Autopsie d’un meurtre de Preminger Otto
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Autopsie dÕun meurtre Anatomy of a murder FICHE FILM Fiche technique
USA - 1959 - 2h40 - N. & B.
RÈalisateur : Otto Preminger
ScÈnario : Wendell MayesdÕaprËs un roman de Robert Traver
Musique : Duke Ellington
InterprËtes : James Stewart (Paul Biegler) Lee Remick (Laura Manion) Ben Gazzara (Frederick Manion) Joseph N. Walch (Le juge Weaver) Kathryn Grant (Mary Pilant) Arthur OÕConnell (Parnell McArthy) Eve Arden (Maida Rutledge) George C. Scott (Claudia Dancer)
L E
James Stewart, Eve Arden, Lee Remick et Ben Gazzara
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fÈminin qui, dans u lÕentraÓnerait ‡ des p dÈj‡, IÕinsÈparable Remick, les dÈbonn billard dÕun arriËre-pl cuent lÕinquiÈtude. N dans la menaÁante mÈ ni dans la ´communa Iynch comme au redre mais dans un lieu dislo de lÕexposition ne s matÈriellement, sur lÕ tique : IÕAmÈrique de tiËreª kennedyste, et ´caravanesª. Notre hÈ est encore au jazz clas vure japonaise au m Dernier dÈtail : ´IÕassi lÕalcool, moins dra dans le mÍme contexte dansRio Bravode ment pas le genre de Preminger. Car, tel u resque, le protagoniste seul. Ici se rÈvËle une feinte avocat faussement d morale est juridiquem affronter un client q notre pitiÈ (hÈros de tuer lÕhomme qui avai nous est antipathique Personne ‡ lÕÈvid dÈfendre, puisquÕil s rence sur un ex-´distri habituÈ aux plaidoiri dÈfenseur perce lent de son client, son arro volture : quand il lui c nir quÕil a agi en Èt ajoute : ´CÕest ‡ vo degrÈ de folie.ª Le procËs proprement la houlette du juge Jo commercial de Premi lÕoccasion de jouer ( propre ´emploiª au ´p soutenu lÕaccusation Joseph MacCarthy. Ce dÕailleurs (il est spÈci nage est un juge de ´coiffeª le rÈseau par doit convaincre de son maternelle (Eve Ard (Arthur OÕConnell) fac gu que constituent IÕenfantineLee Remick
Avec celle-ci, Preminger retrouve un nouvelle variante de sa galerie de prÈdi lection : aguicheuse probablemen naÔve, irresponsable sans perfidie amoureuse qui sÕallume et sÕÈteint au vite, Laura (sic !) Manion baigne dans l confusion des sentiments. Quand elle v jusquÕ‡ sÕoffrir ‡ lÕavocat dans lÕun scËne pathÈtique, soulignÈe par lÕÈcla rage, ‡ la porte de sa caravane, ce nÕe s˚rement pas pour sauver Manion. Mai Biegler ne cherche que sa vÈritÈ ‡ lui, si tant est quÕil la cherche, et sÕÈloigne. procËs commence, cahin-caha, mais trËs vite, Biegler va avoir un autre adver saire que lÕactuel ´district attorneyª (q sÕavËre un imbÈcile). Ici se produit l pliure qui ne va quÕaccessoirement se vir de repËre ‡ la fÍlure du coupl Manion. Deux personnages nouveau entrent dans lÕaction : leur symÈtrie ? il sont tous deux ´habitÈsª par une idÈ fixe. Cette symÈtrie est perceptible dan le temps et dans lÕespace (ils gravisse sous le mÍme angle lÕescalier du trib nal). Il sÕagit du ´maÓtre du barreau (Dancer) que lÕattorney a fait venir e renfort, et de la propre fille de lÕhomm assassinÈ, Mary Pilant. Celle-ci ne peut accepter lÕhypothËs que son pËre ait agressÈ une femme DÈlicieusement raidie dans sa convic tion, elle assiste ‡ lÕÈvocation de l ´preuve matÈrielleª quÕelle aurait fa disparaÓtre, et sÕÈclipse. Ce minime su pense permet de clore le dÈbat par u affrontement entre elle et