La restauration de la salle de la Diana à Montbrison au XIXe siècle (1862-1866) - article ; n°1 ; vol.3, pg 57-73
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La restauration de la salle de la Diana à Montbrison au XIXe siècle (1862-1866) - article ; n°1 ; vol.3, pg 57-73

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Description

Livraisons d'histoire de l'architecture - Année 2002 - Volume 3 - Numéro 1 - Pages 57-73
La restauration de la salle de la Diana à Montbrison au XIXe siècle (1862-1866), par Marie-Hélène Chazelle. La salle de la Diana a été construite et décorée à la fin du XIIIe siècle, probablement à l'occasion du mariage du comte de Forez Jean Ier, avec Alix de Viennois en 1296. Vendu comme bien national en 1791, l'édifice passa entre les mains de plusieurs propriétaires privés qui le laissèrent à l'abandon. A partir de 1 84 1 , le décor fut redécouvert par deux érudits locaux, membres de la Société française d'archéologie, Georges de Soultrait et Anatole de Barthélémy. C'est à partir de 1862 que le duc de Persigny, ministre de l'Intérieur de Napoléon III, décida de faire restaurer la salle de la Diana et d'y associer la création d'une société savante portant le même nom. Il s'assura le concours de la municipalité de Montbrison, qui acheta l'édifice à la dernière propriétaire. Persigny entra vraisemblablement en contact en 1862 avec Eugène Viollet-le-Duc auquel il demanda un avant-projet pour la restauration. Ce fut à Henry Lebrun, un architecte lyonnais que fut finalement confiée cette entreprise et lorsque celui-ci mourut en mai 1863, l'architecte de la ville de Saint-Étienne, Louis Mazerat, fut chargé de reprendre la direction du chantier. Les modestes façades extérieures en pisé furent détruites pour être reconstruites en pierre de Tournus dans un style néo-gothique. Les travaux sur le décor peint de la salle de la Diana consistèrent à remplacer puis à repeindre presque intégralement toute la voûte lambrissée ainsi que la frise d'animaux fantastiques. Un important aménagement mobilier fut réalisé et des bibliothèques en chêne furent installées afin de recevoir les ouvrages de la société savante.
The restoration of the Dianas room, Montbrison, in the XIXth century (1862-1866), by Marie- Hélène Chazelle. The Diana's room was built and decorated at the end of the XIHth century, probably when Jean Ier, count of Forez, married Alix de Viennois in 1296. His decor covers a gothic-arch panelled vault and is made of heraldic patterns which are painted in 1692 coffers. There are coats of arms from families closely related to the Forez family. Morever the room is decorated with a frieze painted on wood planks, which alternates blazons and fantastic animals : this frieze just takes place at the beginning of the vault. Sold in 1791 as « bien national », the building was bought by several owners and let in neglected state. From 1841, Georges de Soultrait and Anatole de Barthélémy, both local scholars and members of the Société française d'Archéologie, rediscovered these decorations. The second recalled the existence of the Diana's room, twice in the Bulletin monumental. In 1862, the Duke of Persigny, Minister of the Interior under Napoléon the Third, decided to restore the Dianas room and to create a learned society called « Société de la Diana ». He was helped by the Montbrison town council, which purchased the building from its last owner. In 1862, Persigny seemed to get in touch with Eugène Viollet-le-Duc who was asked for a restoration pilot study. Eventually an architect from Lyon, Henry Lebrun, was in charge of the renovation site. On the death of Lebrun in May 1863, the architect of the Town of Saint-Étienne, Louis Mazerat, took his place. Modest façades made in cob were destroyed to be rebuilt of stone from Tournus in Gothic revival style. Work on the painted decoration of the Diana's room aimed at changing and repainting nearly the whole panelled vault and frieze of fantastic animals. A huge refurbishment was commissioned, the best example is the creation of bookcases for the collections of the learned society.
Die Restaurierung des Diana-Saales in Montbrison im 19. Jahrhundert, von Marie-Hélène Chazelle Der Diana-Saal wurde am Ende des 13. Jahrhunderts erbaut und dekoriert, wahrscheinlich 1296 anlásslich der Hochzeit des Grafen Jean I. von Forez mit Alix von Viennois. Seine Dekoration erstreckt sich über ein getäfeltes Bogengewölbe und setzt sich aus heraldischen Motiven zusammen, die auf 1692 Kassetten gemalt wurden. Dabei handelt es sich um Wappen derjenigen Familien, die in enger Verbindung zu der des Grafen von Forez standen. Der Saal besitzt auch einen auf Holz gemalten Fries, der um den Raum auf Höhe des Gewolbeansatzes verläuft und auf dem sich fantastische Tiere und Wappen abwechseln. 1791 wurde der Saal aus nationalem Eigentum verkauft und ging durch die Hände zahlreicher Privatbesitzer, die ihn verwahrlosen lieBen. 1841 wurde die Dekoration von zwei lokalen Gelehrten, Georges de Soultrait und Anatole de Barthélémy, beides Mitglieder der Archäologischen Gesellschaft Frankreichs, wiederentdeckt. Der letztere erwähnte die Existenz des Bauwerkes zweimal im Bulletin monumental. 1862 entschied dann der Herzog von Persigny, Innenminister unter Napoleon III, den Diana-Saal restaurieren zu lassen und damit die Gründung einer Gelehrtengesellschaft mit demselben Namen zu verbinden. Er versicherte sich der Mitwirkung der Gemeinde von Montbrison, die das Gebäude von der letzten Besitzerin erwarb. Persigny nahm 1862 wahrscheinlich auch Kontakt mit Viollet-le-Duc auf, von dem er einen ersten Vbrschlag fur die Restaurierung erbat. Diese wurde schlieBlich Henry Lebrun, einem Architektenaus Lyon, übertragen. Als dieser im Mai 1863 starb, wurde der Architekt der Stadt Saint-Etienne, Louis Mazerat, mit der Leitung der Baustelle beauftragt. Die bescheidenen Aufienmauern aus Lehm wurden zerstört und mit Steinen aus Tournus im neugotischen Stil neu gestaltet. Die Arbeiten am gemalten Dekor des Diana-Saales bestanden darin, das getäfelte Gewolbe sowie den Fries mit den fantastischen Tieren fast vollstandig zu erneuern und neu zu bemalen. Wertvolles Mobiliär wurde eigens dafür geschaffen und man stellte Bücherschränke in den Saal, die die Werke der Gelehrten aufnehmen sollten.
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 2002
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Langue Français
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