Q1. Dans un système d'axes orthonormés, on considère deux charges Q A et + Q B de même valeur absolue Q et de signes opposés. Ces charges sont placées respectivement aux points A et B sur l' O a x xe( OA = d/2 ; OB = + d/2 ). Soit le point P sur l'axe O y tel que OP = + d Les charges Q A et + Q B sont unitaires. La distance d est macroscopique.
Au point P se trouve un dipôle caractérisé par son moment dipolaire p , centré en Pet mobile autour de P. On le laisse s'équilibrer dans sa position la plus stable.
Une ou plusieurs propositions exactes :
A. p est parallèle à A B et de même sens B. p est parallèle à A B et de sens opposé C. p est perpendiculaire à A B , dans le sens de Oy D. p est perpendiculaire à A B , dans le sens opposé à O y E. l'énergie potentielle du dipôle est nulle.
II. - pH
Concours Physique 31 mai 2001 -3
Q2. La décompensation d'un diabète insulino-dépendant conduit à l'accumulation d'acide acéto-acétique dans l'organisme. Certains signes cliniques et/ou certaines anomalies biologiques (sur l'analyse d'un prélèvement de sang artériel) peuvent être observées :
Une ou plusieurs propositions exactes :
A. Signes cliniques d'hypoventilation
B. pH inférieur à 7,38
C. PCO 2 inférieure à 40 mmHg D. Bicarbonates plasmatiques supérieurs à 24 m . mLo l 1
E. Rapport bicarbonates/C 2 Odissous(exprimésenconcentrations
molaires) égal à 20
Q3.
Concours Physique 31 mai 2001 -4
Pour une expérience, on a besoin d'une solution tampon à pH =
4,00 ± 0,10.
Parmi les 5 solutions proposées, laquelle est la plus adaptée ?
(Toutes les formules proposées sont pour 1 litre de solution
aqueuse.)
A. acide formique (monoacide, pKa = 3,70) : 100 mmole et soude (NaOH) : 50 mmole. B. acide barbiturique (monoacide, pKa = 3,98) : 100 mmole et soude (NaOH) : 100 mmole. C. acide benzoïque (monoacide, pKa = 4,25) : 180 mmole et benzoate de sodium : 100 mmole D. acide acétique (monoacide, pKa = 4,74) : 180 mmole et acétate de sodium : 100 mmole. E. acide acétique (monoacide, pKa = 4,74) : 18 mmole et acétate de sodium : 10 mmole.
Q4 à Q5.
Concours Physique 31 mai 2001 -5
Un litre de solution aqueuse contient 32 mmole de bicarbonate de sodium (NaHC 3 O). Elle est placée sous un courant continu de gaz carbonique (C 2 O), qui maintient la pression PC 2 Oconstanteà60 mmHg. On donne : ! pKa (H 2 CO 3 / H CO 3 ) = 6,1 ! coefficient de solubilité du gaz carbonique dans l'eau à la température de l'expérience : a = 0,03 mmole par mm Hg et par litre Q4. Quel est le pH de cette solution ? A. inférieur à 6,1 B. 6,1 ≤ pH < 6,4 C. 6,4 ≤ pH < 6,7 D. 6,7 ≤ pH ≤ 7,0 E. supérieur à 7,0
Q5. On ajoute à cette solution 11 mmol d'acide sulfuriqu 2 eSOH 4 (diacide fort) sans variation de volume. Quel est le nouveau pH ? A. inférieur à 6,1 B. 6,1 ≤ pH < 6,4 C. 6,4 ≤ pH < 6,7 D. 6,7 ≤ pH ≤ 7,0 E. supérieur à 7,0
Q6.
ConcoursPhysique
III. ELECTROCARDIOGRAPHIE
31mai2001
-6
Quelles sont les propositions qui so c nt o rrecte s (une ou plusieurs) ?
A. A l’état de repos, une fibre myocardique isolée présente en règle une différence de potentiel transmembranaire de l’ordre de 20 mV. B. Une électrode d’enregistrement placée à l’extérieur d’une fibre myocardique isolée, de façon à voir venir le front de dépolarisation, va recueillir une montée rapide du voltage, c’est-à-dire un potentiel d’activation positif. C. Lors des phénomènes de repolarisation de la fibre myocardique isolée, on enregistre un potentiel de repolarisation négatif si l’électrode d’enregistrement placée à l’extérieur de la fibre voit fuir le front de repolarisation. D. Au repos, une électrode d’enregistrement placée à l’extérieur de la fibre myocardique isolée enregistre un potentiel nul. E. Le phénomène de repolarisation est lié à des mouvements ioniques qui vont permettre le retour à la valeur de différence de potentiel transmembranaire de repos de la fibre myocardique.
