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LA COMEDIE D’ARISTOPHANE P. COUNILLON La Comédie, repères littéraires: Épicharme, né à Cos entre 520 et 500, vit à Syracuse.† 468. Inventeur de la fable à intrigue ( parodies de fables mythologiques, et tableaux de moeurs). Sophron (contemporain d' Euripide), créateur de mimes ( cf. Les Syracusaines de Théocrite). En Attique, la comédie existe avant d'avoir sa place aux concours officiels, avant 458. Chionidès ( flor.480-450). Magnès ( cf. Cavaliers, 519s.). Cratinos, flor., 449-423: cf. Parabase des Cavaliers ( Mais, malgré ce qu'en dit Arisophane, Cratinos a le second rang cette année là , et le premier l'année suivante pour la Bouteille ( la Comédie, mariée à Cratinos, vient se plaindre qu'il la délaisse pour l'Ivresse). Il est peut-être à l'origine des attaques contre les contemporains, comme Périclès, dans la tradition de la poésie iambique. Cratès ( flor.445-424), fait des pièces qui tendent à la pure fiction ( dans les Bêtes sauvages: deux personnages rêvent d'une vie où l'on n'aurait plus besoin d'esclaves, mais où l'homme serait servi par des animaux et des machines animées). Phérécratès un peu plus jeune, exploite la même veine ( dans les Sauvages, des misanthropes se retirent chez les sauvages, et se rendent compte que la vie y est intolérable). Eupolis ( 445-411). Phrynichos ( flor. 435-405). Platon le Comique ( plus jeune que les autres). La Comédie Ancienne finit avec le siècle : interdiction de la satire au choeur? Manque d'argent? ...

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LA COMEDIE D’ARISTOPHANE P. COUNILLON  La Comédie, repères littéraires: Épicharme, né à Cos entre 520 et 500, vit à Syracuse.† 468. Inventeur de la fable à intrigue ( parodies de fables mythologiques, et tableaux de moeurs). Sophron (contemporain d' Euripide), créateur de mimes ( cf. Les Syracusaines de Théocrite). En Attique, la comédie existe avant d'avoir sa place aux concours officiels, avant 458. Chionidès ( flor. 480-450). Magnès ( cf. Cavaliers , 519s.). Cratinos, f lor., 449-423: cf. Parabase des Cavaliers ( Mais, malgré ce qu'en dit Arisophane, Cratinos a le second rang cette année là , et le premier l'année suivante pour la Bouteille  ( la Comédie, mariée à Cratinos, vient se plaindre qu'il la délaisse pour l'Ivresse). Il est peut-être à l'origine des attaques contre les contemporains, comme Périclès, dans la tradition de la poésie iambique. Cratès ( flor. 445-424), fait des pièces qui tendent à la pure fiction ( dans les Bêtes sauvages : deux personnages rêvent d'une vie où l'on n'aurait plus besoin d'esclaves, mais où l'homme serait servi par des animaux et des machines animées). Phérécratès un peu plus jeune, exploite la même veine ( dans les Sauvages , des misanthropes se retirent chez les sauvages, et se rendent compte que la vie y est intolérable). Eupolis ( 445-411). Phrynichos ( flor. 435-405). Platon le Comique ( plus jeune que les autres). La Comédie Ancienne finit avec le siècle : interdiction de la satire au choeur? Manque d'argent? Sûrement un des effets de la guerre sur les mentalités, de l'usure du genre, et changement général du goût du public. La Comédie Nouvelle : pendant une période de transition ( généralement nommée Moyenne Comédie), où la satire et la fantaisie sont progressivement abandonnées, le choeur devient étranger à l'action - il n'est plus là que pour des intermèdes dansés-, ce qui revient à la disparition des parabases et des chants satiriques. Sujets : mythologie plaisante ( Amphithryon) et surtout représentations de moeurs, dont les caractères et les scénarios se fixent progressivement. La Comédie Nouvelle prend sa forme définitive vers 330, avec Ménandre et Philémon. P.MAZON, Essai sur la composition des Comédies d'Aristophane , Paris, 1904. BBU 7136-26/1904. 7/ [Postulats sur la mise en scène]. La pièce se joue tout entière dans l'orchestra…nous avons vainement essayé …l'hypothèse d'un λογεῖον [ Pt. de vue  de P.Thiercy,  Aristophane , Fiction et Dramaturgie ,  24-26/ qui opte pour une scène basse d'environ 1.20m., qui explique un certain nombre d'emplois du verbe ἀναβαίνειν , estrade qui est l'ancêtre du προκσήνιον hellénistique, aussi appelé λογεῖον . Les décors : pas de décor spécifique :] 27/ Le décor typique de comédie, utilisable pour la plupart des pièces d'Aristophane, représentait une ou plusieurs maisons, mais les poètes comiques pouvaient aussi, si besoin était, emprunter un décor tragique ( temple, palais ou tente