Corrigé du baccalauréat S Pondichéry mars
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Description

Niveau: Secondaire, Lycée
Corrigé du baccalauréat S Pondichéry mars 2005 EXERCICE 1 1. a. Sur [1 ; +∞[ la fonction exponentielle et la fonction t ? t sont continues et la seconde ne s'annulant pas sur [1 ; +∞[, leur quotient est continu. b. La fonction f est de la forme : f = u v où u(t)= et , v(t)= t . Ces deux fonc- tions sont dérivables et la seconde ne s'annule pas sur [1 ; +∞[, donc f est dérivable et sur [1 ; +∞[, f ?(t) = et ? t ?et t2 = et (t ?1) t2 . L'exponen- tielle et la fonction carré sont strictement positives sur [1 ; +∞[, donc le signe de f ? est, celui de t ?1. Donc sur [1 ; +∞[, on a f ?(t) 0. Conclu- sion : la fonction f est croissante sur [1 ; +∞[. 2. Restitution organisée de connaissances a. A (1) est l'aire (exprimée en u.a.) du domaine délimité par la courbe (C ) représentant f , l'axe des abscisses et les droites verticales d'équations respectives x = 1 et x = 1.

  • point de cercle

  • couples solutions de l'équation

  • axe des abscisses

  • x?3y ?2

  • droites verticales d'équations respectives

  • eta ?

  • ??


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Publié le 01 mars 2005
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Langue Français

