sujet, on manque la spécificité de la question posée et
l’on a toute chance de dériver dans des développements hors-sujet ou trop vagues et
approximatifs par rapport à son énoncé. L’analyse des termes du sujet doit faire l’objet de
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