d'un chef) ou de drame satyrique ( bord de mer, paysage campagnard)…28/ Nous ne trouvons de même aucune référence à des changements de décors à vue ou à des décors tournants [n'existaient sans doute pas]. Il est incontestable qu'il existait une ou plusieurs fenêtres, mais elles sont assez rarement utilisées par Aristophane… Le problème du nombre des portes utilisables est plus épineux…[Une porte dans la Comédie attique suffit 40/ Nombre d'acteurs et utilités: trois acteurs, parfois quatre ; solistes ( chanteur ( Térée dans les Oiseaux )danseurs et danseuses, joueurs d'instrument. ekkyklèma, méchanè] Pour ce qui est du choeur comique…8/il était en général composé de 24 choreutes…Il était presque toujours divisé en deux demi-choeurs…n.2 : On ne sait s'il y avait un
coryphée flanqué de deux parastates ou simplement deux parastates, c'est- à- dire deux chefs de demi-choeurs…Quant aux différents modes de débit…les anciens ne nous parlent jamais que de chant, de récitation et de παρακαταλογή . Le sens le plus vraisemblable paraît celui de quasi-récitation ,[ différente du récitatif, parcequ'elle est accompagnée par l'instrument, mais que le mètre y est très libre - systèmes anapestiques à substitution.] Quand les systèmes sont attribués au choeur, il convient donc de les rendre au coryphée seul.Pourtant… la parakatalogè  pouvait parfois être employée par le choeur entier. 10. La comédie a des parties qui lui sont communes avec la tragédie : le prologue, la parodos, l'exodos… Les chants du choeur ( χορικά ) qui dans la comédie correspondent aux στάσιμα  tragiques sont de nature diverse…mais ce nom…ne convient qu'à ceux de ces chants qui marquent un arrêt de l'action, non à ceux qui accompagnent une action ou qui font partie d'un ensemble. La strophe qui ouvre un ἀγών , par exemple, ne peut être appelée un χορικόν . La tragédie grecque comporte aussi des parties chantées par les acteurs, monologues lyriques ( μονωδίαι ) et dialogues lyriques ( κομμοί ) soit entre deux acteurs, soit entre un acteur et le choeur.Mais…ellesemble, quand elle les emploie, parodier ou imiter de près la tragédie… 11/Mais en revanche il est deux parties de la comédie qui sont à elle seule et qu'il importe par conséquent d'analyser avec précision : ce sont la parabase et l' ἀγών . La parabase est d'ordinaire placée au milieu de la comédie. Les acteurs rentrent dans la σκηνή , les choreutes dépouillent leurs manteaux et se tournent vers les spectateurs. La parabase comprend six parties: 1. Le κομματίον , court morceau de transition qui contient généralement un adieu aux acteurs qui rentrent dans la coulisse et une invitation à écouter la parabase adressée aux spectateurs. Le κομματίον  est le plus souvent un système anapestique ; mais il peut être écrit en tétramètres anapestiques , parfois même en glyconiques . 2. La παράβασις  proprement dite, presque toujours en tétramètres anapestiques , si bien que les anciens la désignaient le plus souvent sous le nom de οἱ  ἀνάπαιστοι . C'est la partie pour nous la plus curieuse de la comédie ancienne. Le poète, par la bouche du coryphée, s'y adresse directement au public, lui fait ses plaintes, lui expose ses demandes, et surtout cherche à se présenter à lui comme le conseiller le plus bienveillant et le plus éclairé. La parabase se termine par le μακρόν , système anapestique  que l'acteur devait réciter sans reprendre haleine, dût-il en perdre la respiration : d'où son autre nom de πνῖγος suffocation .. C'est une sorte de finale brillant, un "morceau de bravoure", qui se retrouve dans l' ἀγών . 3 L' ᾠδή peut être écrite dans les mètres lyriques les plus divers. C'est quelquefois une . invocation aux dieux ; souvent une chanson satirique, tantôt franche et presque brutale, tantôt dissimulée sous une imitation de style tragique. 4.L' ἐπίρρημα , en tétramètres trochaïques . Le nombre de ces tétramètres est toujours un multiple de quatre. Il est probable que cette loi était imposée aux poètes par la danse qui accompagnait l' épirrhème , car les tétramètres sont une mesure orchestique, et sans doute quelque symétrie de figures dansantes exigeait cet arrangement tétrastiques. Le choeur, après avoir chanté l' ᾠδή , se mettait donc à danser, tandis que son coryphée récitait l'épirrhème.Le sujet des épirrhèmes  est le plus souvent une plainte du poète.Mais le ton est moins personnel que dans les anapestes . La politique y tient plus de place et le choeur parle cette fois en son propre nom. 5. L' ἀντῳδή . 6. L' ἀντεπίρρημα .
