Tung pao. Toung pao
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o\^s7 $paoT'oimg.HZI "V IEA. IR,OPOUR SERVIR AL'ÉTUDE DE L'HISTOIRE, DES LANGUES, DE LA GÉOGRAPHIE ETDE L'ASIE ORIENTALEDE L'ETHNOGRAPHIECORÉE, INDO-CHINE, ASIE(CfflNK, JAPON,CENTRALE et MALAISIE).RÉDIGÉES PAR MM.GUSTAVE SCHLEGELProfesseur de Chinois à l'Université de LeideETHENRI CORDIERl'École libre desProfesseur à l'École spéciale des Langues orientales vivantes et àSciences politiques à Paris.Vol. I.LEIDE, E. J. BKILL. 1890.IV.-fe69 47DES DIRECTEURS.AVERTISSEMENTnouveau Journal nous ne sommes poussés ni par uneEn fondant unpersonelle, ni le désir d'augmenter inutilement le nombrevanité pardes périodiques asiatiques existant déjà, mais seulement par la con-viction que le Journal que nous faisons paraître, remplit une lacunefâcheuse l'étude des peuples de l'extrême Orient.dansAu fur et à mesure que la connaissance de la langue Chinoisedevient plus facile à acquérir, les Sinologues, qui, jusqu'à la secondemoitié de ce siècle, ne s'étaient occupés que de traductions des livresclassiques de la Chine, de quelques nouvelles et de romans, et de lapublication d'une quantité de grammaires et de dictionnaires plusou moins bons, ont commencé à faire des recherches dans la richelittérature Chinoise étrangère.Les expéditions militaires que les Chinois furent obligés de fairedans l'Asie centrale ont l'objet de notices extrêmement curieusesétésur les pays que les armées traversaient. Les rapports rédigés par lescommandants en chef à leur ...

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o \ ^s7 $ paoT'oimg .HZI "V IEA. IR,O POUR SERVIR A L'ÉTUDE DE L'HISTOIRE, DES LANGUES, DE LA GÉOGRAPHIE ET DE L'ASIE ORIENTALEDE L'ETHNOGRAPHIE CORÉE, INDO-CHINE, ASIE(CfflNK, JAPON, CENTRALE et MALAISIE). RÉDIGÉES PAR MM. GUSTAVE SCHLEGEL Professeur de Chinois à l'Université de Leide ET HENRI CORDIER l'École libre desProfesseur à l'École spéciale des Langues orientales vivantes et à Sciences politiques à Paris. Vol. I. LEIDE, E. J. BKILL. 1890. IV. - fe69 47 DES DIRECTEURS.AVERTISSEMENT nouveau Journal nous ne sommes poussés ni par uneEn fondant un personelle, ni le désir d'augmenter inutilement le nombrevanité par des périodiques asiatiques existant déjà, mais seulement par la con- viction que le Journal que nous faisons paraître, remplit une lacune fâcheuse l'étude des peuples de l'extrême Orient.dans Au fur et à mesure que la connaissance de la langue Chinoise devient plus facile à acquérir, les Sinologues, qui, jusqu'à la seconde moitié de ce siècle, ne s'étaient occupés que de traductions des livres classiques de la Chine, de quelques nouvelles et de romans, et de la publication d'une quantité de grammaires et de dictionnaires plus ou moins bons, ont commencé à faire des recherches dans la riche littérature Chinoise étrangère. Les expéditions militaires que les Chinois furent obligés de faire dans l'Asie centrale ont l'objet de notices extrêmement curieusesété sur les pays que les armées traversaient. Les rapports rédigés par les commandants en chef à leur retour en Chine, consignés dans les Annales de l'Empire, ensevelis inutilement depuis, attendent que des Sinologues Européens les collationnent, les étudient et les in- terprètent. L'empereur dynastie Ming fît en l'anYoung-loh de la des 1403 de grandes expéditions militaires Tonquin et en Cochin-Chine pourau subjuguer les peuples d'un autre côté il renouvelade ces contrées; II AVERTISSEMENT DES DIRECTEURS. les alliances avec les tribus Mongoux et établit le pouvoir séculaire de la Chine sur les peuplades Bouddhistes du Thibet. Ensuite, craignant détrôné,que son prédécesseur Kien-Wen, ne se fut enfui, lors de la de Nan-king en au delà desprise 1402, mers, il 'envoya des expé- ditions considérables vers l'Archipel Indien, et obtint par elles la soumission nominale de tous les rois et de tous les sultans dont la puissance s'étendait depuis la Malaisie jusqu'au Golfe arabique. C'est par ces expéditions et ensuite par les relations commerciales nouées avec ces peuples éloignés, qu'une foule de renseignements historiques, géographiques et ethnographiques furent rapportés en Chine et con- signés dans les Annales de l'Empire et les relations de voyage tant officielles que