Extrait

Corrigé du baccalauréat S Pondichérymars 2005
EXERCICE1 1. a.Sur [1 ;+∞[ la fonction exponentielle et la fonctiont→tsont continues et la seconde ne s’annulant pas sur [1 ;+∞[, leur quotient est continu. u t b.La fonctionfest de la forme :f=u(t)=e ,v(t)=t. Ces deux fonc v tions sont dérivables et la seconde ne s’annule pas sur [1 ;+∞[, doncf t tt e×te e(t1) est dérivable et sur [1 ;+∞[,f(t)= =. L’exponen 2 2 t t tielle et la fonction carré sont strictement positives sur [1 ;+∞[, donc le   signe defest, celui det1. Donc sur [1 ;+∞[, on af(t)0. Conclu sion : la fonctionfest croissante sur [1 ;+∞[. 2.Restitution organisée de connaissances a.A(1) est l’aire (exprimée en u.a.) du domaine délimité par la courbe (C) représentantf, l’axe des abscisses et les droites verticales d’équations respectivesx=1 etx=1. DoncA(1)=0. b.Soitx0tel que 1x0. La fonctionfétant croissante sur [1 ;+∞[, on a f(x0)<f(x0+h). L’aire de la surface limitée par la courbe, l’axe des abs cisses, les droites d’équationx=x0etx=x0+hest supérieure à l’aire de la surface (rectangle) limitée par la droite d’équationy=f(x0) et in férieure à l’aire de la surface (rectangle) limitée par la droite d’équation y=f(x0+h). On a donc : f(x0)h<A(x0+h)A(x0)<f(x0+h). D’où par division parh>0, le résultat :
A(x0+h)A(x0) f(x0< <f(x0+h) h c.Avec 1<x0,h<0 et 1x0+hx0. La fonctionfétant croissante pour x1, on af(x0+h)<f(x0). On encadre de la même façon l’aire limitée par la courbe par l’aire des deux rectangles. On a donc
f(x0+h)×(h)<A(x0A(x0+h)<f(x0×(h) et par division parhqui est positif :
A(x0+h)A(x0) f(x0+h)< <f(x0) h d.D’après la continuité defenx0, on a limf(x0+h)=f(x0. Donc d’après h0 le théorème des « gendarmes », le taux d’accroissement de la fonctionA admet pour limitef(x0) enx0. Cette fonctionAest donc dérivable en x0>1 etA(x0)=f(x0). e.Le raisonnement fait cidessus est vrai pour toutx0>1. Donc la fonction Aest dérivable sur [1 ;+∞[ etA=f.
EXERCICE2 1.Le centreΩdu cercle (C) est le milieu du diamètre [AB]. Son affixe est donc 12i2+2i 1 zΩ= =. 2 2
Baccalauréat S
  1 Le centreΩdu cercle (C) a pour coordonnées; 0. 2 AB 5 2 22 2 De plus AB=(3)+4=5 .DoncR= =. 2 2 3+9i (3+9i)(42i) 30+330i 3 2.On azD+= == =i. 4+2i (4+2i)(42i) 20 22 3 31 39 5 Calcul de la distanceΩD =|zDzΩ| =+i+ =2+i=4+ = =R.    2 22 24 2 Donc D est bien un point du cercle (C).   1π1 5 3. a.Par hypothèse argzE+ =et comme E(C)zE+ =.   2 42 2   1π5 22 21 522 5 i 4 b.DonczE+ =e⇐⇒zE= −+ +i= +i . 2 22 22 4 4   1π1−−−→−→ π ii 4. a.z+ =ez+ ⇐⇒ΩM=eΩM. Doncrest une rotation de 4 4 2 2 π centreΩet d’angle+. 4   1 52 25 22 52 b.Avecz=2, on azK= −+ +i⇐⇒zK= +i=   2 2 22 44 zE. 5 Géométriquement : K est un point de (C) carΩK=. Son image est donc 2   −→−→π un point de (C) telle queΩI ,ΩK=: c’est donc le point E. 4
EXERCICE2DE SPÉCIALITÉ 3+4i 12i 3+4i 12i 3x+4y+1+i(4x3y2)  1.z=z+ ⇐⇒x+iy=(xiy)+ =. 5 55 55 Par identification : 3x+4y+1 x= 5 4x3y2 y= 5 3x+4y+1   x= x=x 5 2. a.Mest invariant si et seulement si⇐⇒ 4x3y2 y=yy= 5 2x4y1=0 ⇐⇒ ⇐⇒2x4y1=0. Conclusion : les points 4x8y2=0 Minvariants appartiennent à la droite d’équation 2x4y1=0. b.L’applicationfa une écriture complexe de la formez=a z+bavec|a| = 1 : c’est donc une symétrie axiale d’axe la droite d’équation 2x4y1=0.   3.Le complexezest réel si et seulement siy=0⇐⇒4x3y2=0. L’ensemble Dest donc la droite d’équation 4x3y2=0. 2 4. a.Le couple (2 ; 2)Zvérifie l’équation 4x3y2=0. 2 b.Si (x;y)Zest une solution quelconque de l’équation 4x3y2=0, alors 4x3y2=0 , 4×23×22=0 d’où par différence 4(x2)3(y2)=0⇐⇒4(x2)=3(y2) (1). Donc 3 divise 4(x2) mais étant premier avec 4, divisex2, d’après le théorème de Gauss. Il existe donckZtel quex2=3k⇐⇒x=3k+2. En reportant dans (1) on obtient 4k=y2⇐⇒y=4k+2.
Pondichéry