Les première comédies d'Aristophane ont seules des parabases complètes. Outre la parabase principale , les premières comédies d'Aristophane contiennent aussi une parabase secondaire . Le plus souvent elle est composée d'une ᾠδή ,avec ἀντῳδή   et un ἐπίρρημα  avec ἀντεπίρρημα . Ce n'est pas en réalité une parabase, puisqu'il y manque l'élément essentiel de la parabase, les anapestes . Une simple ressemblance extérieure lui fait donner ce nom. Elle a pourtant ceci de commun avec la parabase que l'épirrhème y traite souvent les mêmes sujets que l'épirrhème de la parabase. Mais encore faut-il remarquer que cet épirrhème n'est pas nécessairement en tétramètres trochaïques : il est parfois écrit dans le rythme péonique .  On appelle ἀγών  une lutte dialectique entre deux personnages qu soutiennent chacun une thèse opposée. Une de ces thèses est souvent celle du poète et le sujet même de la comédie. De là l'importance de l' ἀγών , sa place au centre de la pièce et ses développements souvent fort étendus. L' ἀγών  est généralement ainsi composé. Il est double , chacun des deux interlocuteurs devant plaider sa cause à son tour. Le plus souvent, il est, dans ce cas, écrit dans deux mètres différents. Ainsi dans l' ἀγών  des Grenouilles , le plaidoyer d'Euripide est en tétramètres iambiques , c'est-à-dire dans un mètre alerte, qui convient à la volubilité du poète qui " apprit aux Grecs à bavarder" ; celui d'Eschyle est en tétramètres anapestiques , mètre plus posé et plus grave. L' ἀγών commence par un chant du choeur. Puis le coryphée donne le ton aux acteurs en deux tétramètres  dont les acteurs adoptent aussitôt le rythme. Comme ces deux tétramètres commencent toujours par le mot ἀλλά , allons !, on les a appelés le κατακελευσμός . La scène proprement dite, ἐπίρρημα , est composée assez librement.Mais elle commence presque toujours par les mots καὶ  μήν , eh bien donc ! et se termine par un πνῖγος  . En général, quand l' ἀγών  est double, chacun des épirrhèmes appartient en propre à l'un de deux interlocuteurs, l'autre ne prononçant que de brèves interruptions. Un trosième personnage joue le rôle de bouffon et égaie ce cadre un peu sévère de plaisanteries triviales, généralement annoncées par des expressions comme ἐχάρην  γοῦν ἥσθην  γοῦν . Puis une ἀντῳδή répond à l' ᾠδή , un ἀντεπίρρημα  à l' ἐπίρρημα , un ἀντιπνῖγος  au πνῖγος , et parfois enfin le coryphée formule brièvement la conclusion de la dispute( σφραγίς ). L' ἀγών  n'est pas toujours double . Quant il est simple et tout entier écrit dans le même mètre, ce mètre est généralement le tétramètre anapestique .  Les Acharniens: 17/ 1-203: Prologue 204-241: Parodos:  204-208: α . 4 tétramètres trochaïques.  209-218: A. Strophe péonique.  219-223: α '. 4 tétramètres trochaïques.  224-233 : A' Antistrophe.   234-236. β . 3 tétramètres trochaïques.  237 Dicéopolis.  238-240. β ' 3 tétramètres trochaïques.  241. Dicéopolis.
Le premier demi-choeur apparaît seul, et tandis qu'il se répand dans l'orchestra en courant, son chef récite le premier épirrhème. Puis les choreutes se groupent et entonnent ( en l'accompagnant d'une danse et d'une mimique animées) la première strophe. Le second demi-choeur fait ensuite son entrée d'une façon analogue. A ce moment le premier parastate reprend la parole pour adresser à ses choreutes une nouvelle invitation à chercher le coupable ; mais le second parastate a entendu la voix de Dicéopolis derrière la porte de sa maison à gauche : tout le choeur se retire donc au fond de l'orchestra, près de l'entrée à droite, contre la maison de Lamachos. 18/ 242-346: Chant phallique: ce chant est iambique : deux systèmes, trois trimètres suivis d'un court système, une dipodie, trois trimètres. 280-346: Deux dimètres trochaïques suivis de deux dimètres péoniques. Les parastates posent ainsi les deux motifs rythmiques de la scène, trochées et péons. La srophe qui suit oppose la déclamation de l'acteur au chant du choeur.  284. Dicéopolis : 1 tétramètre trochaïque.  285. Le choeur : 1 pentapodie anapestique.  286. Dicéopolis : 1 tétramètre trochaïque.  289-293 : Le choeur: 3 tétrapodies péoniques.   294. Dicéopolis: 1 tétramètre trochaïque.  295. Le choeur : 1 pentapodie péonique.  296. Dicéopolis: 1 tétramètre trochaïque.  297-301: Le choeur: 3 tétrapodies péoniques. 626-718: Parabase   626-627: Κομμάτιον , 2 tétramètres anapestiques : le choeur se déclare convaincu; il se rend aux raisons de Dicéopolis.  