Q7.
oCcnuorsPhysique31mai2001
-7
Quelles sont les propositions qui so c nt o rrectes (une ou plusieurs) ?
A. L’activation cardiaque a pour origine physiologique le nœud sinusal, qui est situé au niveau de la jonction entre l’oreillette droite et le ventricule droit. B. Le nœud auriculo-ventriculaire qui assure le passage de l’onde d'activation de l’oreillette droite vers les ventricules est la zone où la conduction est la plus rapide. C. Le faisceau de His, qui se sépare entre deux branches, est le tissu de conduction permettant le passage de l’onde d’activation entre le nœud auriculo-ventriculaire et le réseau de Purkinje. D. Le réseau de Purkinje forme une véritable trame, à partir des multiples fines ramifications issues des branches du faisceau de His, qui s’étend à presque tout le sous-endocarde. E. La proposition précédente (proposition D) explique pourquoi la dépolarisation se propage de l'épicarde vers l'endocarde.
Q8.
oCcnuosrPhysique31mai2001
-8
Quelles sont les propositions qui so c nt o rrecte s (une ou plusieurs) ?
A. En électrocardiographie conventionnelle, l’activité électrique du cœur est étudiée par l’enregistrement selon 6 dérivations (périphériques) dans le plan frontal et 6 dérivations (précordiales) dans le plan horizontal. B. DI, DII, DIII sont les dérivations bipolaires, qui, dans la théorie d’Einthoven, forment dans le plan frontal des lignes délimitant un triangle équilatéral centré sur le centre de la masse cardiaque. C. La dérivation DI correspond à l’enregistrement de la différence de potentiel entre l’électrode du bras gauche et celle du pied droit. D. La dérivation DII correspond à l’enregistrement de la différence de potentiel entre l’électrode du bras droit et celle du pied gauche. E. La dérivation DIII correspond à l’enregistrement de la différence de potentiel entre l’électrode du bras gauche et celle du pied gauche.
Q9.
oCncoursPhysique31
Quelles sont les proposition c s o rrecte s (une ou plusieurs) ?
ami0201
-9
A. Le rythme que l’on dit sinusal, correspond à un rythme dont la cadence dépend de l’activation sinusale et qui se traduit sur l’ECG par la présence d’une activation auriculaire normale précédant le complexe QRS. B. Chez un sujet normal, la durée de l’onde P est de l’ordre de 0,25 seconde et son amplitude reste inférieure à 2,5 mm (soit inférieure à 0,25 mV). C. L’espace PR correspond au temps nécessaire pour que l’onde d’activation cardiaque se rende du nœud sinusal (oreillette) au réseau de Purkinje. D. Une durée de l’espace PR comprise entre 0,20 et 0,40 seconde est considérée comme normale, chez l’adulte. E. Un allongement de la durée de l’espace PR correspond à un trouble de la conduction auriculo-ventriculaire.
Q10.
oCcnuosrPhysique31mai2001
-10
Quelles sont les propositions qui so c n o t rrectes (une ou plusieurs) ?
A. Le complexe QRS est une onde polyphasique correspondant à la dépolarisation ventriculaire. B. L’onde Q, qui correspond à la première déflexion du complexe QRS, est une onde négative, dont la durée est à l’état normal supérieure à 0,10 seconde et l’amplitude inférieure à 1 ou 2 mm. C. Une onde R’ est une grande onde positive surnuméraire qui suit immédiatement l’onde S du complexe QRS. D. Une durée de QRS supérieure à 0,12 seconde traduit un bloc complet de branche (d’une des branches du faisceau de His). E. Dans les dérivations précordiales, il existe normalement une diminution régulière de l’amplitude de l’onde R de V1 à V6.
Q11.
oCncoursPhysique31mai2001
-11
Quelles sont les propositions qui so c nt o rrectes (une ou plusieurs) ?
A. Une valeur de l’axe de QRS comprise entre 0 et 90° peut être considérée comme normale. B. La valeur de l’axe de QRS se calcule en utilisant le triaxe de Bailey dans le plan des dérivations précordiales. C. Pour calculer l’axe de QRS, il suffit de connaître la valeur de l’amplitude et le sens du potentiel correspondant à l’activité ventriculaire dans deux dérivations bipolaires (comme DI, DII ou DIII). D. Si en DII, le complexe QRS est isodiphasique, avec une onde R égale à l’onde S, l’axe de QRS ne peut être qu’à 150°. E. Si l’on a en DI une valeur de l’amplitude de l’onde R qui est la plus grande de toutes celles recueillies pour toutes les dérivations périphériques, et si on a en aVF une onde R égale à l’onde S, l’axe de QRS est horizontal.