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mars 2005
Baccalauréat S
Inversement 4(3k+2)3(4k+2)2=12k+812k62=0 ; donc les couples (3k+2 ; 4k+2),kZsont les couples solutions de l’équation 4x3y2=0. 3x+4y+150 mod   5.Six=1,xetysont des entiers⇐⇒ 4x3y20 mod5 4y+40 mod5 ⇐⇒ ←→y+650 mod⇐⇒y≡ −51 mod⇐⇒ 23y0 mod5 y4 mod5⇐⇒y=5k+4. 4+4(5k+4) 20k+20 Inversement, six=1 ety=5k+4, alorsx= == 5 5 23(5k+4)15k10 4k+4Zety= =Z. 5 5
EXERCICE3    02    1. a.1 .1 ACOn a ABCes vecteurs ne sont pas colinéaires. Conclusion 21 A, B et C ne sont pas alignés.     0 32 3     b.On a : ABn=14=0+44=0 et ACn=14 2212 −→ = −6+4+2=0. Doncnnormal à deux vecteurs non colinéaires du plan (ABC) est un vecteur normal à ce plan. On a doncM(x;y;z)   x1 3    (ABC)⇐⇒AMn=0⇐⇒y04=0⇐⇒3x34y2z+1= z22 0⇐⇒ 3x+4y2z+1=0⇐⇒M(x;y;z)(ABC). 2. a.Les plans P1et P2ont respectivement pour vecteurs normaux    2 1    1 etles coordonnées de ces vecteurs ne sont pas proportion2 . 2 6 nelles, donc les plans ne sont pas parallèles donc sécants en une droite Ddont les coordonnées de chaque point vérifient les système :   2x+y+2z+1=0 2x+y= −2z1 ⇐⇒ x2y+6z=0x2y= −6z   2x+y+ = −2t1 4x+2y= −4t2   ⇐⇒x2y= −6t⇐⇒x2y= −6t   z=t z=t 2 x= −2t5x= −10t2   5 1 ⇐⇒x2y= −6t⇐⇒ y=2tz=t5 z=t   2 1 On reconnait l’équation d’une droite contenant le point;et; 0 5 5   2 −→   de vecteur directeuru2 . 1 Orun= −2×3+2×4+1×(2)=0. Les vecteursuetnsont orthogo naux, donc la droite (D) est parallèle au plan (ABC). Comme    2 1 3+× −4× −2×0+1=0⇐⇒ −1=0 est faux, la droite et le plan 5 5 sont parallèles et distincts.
Pondichéry
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Baccalauréat S
3. a.t0⇐⇒t+33>0. La somme des coefficients est non nulle, doncG existe. → −→−→ −→−→ On a d’une partGA+2GB+tGC=d’autre part0 etIA+2IB=0 . La −→ −→−→ relation de Chasles appliquéeà la première égalité donneG I+IA+2G I+ t−→ 2IB+tG I+t IC=0⇐⇒(3+t)G I+t IC=0⇐⇒I G=IC . 3+t b.L’égalité vectorielle précédente obtenue montre que le pointGappar tient à la droite (IC) et que l’abscisse du pointGpour le repère (I, C) est t le réel. 3+t t + Soitfla fonction réelle de la variabletdéfinie parf(t)=surR. On 3+t 3 af(t)= >0. La fonctionfest donc croissante de 0 à 1 (exclu car 2 (3+t) limite en plus l’infini def(t) qui sont respectivement les abscisses de I et de C. L’ensemble des pointsGest donc le segment ouvert [IC[. 1t1 On aG= J⇐⇒f(t)= ⇐⇒= ⇐⇒2t=3+t⇐⇒t=3. 2 3+t2
EXERCICE4 10 10 (n+1)n 1.Pour tout entier naturelnnon nul,un+10, 95un⇐⇒0, 95 n+1n 2 2    10 10 n+1 1 10 10 ⇐⇒(n+1)1, 9n⇐⇒1, 9⇐⇒1+1, 9. n n 1 2. a.La fonction 1+étant dérivable sur [1 ;+∞[, la fonctionfl’est aussi et x    9 1 1 f(x)=10 1− <+ ×0. 2 x x 1 10 Doncfest décroissante sur [1 ;+∞[. On af(1)=2 , lim1+ =1, x→+∞ x   10 1 d’où lim1+ =1. x→+∞ x 10 b.Conclusionfà 1, doncest continue (car dérivable) et décroissante de 2 bijective. Il existe donc un unique réelαde [1 ;+∞[ tel quef(α)=1, 9. c.Avec la calculatrice on trouve quef(15)>1, 9etf(16)<1, 9.Doncn0= 16.   10 1 d.On an16αf(n)f(16)f(α) soit1+1, 9un+1n un. 3. a.D’après la question1.et pour tout entiernsupérieur à 16   10 1 1+1, 9⇐⇒un+10, 95un. n Donc la suite (un) est décroissante à partir du rang 16. b.Comme de plusun0 la suite (un) converge vers un réel supérieur ou égal à zéro. 0 4.Initialisation : on au160, 95u16. n16 Hérédité : hypothèse 0un0, 95u16. D’après la question1. n16n15 0un+10, 95un0, 95×0, 95u16⇐⇒0un+10, 95u16. Donc la propriété est vraie au rangn+1. On a donc pour tout naturelnsupérieur ou n16 égal à 16 : 0un0, 95u16. n16 Or 0,95 estle terme général d’une suite géométrique de raison telle que n16 1<0, 95<95lim 0,1. Donc=0. D’après l’encadrement démontré par n→+∞ récurrence et d’après le théorème des « gendarmes »
Pondichéry
limun=0. n→+∞
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