628-664: Παράβασις  et πνῖγος . Le poète se défend d'outrager les Athéniens. Il ne cherche qu'à les conseiller au mieux de leurs intérêts. Il jette à Cléon un défi ( parodié d'Euripide) : le Bon Droit sera son allié.  665-675. Ὠιδή , strophe péonique. Invocation à la muse d'Acharnes, hardie et enflammée.  676-691. Ἐπίρρημα . Plainte des vieillards, anciens soldats de Marathon, dépouillés par les artifices juridiques du parti au pouvoir.  692-701 : Ἀντῳδή . Appel à la conscience publique : convient-il que de vieux serviteurs de la cité ne soient qu'une proie offerte à quelques étrangers?  702-718 : Ἀντεπίρρημα . Peinture d'un vieillard ahuri et impuissant en face d'un avocat public jeune, retors, et éloquent. 971-999:  971-987: Ὠιδή   988-999: Ἀντῳδή .  170/ La structure typique de la comédie ancienne.  Toute comédie grecque commence par un prologue en trimètres. Ce prologue peut se diviser en trois parties. D'abord un jeu de scène plaisant destiné à piquer la curiosité du public et accompagné de facétie étrangères au véritable sujet de la pièce. Ainsi dans les Cavaliers  : un esclave sort d'une maison… un instant après un second esclave… puis tous deux à l'unisson entonnent une lamentation grotesque. C'est ce que j'appellerais volontiers la parade, car de pareille scènes évoquent tout à fait le souvenir de nos parades foraines. Le directeur du théâtre sur l'estrade interpelle bruyamment le
clown qui répond par des calembours et cela dure jusqu'au moment où la foule s'étant amassée autour d'eux, le directeur arrête brusquement la farce et s'adresse au public pour lui faire son boniment.  A la parade succède le boniment : après une dizaine ou une vingtaine de vers de pure farce… un des personnages se tourne vers le public et lui expose le sujet de la pièce…La nécessité de cet exposé, de ce récit-prologue ainsi adressé directement au public avec une certaine désinvolture s'explique sans peine quand on songe aux sujets les plus ordinaires d'une comédie grecque. Toute comédie attique est une sorte de féérie, ou tout au moins une pièce de fantaisie. L'invraisemblance burlesque est presque une loi du genre. Le point de départ de la pièce est une invention boufonne, sorte de postulat comique qu'il faut faire accepter au public. Pour cela il convient que le poète en explique le sens, la portée symbolique ( quand il en a une) et mette en quelque sorte le public dans ses secrets : en s'adressant directement aux spectateurs, en leur exposant avec un sourire le thème comique qu'il leur demande d'admettre, il en fait en quelque sorte ses complices en invraisemblance… captatio bevevolentiae. - Ce premier résultat obtenu, les spectateurs amusés, la curiosité de tous éveillée, le thème comique est tout aussitôt mis en oeuvre, presenté au public réalisé… 172/ Ainsi, une exhibition piquante…; puis un récit-prologue…; enfin une scène qui montre ce thème sous une forme concrète et qui engage l'action… les éléments essentiels d'un prologue de comédie. L'étendue de ces scènes varie généralement entre 250 et 300 vers, et ces vers sont toujours des trimètres.   Le prologue est suivi de la parodos . Les formes…sont nombreuses. Les choeurs de tragédie…sont de véritables acteurs. Leur entrée n'est donc pas un simple défilé…Les mètres varient selon les mouvements qu'ils accompagnent…le rythme le plus fréquent, c'est le trochée, car le plus souvent le choeur entre en courant ou en dansant. En outre l'entrée se fait généralement par les demi-choeurs. Il en résulte que la structure la plus ordinaire de la parodos , c'est un groupement de strophes et d'épirrhèmes trochaïques[ les Acharniens, les Cavaliers ]. C'est après la parodos que l'analyse rencontre une grave difficulté…173: [ Les deux formes d' ἀγών .] L ' ἀγών  n'était primitivement que le cadre d'une scène de combat[ un chant du choeur, sorte de péan guerrier, un ordre de marche du coryphée, la bataille, enfin le chant de triomphe du vainqueur.] Ce cadre fut de bonne heure dédoublé, de façon à donner successivement 174/ la victoire à l'un et à l'autre des deux adversaires. Ce fut peut-être cette forme dédoublée qui suggéra bientôt l'idée de deux plaidoyers contradictoires, tels qu'on les entendait dans les tribunaux, et de guerrier, l' ἀγών devint dialectique. Mais il n'en subsista pas moins sous sa forme primitive à laquelle la seconde vint se juxtaposer… Les scènes de bataille et de débat sont suivies en général d'une courte scène en trimètres qui sert à la fois de conclusion à la première partie de la pièce et de prologue à la seconde partie qui commencera après la parabase. C'est une scène de transition qui prépare la sortie des acteurs et annonce leur réapparition prochaine. Et aussitôt que les acteurs sont sortis, les choreutes dépouillent leurs vêtements se tournent vers le public et la parabase commence. 175/ La seconde partie … est faite d'une succession d'une succession de tableaux, encadrés par des chants du choeur ou χορικά … Le procédé le plus fréquent chez Aristophane est celui de scènes parallèles [le Mégarien et le Béotien dans les  Acharniens ] 176/ [Dans la seconde partie, le choeur] ne joue qu'un rôle tout à fait passif, il est devenu spectateur…Ce qu'on appelle la deuxième parabase n'est qu'un intermède de ce
