Le POP ART au début des années 60

Céline Bocquet

Description

L'origine du mot « Pop » est en réalité le mot qui apparaît sur une sucette géante appartenant à un célèbre montage réalisé en 1953 par de Richard Hamilton.

Sujets

• Art
• Peinture

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Extrait

Le POPART

C'est au début des années 1960 que le mouvement Pop Art devient un phénomène artistique et culturel incontournable des deux côtés de l'Atlantique. Mais l'origine du mot « Pop » est en réalité le mot qui apparaît sur une sucette géante appartenant à un célèbre montage réalisé en 1953 par de Richard Hamilton.

Hamilton définit ainsi le nouveau type d'art qu'il pratique : « Populaire, éphémère, jetable, bon marché, produit en masse, jeune, spirituel, sexy, plein d'astuces, fascinant et qui rapporte gros ».

C'est en 1961 que la Grande Bretagne inaugure la célèbre exposition «Young Contemporaries » et révèle au grand public les artistes Pop tels queDavid Hockney(né en 1937), ouPeter Blake(né en 1932), puis aux Etats-Unis dès 1962, les artistes américains, commeRoy Lichtenstein(1923- 1997), ouAndy Warhol (1928-1987) suivent le mouvement.

Le « Pop Art » c'est avant tout une rupture avec l'art dit « formel ».Cet art est l'illustration de la société de consommation « dans toute sa splendeur ».

Les artistes « Pop » font preuve d'une grande lucidité sur la « consommation de masse » et utilisent les représentations iconographiques de cette consommation pour illustrer leur art et transportent véritablement le quotidien dans l'espace culture. C'est alors qu'ils choisissent de reproduire leurs oeuvres en grande quantité, comme une simple produit de consommation grâce à la technique de la sérigraphie.

Dès le début le Pop Artest mal accueilli, et incompris par le milieu «intellectuel » : En effet ils sont tout d'abord déroutés par cet art qui embrasse sans scrupule les aspects les plus honteux de la culture de masse.

De gauche à droite :Peter Blake 1967 -« 20 Marilyn »– Sérigraphies« I love You » et la pochette de l'album des Beatles 1962 et « Campbell's Soup Can » Andy Warhol 1964 – Acrylique sur toile « A Bigger Splash »David Hockney 1967 – Acrylique sur toile « M-Maybe » 1965 Roy Lichtenstein

« WHAAM ! » 1963 Roy Lichtenstein ou « Je presse sur le bouton... et des fusées explosent à travers le ciel... »

Acrylique et huile sur toile 175 X 204 cm (chaque toile) – Tate Modern - Londres

Le tableau est fondé sur une image de Jerry Grandenetti, illustrateur de bandes dessinées, réputé pour les superbes « lavis à l'encre noire ». Le tableau « Whaam » est une réponse à l'expressionnisme abstrait, à ses vastes champs de couleur pure et à ses toiles couvertes de projections de peinture (Mark Rothko, Jackson Pollock ...).

Mais c'est également une satire d'une société américaine qui offre à ses enfants des bandes dessinées exaltant la guerre et la destruction, par le biais d'intrigues irréalistes et de héros au comportement brutal.

Le tableau consacre Roy Lichtenstein comme maître américain du Pop Art. Il explique ainsi les raisons de son choix :

« C'était difficile de trouver un tableau assez méprisable pour que personne ne veuille l'accrocher à son mur. On accrochait tout ou n'importe quoi. Il était presque normal d'accrocher une loque dégoulinante de peinture... la seule chose que tout le monde détestait, c'était les dessins commerciaux. Mais pas assez Apparemment ».

Les points Benday Lichtenstein reproduit la trame de points Benday, utilisés dans les bandes dessinées des années 1950 et 1960 pour obtenir des couleurs secondaires ou tertiaires. Le texte Incorporer du texte à une image n'a rien de nouveau : Les tombes égyptiennes, les images médiévales comportent du texte et les mots deviennent partie intégrante des oeuvres (comme dans les collages de Braque et Picasso chez les Cubistes. Le texte ici ne fait que renforcer le sens de l'image. La couleur Dans la plupart des cultures la couleur paraît ajouter un surplus de sens par rapport à une image en noir et blanc. Les couleurs simples et franches de ce tableau dérivent à la fois des pratiques modernistes et des couleurs primaires limitées utilisées par les bandes dessinées bon marché. Les bordures noires (les références) couleur d'un contoe blanc ou d Lichtenstein emploie un langage pictural extrêmement simple, en cernant les zones de ur noir prononcé. Ces bordures noires se retrouvent dans l'art des vitraux ou dans les toiles d'artistes modernistes comme Fernand Léger (1881-1955) ou Piet Mandrian (1872-1944)

Piet Mondrian, «Tableau 1 avec rouge, noir bleu et jaune» Huile sur toile 1921 – Fernand Léger «Les constructeurs» huile sur toile 1950.

Je regarde, j'écoute...

http://www.youtube.com/watch?v=CjRvDLJtAKQ

http://www.youtube

.com/watch?v=aPQKI1ejcWA&fea