particulières. D'un autre côté, les Arabes, commerçants aussi entreprenants que les Chinois, étendirent depuis le septième siècle leurs opérations mari- times jusqu'à la Chine. Vers l'an 700 de notre ère un marché pour les négociants étran- e gers fut établi à Cauton, et pendant le cours du 8 siècle on trou-y vait déjà plusieurs marchands Arabes et Persans. La mosquée et la Pagode lisse, qui existent encore aujourd'hui à Canton, font foi du nombre considérable de Musulmans que contenait cette ville au moyen- Khanfou, renfermaitâge. En 878, la ville de au sud de Shanghai, Chré-une population étrangère de 120,000 âmes, Musulmans, Juifs, Parsis. Ces commerçants rapportèrent également dans leurtiens, et foule de renseignements de tout ordre, trouventpatrie une qui se consignés dans différents auteurs comme dans Ibn-Khordâdbeh , Abou- Zeid, Mas'oudî, Aboulfeda, Nowairî, les Merveilles de l'Inde etc. Malheureusement pour pouvoir bien comprendre les relations des Chinois avec les pays Occidentaux et Méridionaux, ainsi que celles des Arabes avec les pays Orientaux, il faudrait que le savant qui s'occupe de l'histoire de ces relations, fut non-seulement versé dans dela connaissance de l'extrême Orient, mais également dans celle AVERTISSEMENT DES DIRECTEURS. III impossibilité. Sinologue seral'Orient propre. Or ceci est une Le par des termes qu'il ne peut élucider qu'au moyenmille fois arrêté l'étude langues Polynésieunes ou Sémitiques; le Sémitiste etde des l'Arabisant, de leur côté, sont entravés dans leurs recherches par leur La lumièremauque de connaissance des langues de l'Asie orientale. qui s'occupentne peut se faire que par le concours mutuel des savants de cette sorte d'études. de M. de Goeje, leNous citerons p. e. l'intéressant mémoire *)célèbre prof. d'Arabe, sur les relations des Arabes avec le Japon seulement par le concours d'un Sinologue et d'un Japoniste, l'Ara-où bisant a pu retrouver les noms géographiques mentionnés par les auteurs tandisArabes, comme Sîlâ, qu'on avait toujours cru être le Japon , commeque c'était la Corée, appelée jadis en ancien Japonais Sira\ Wâkioâk, le Chinoisou Wôfovôk, qui n'est autre chose que Ifê- ,[||j prononcé en dialecte employé anciennementde Canton Wô-kwok, et pour désigner le Japon. Ce qu'il a de plus curieux , c'est que les auteurs arabes plaçaienty dans ce dernier pays un arbre à fruits merveilleux , ayant une figure arra-humaine, mais qui se desséchaient immédiatement dès qu'on les cechait de leur tige, tandis que les Chinois et les Japonais mettaient même Perse. Ici encore laarbre merveilleux dans le Tadjik, l'ancienne la question.connaissance des pays de l'Asie occidentale a pu résoudre L'arbre eu question gigantea des Bota-est VAsclepias procera ou nistes: l'arbre 'Oshar des Arabes , décrit minutieusement par Robinson. 1'Les Arabes, pour qui 'Oshar n'avait rien de merveilleux, car ils employaient les fibres de ses fruits pour en tisser des étoffes , ont humainsdû emprunter aux Chinois la notice sur cet arbre à fruits pour le que par ouï-transporter dans un pays qu'ils ne connaissaient dire le Wâkioâk ou le Japon. Arabische Berichten over Japan. Kon. Acad. Wetenschappen te Amsterdam , Af-1) v. deeling Letterkunde, 2e Reeks, Deel X, 1880. DIRECTEURS.IV AVERTISSEMENT DES e ') mémoire lu au VIIIComme l'un de nous l'a démontré dans un à Stockholm , les descriptions des auteursCongrès des Orientalistes tenu grosse queue de Syrie et d'Egypte concordeutChinois du mouton à presque textuellement avec celle que donne Hérodote. Le nom de t|£To-niao ou Lok-to hok, «l'Oiseau chameau» , donné^ j|$ j|j|jUj Persanpar les Chinois à l'autruche ne peut s'expliquer que par le mot = = oiseau), que les Arabes (selonOshlermoryh (Oshter chameau, morgh ed sjammel. Le moutonDamîri et Nowairî) ont traduit en Thâr Chinoises ne se rapporte probablementaquatique des relations^Jc^ qu'au chameau , etc. recommander avec confiance notre nou-Nous croyons donc pouvoir périodique à l'attention aussi bien des Sinologues, qu'à celleveau centrale,savants qui s'occupent de l'étude des peuples de l'Asiedes qui ontde l'Indo-Chine et de la Malaisie, et des peuples disparus habité jadis l'Asie occidentale. G. Schlegel.1)
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