genre, qui ne marque aucune étape de l'action, mais sépare simplement deux groupes de scènes différents. L'exodos  d'une comédie grecque est presque toujours un κῶμος … Mais on peut remarquer aussi chez Aristophane une tendance à faire de l'exodos un spectacle à part…  178/ Je ne doute pas qu'il ne faille accepter la tradition qui fait sortir la comédie du κῶμος  . Une troupe de fête, excitée par le vin, qui se répand à travers les rues d'une ville est naturellement provocante. Elle chante des chansons satiriques, elle interpelle les passants. Mais que parmi ces passants se trouve un homme d'esprit vif et de langue prompte, il répond aux plaisanteries et lance des traits mordants à son tour contre ceux qui l'attaquent. 179/ Des insultes on passe vite aux coups : une bataille devient presque inévitable. Les Athéniens s'aperçurent vite qu'il y avait quelque chose de plaisant dans ces rencontres d'un homme d'esprit et d'une troupe agressive. Dès lors, chaque κῶμος  eut son compère, c'est à dire un homme qui du milieu de la foule répondait aux provocations du κῶμος  [ exemple du complice dans les salles de spectacle moderne]Mais à peine est-il introduit dans la revue, que celle-ci devient une succession de scènes sans lien les unes avec les autres… Il en fut de même en Grèce : une fois le comère vainquer, il fallait bien introduire de nouveaux personnages dans la farce, si l'on ne voulait pas la réduire à n'être qu'un monologue du protagoniste… et ainsi la seonde partie de la comédie vint s'ajouter à la première.Comme il fallait bien, d'autre part donner à ces scènes une apparence d'unité, la nécessité s'imposait d'une intrigue…[ l'agon tend à disparaître, et on s'achemine dès lors vers la Comédie Nouvelle.]  Les Acharniens: Notes Thiercy: - 5 personnages , soit 4 acteurs, une utilité et des enfants : cf. Scène qui suit le monologue d'exposition ( Ambassadeur = Théoros ; Pseudartabas = utilité) -Décors: problème des portes? utilisation des l'eisodos1 seule, et jeu de scène ( Lamachos/Dicéopolis) - L'agencement et la fiction scénique: le raisonnement syllogistique images dramatisées : la paix à boire, les cochonnes, le sycophante, l'Oeil du Roi, la tête sur le billot, Amphithéos et le sac de charbon. Le lieu de l'action : tout se passe, en ville. La procession : seulement le départ. --la folle journée -L'instabilité de la fonction scénique : différence entre interruption de la fiction ( parabase ; Dicépolis oublie quil il est, et parle au nom du poète, 377-382 ; ou s'adresse à la cité : 440-444 ; 496-504), élargissement de la fiction aux spectateurs, intégration des spectateurs à l'action ( la Pnyx ; le choeur demande où est Dicéopolis). Mais rien après la Parabase. - Problème de l'unité : pas d'unité d'action réelle, le problème est résolu dès le retour d'Amphithéos, et la suite est consacrée à l'acceptation par la cité. Interruptions ( Euripide), et scènes accessoires. Unité d'intérêt. Jeu d'images = leitmotiv: le vin, le charbon, les plumes, le sexe. Les héros autonomes: Le héros sécessioniste ( ^c les Oiseaux) réstaurateurs, champions et meneurs de jeu Structures dramaturgique: initiatique, érotique ( Dicéopolis), tournante.   Quelques définitions:
Syllogisme: A. Au sens large, tout raisonnement déductif rigoureux. cf. Aristote, Prem.Analyt., I.1 ; 24b19: Συλλογισμός  ἐστι  λόγος  ἐν   τεθέντων  τινῶν , ἕτερόν  τι  τῶν  κειμένων  ἐξ  ἀνάγκης  συμβαίνει  τῷ  τοῦτο  εἶναι . Plus spécialement le syllogisme catégorique simple et incomplexe, qui n'admet que trois termes et trois propositions énonçant entre ces terme des rapports d'attribution. ( sont asyllogistiques des raisonnements qui reposent sur le rapport d'égalité, sur la combinaison de deux relations différentes entre elle etc.[ ex.: Jésus-Christ est Dieu, donc la mère de Jésus-Christ est la mère de Dieu]  Paralogisme   [ péjoratif: sophisme] Péjoratif en grec : Paralogismes transcendentaux de Kant : raisonnements dialectiques par lesquels la psychologie rationnelle croit à tort pouvoir démontrer la substantialité de l'âme etc.  Sophisme: -Argument valide en apparence mais en réalité non concluant, qu'on avance pour faire illusion. -Argument qui partant de prémisses vraies ou jugées telles, aboutit à une conclusion inadmissible Exemples de sophismes, les paradoxes de Zénon d'Élée ( contemporain de Socrate). Parménide. Le troisième homme.Achille et la tortue. Les Mégariques : le voilé, le menteur( Épiménide), Électre, le cornu (dilemme).  Enthymème: Aristote, Prem. anal.II.27, 70a10 syllogisme fondé sur des vraisemblances ou des signes. Mod/ syllogisme dont on sous-entend la prémisse ou la conclusion. Fontanier, 383: (Ovide, Médée)J'ai pu le sauver, et tu demandes si je pourrais le perdre. Je t'aimais inconstant, qu'aurais-je fait fidèle. Vous fûtes malheureux, et vous êtes cruel  Sorite: argument relatif au tas ( σωρός ),constitué par une accumulation de prémisses. Ration ruendi acervi ( Horace, Épitres, II.1) : Mégariques : si un tas de blé reste un tas ; argument de la queue du cheval ( le chauve)k - Chez Galien: polysyllogisme abrégé en sous-entendant la conclusion de chaque syllogisme et la prémisse qui en est la répétition. A est B, B est C, C et D, donc A est D. Tout vertébré a le sang rouge, tout mammifère est vertébré, tout carnassier est mammifère, tout félin est carnassier, donc tout félin a le sang rouge. Cette rivière fait du bruit ; ce qui fait du bruit remue ; ce qui remue n'est pas gelé ; ce qui n'est pas gelé ne peut pas porter ; donc cette rivière ne peut pas porter.   Le comique d'Aristophane O.Navarre, Les Cavaliers d'Aristophane  : Paris, 1956 ( BBL: A. Aristophan.22), 243-347  
Chapitre IX, Le comique d'Aristophane: - Le comique de farce:  -L'ordure: sexe, digestion, vices ( couardise, goinfrerie etc.)  - coups de poing et de bâton.  - Déguisements ( Dionysos des  Grenouilles ; la femme prétendument enceinte  ) - Le comique d'auteur: ( décalage par rapport à la vraisemblance du langage du personnage)  - le calembour ( englottogastores pour orateurs, Oiseaux 1695).  - les lazzi ( dont le sel réside en une pensée ou une image). Oiseaux, 1106, les Chouettes du Laurion .Les Guêpes , 1292, l'esclave battu et la tortue. Cavaliers 864, pêcheurs en eau trouble.  - Mots composés. Nuées 332, σφραγιδονυχαργοκομήτης .  - Virtuosité verbale : avalanche de quasi-synonymes ; mélanges de concret et  d'abstrait : la fable de Cléonymos, Oiseaux 1470 ; fantaisie poétique ( Guêpes 1071).  259 : Chapitre X, le pastiche et la parodie. -L'imitation impersonnelle: Transposition du trivial en solennel.  Parodie du lyrisme ( auteurs de dithyrambes, actes de la vie privée)  - le poète lyrique des Oiseaux ( 904)  Parodie de la tragédie:  - la machinerie: Euripide sur l'ekkykléma, dans les Archarnien s ( 393) ou  Agathon dans les Thesmophoriazousai. Trygée et la méchanè dans la Paix .;  Euripide dans es Thesmophoriazousai. , déguisé en Persée.  - la tragédie comme genre : langue, tours, dialecte ( Acharniens , 480) Transposition du solennel en trivial ( burlesque):  -Dieux : Dionysos et Héraclès dans les Grenouilles . Hermès dans la Paix  ou Ploutos Poséidon dans les Oiseaux . Prométhée dans les Oiseaux. - Parodie d'Eschyle (  Grenouilles ) - Parodie d'Euripide:  - Citations : Cavaliers , 1250/ Alceste 181  - Tendances générales : sophisme (" ma langue et non mon coeur"): Hippolyt e 612 / Thesmophoriazousai 612, Grenouilles 275.  - Choix des sujets : Hélène/ Thesmophoriazousai  ( Mnésiloque) ; Palamède /Mnésiloque; Andromède /Mnésiloque- Andromède/ Euripide-Écho, Perseus.  Conduite de l'intrigue: - - Parties de la tragédie: Prologue des Thesmophoriazousai  ou des Grenouilles:  (tour didactique ; schéma syntaxique ; schéma métrique ; schéma harmonique ; - Idées:    - Art et style: Ton sentencieux ; Bassesse du style ( réalisme euripidéen, comme dans Alceste ; Lyrisme débridé ( banalité des thèmes ; caprice des développements ; cliquetis verbal au détriment de la pensée ; familiarité des ambiances ; pathétique délirant ; corruption de la musique et de la métrique. 301/ Chapitre XI: La comédie de moeurs chez Aristophane. -La famille : Lysistrata et le gynécée.La petite enfance de Phidippide dans les Nuées . Les Serviteurs. - La société : La vie mondaine : les Guêpes  ( 1122), habillement, comportement, les banquets.  La satire de l'Héliée : les Guêpes.
 Les moeurs paysannes : Acharniens , la Paix.   La vie politique: Acharniens .  Athènes guerrière : Acharniens.  331/ Chapitre XII : Les caractères: -Caractères féminins : Lysistrata, Praxagora et les autres. - Caractères masculins :  Assemblée des Femmes , le cynique et le naïf . Blepsidème de Ploutos .l'appât du gain. Lamachos, le matamore. Dikaiopolis, le paysan. Strepsiade, le paysan à la ville et son fils.  Le dispositif scénique et la composition des Nuées  ( D'après P. THIERCY) I Le dispositif scénique Le lieu: 37/ Il n'y a que deux maisons, celle de Strepsiade et le Pensoir de Socrate, mais la porte centrale peut-elle suffire?…38/ La présence de deux maisons sur scène rendrait quelques épisodes plus clairs et plus logiques. [Thiercy admet cependant que, comme dans la tragédie, il n'y a qu'une porte, et que les problèmes posés par les Nuées sont düs aux différentes versions de la pièce. 40/ Nombre des acteurs:  [Il semble y avoir quatre acteurs en scène dans l'agôn : Strepsiade et Phidippide, qui restent silencieux, et les deux Raisonnements. En fait, Strepsiade est probablement sorti avec Socrate, et a pris le rôle de l'un des raisonnements. Le Protagoniste et le Deutéragoniste sont donc aux prises dans l'Agôn. Strepsiade joue le rôle du Raisonnement Juste, et Socrate celui de l'Injuste. Comme c'est un moment où Phidippide est à peu près silencieux, il est possible que le Tritagoniste prenne momentanément la place du Deutératogiste dans ce rôle.] 69. L'utilisation des possibilités: - Le Choeur comique et les solistes. [Le rôle du choeur avec ses 24 choristes est variable : dans les Nuées , il est assez proche d'un choeur tragique , comme dans les  Grenouilles. parodos et  exodos, parabase, action directe. ] 74/ Solistes: 76/ Machinerie : Ekkykléma : 82/[la porte de la maison de Strepsiade] ; les deux Raisonnements sont amenés comme des coqs de combat, dans des cages. Mèchanè: 87 : Socrate dans son panier. 92/ L'agencement de la fiction scénique. 93/ Aristophane fonde en grande partie sa technique dramaturgique sur le grotesque, car…son point de départ naît toujours de la même façon par une domination du mot sur la réalité. Le héros aristophanien échappe à la réalité qui l'entoure grâce à un raisonnement syllogistique dont la conclusion lui sert de clé pour gagner une autre réalité. Une nouvelle réalité s'établit sur scène, et il s'agit véritablement d'une vérité différente, et non d'une imitation de la réalité de tous les jours, celle-ci n'apparaissant plus qu'à l'arrière-plan.… un saut à travers le miroir…des images ou des personnifications dramatisées qui aboutissent souvent à l'absurde ou au fantastique.… 94/ L'unité de chaque comédie est la plupart du temps respectée grâce à une action dramatique continue. 97/ Le sorite de départ des Nuées a/ Les Sophistes connaissent le Raisonnement vicieux.
b/Le Raisonnement vicieux permet de ne pas payer ses dettes. c/ Les dettes m'accablent, moi Strepsiade, à cause de mon fils. d/ Moi, Strepsiade, je dois transformer mon fils en Sophiste.  NB: Quelques définitions: Syllogisme: A. Au sens large, tout raisonnement déductif rigoureux. cf. Aristote, Prem.Analyt., I.1 ; 24b19: SullogismÒw §sti lÒgow §n ∕ tey°ntvn tin«n, ßterÒn ti t«n keim°nvn §j énãgkhw sumba nei t“ toto e‰nai. Plus spécialement le syllogisme catégorique simple et incomplexe, qui n'admet que trois termes et trois propositions énonçant entre ces terme des rapports d'attribution. ( sont asyllogistiques des raisonnements qui reposent sur le rapport d'égalité, sur la combinaison de deux relations différentes entre elle etc.[ ex.: Jésus-Christ est Dieu, donc la mère de Jésus-Christ est la mère de Dieu]  Paralogisme   [ péjoratif: sophisme] Péjoratif en grec : Paralogismes transcendentaux de Kant : raisonnements dialectiques par lesquels la psychologie rationnelle croit à tort pouvoir démontrer la substantialité de l'âme etc.  Sophisme: -Argument valide en apparence mais en réalité non concluant, qu'on avance pour faire illusion. -Argument qui partant de prémisses vraies ou jugées telles, aboutit à une conclusion inadmissible Exemples de sophismes, les paradoxes de Zénon d'Élée ( contemporain de Socrate). Parménide. Le troisième homme.Achille et la tortue. Les Mégariques : le voilé, le menteur( Épiménide), Électre, le cornu (dilemme).  Enthymème: Aristote, Prem. anal.II.27, 70a10 syllogisme fondé sur des vraisemblances ou des signes. Mod/ syllogisme dont on sous-entend la prémisse ou la conclusion. Fontanier, 383: (Ovide, Médée)J'ai pu le sauver, et tu demandes si je pourrais le perdre. Je t'aimais inconstant, qu'aurais-je fait fidèle. Vous fûtes malheureux, et vous êtes cruel  Sorite: argument relatif au tas ( svrÒw), constitué par une accumulation de prémisses. Ration ruendi acervi ( Horace, Épitres, II.1) : Mégariques : si un tas de blé reste un tas ; argument de la queue du cheval ( le chauve)k - Chez Galien: polysyllogisme abrégé en sous-entendant la conclusion de chaque syllogisme et la prémisse qui en est la répétition. A est B, B est C, C et D, donc A est D. Tout vertébré a le sang rouge, tout mammifère est vertébré, tout carnassier est mammifère, tout félin est carnassier, donc tout félin a le sang rouge.
Cette rivière fait du bruit ; ce qui fait du bruit remue ; ce qui remue n'est pas gelé ; ce qui n'est pas gelé ne peut pas porter ; donc cette rivière ne peut pas porter.  103/ L'irruption du grotesque dans la nouvelle réalité. [ La métaphore réalisée/ L'image dramatisée ] 108/ Dans les Nuées, les personnifications font partie intégrante de l'action, mais ici le héros ne fonde pas une nouvelle réalité, puisqu'il se contente d'entrer dans celle de Socrate. 121/ Cohérence et instabilité de la fiction scénique: [ Lieu  général unique/ Cohérence de la  durée : jounées bien remplies et folles journées]. 132/ Les Nuées commencent… à l'aube et ne dépassent pas la fin de la journée…les phénomènes d'accélération sont les mêmes que d'habitude : la première partie de l'éducation manquée de Strepsiade prend place pendant la parabase, l'apprentissage de Phidippide durant la parabase secondaire et le dîner qu'offre le vieil Athénien à son fils dans l'intervalle d'un choricon ( 1303-1320). Cf. Nuées 1307. 139/ Instabilité de la fiction scénique : 140/ Les personnages ou les choeurs d'Aristophane s'adressent … assez souvent au public [ effet comique ou pour fixer la fiction scénique: les acteurs soulignent qu'on est au théâtre : Socrate 326 : les Nuées à côté de l'eisodos ; Parabase du Coryphée ; ; élargissement de la fiction scénique aux spectateurs : Agôn des deux Raisonnements (889-899 ; 1096-1101) ; Strepsiade se moque des spectateurs : 1201-1203 ; 1437 ; intégration des spectateurs à la fiction scénique. 161/ La dynamique de l'action: Le problème posé dès le prologue par le héros lui-même est le suivant : commen ne pas payer ses dettes? La réponse vient aussitôt… La première péripétie est le refus de Phidippide… Strepsiade a alors se décider à aller lui-même…parabase…Après celle-ci, les péripéties vont se succéder : l'échec de Strepsiade ; l'accepation de Phidippide de rentrer au pensoir ; l'apparition des deux Raisonnements pour l'agôn ; les résultats de cette éducation, d'abord positifs à Strerpsiade, puis négatifs du fait de la nouvelle mentalité de Phidippide ; le retournement des Nuées qui , de favorables qu'elles semblaient être, montrent qu'elles sont en réalité venues pour châtier Socrate et Strepsiade ; le retour enfin du vieillard à la raison et sa vengeance, l'incendie du Pensoir.     [Librement recontruit à partir des livres de P. Thiercy citées ci-dessus, en part. Aristophane et l'ancienne comédie , p. 56-63 et Aristophane, Fiction et Dramaturgie p. 44-46, 82, 87, 108-110, 132, 161-162, 255-266325-327, 348-352] Le monde d'Aristophane est composé de nombreux personnages qui sont tous comiques. Ces personnages sont nombreux et variés, souvent même inattendus ; c'est un défilé d'hommes ou de femmes de tous âges, d'animaux communs ou fabuleux, d'Olympiens ou de divinités mineures, de personnifications terrifiantes ou charmeuses, ou même d'objets subitement animés. Inversement, on trouve des types et même des individus familiers, des Athéniens bien réels qui sont introduits dans plusieurs comédies et perdent alors leur statut d'individu pour acquérir celui de personnage comique. Le véritable héros aristophanien n'est pratiquement jamais un brave homme qui utiliserait des moyens décents pour arriver à ses fins ; en règle générale, il cherche avant
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