Dancer. Celui ci se prend ‡ son propre piËge et s dÈmasque en tant quÕhomme : sous l brillant jouteur capable de dÈsarÁonne un Biegler qui lui-mÍme trouve s meilleure forme au fur et ‡ mesure qu le procËs avance, George C. Scott (intÈ ressant choix dÕinterprËte si lÕon song la suite de sa carriËre) campe un puri tain refoulÈ dont lÕapproche physique d Lee Remick puis de Kathryn Grant, lor de ces interrogatoires o˘ le question neur est ‡ vingt centimËtres de la ques tionnÈe, trouble la stratÈgie et brouill la pensÈe. On a beaucoup rappelÈ la for mation juridique de Preminger, on le voi ici transformer le prÈtoire en ´machin Èrotiqueª, transformation dÕautant pl sensible que, biaisant avec la traditio hollywoodienne, il ne sÕintÈresse abs
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
ce climax, il nÕy a plus besoin dÕentendre les plaidoiries. Le film se resserre sur la pittoresque tribu de Biegler : la conclu-sion ludique laisse une chance de sincÈ-ritÈ ‡ Laura Manion (´elle pleuraitª, dit le gardien du camp) et rappelle quÕau-dessus du droit strict, il y a la poÈsie. Preminger faisait des films qui se res-semblaient en dÈpit de lÕabsence de thÈ-matique et prÈtendait ne pas sÕen sou-venir. Il est pourtant impossible que le ´tÈmoin ‡ chargeª plus que douteux exhibÈ par lÕaccusation (le prisonnier qui sÕest bagarrÈ avec Manion) ne prÈlude pas au Burgess Meredith deTempÍte ‡ Washington(´MÍme si jÕavais dit la vÈritÈ, on ne me croirait pasª). Quant ‡ lÕobsession du rapport pËre-fille, elle Èclate dËs que Biegler sÕintÈresse ‡ la personnalitÈ de Laura Manion, laquelle croit avoir hÈritÈ de son pËre (!) un tem-pÈrament instable. Enfin, la vocation premiËre de Preminger Ètait dÕÍtre acteur, et il est manifeste quÕil sÕest identifiÈ, pour une fois, ‡ lÕun de ses personnages : ‡ Biegler en personne, metteur en scËne dÕun procËs o˘ il cherche ‡ la fois quelque argent (tout en en affectant le mÈpris) et surtout, la revanche de son honnÍtetÈ fonciËre contre ceux qui truquent leurs causes. Il a travaillÈ ‡ lÕÈvidence en complicitÈ avec James Stewart : un Stewart au sommet de ses possibilitÈs. Le comÈ-dien ranime en effet ses souvenirs dÕidÈaliste rÍveur (chezCapra), sa faus-se gaucherie, son understatement si spÈcieux, et les filtre ‡ lÕexpÈrience (acquise chez Hitchcock) de son versant inquiÈtant, un peu mufle. Il faut le voir piÈger littÈralement le juge (dÕailleurs ravi) en laissant traÓner le hameÁon quÕil fabrique ´pour calmer ses nerfsª (tel Dana Andrews jouant au football minia-ture dansLaura) ‡ la page idoine dÕun livre de droit, ou exploiter lÕexhibition-nisme spontanÈ de sa cliente aprËs lui avoir recommandÈ un habillement ´modesteª ! Il domine ainsi une inter-prÈtation succulente, ‡ commencer par le couple meurtri, qui durera ce quÕil durera, formÈ par Ben Gazzara, faux dur et vrai jaloux, et Lee Remick, fausse tombeuse et vraie femme-enfant. La dramatisation obtenue par Preminger se redoublant, ‡ lÕintÈrieur du tribunal, dÕun -
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sitÈ, IÕironie concrÈtisÈe par la ´chute (le talon haut bien visible sur la poubel-le) aura moins dissous le romantisme que rendu limpide lÕimpossible stat juridique de la beautÈ. GÈrard Legrand
Positif n∞334 - DÈcembre 1988
Preminger hurle ‡ tous vents : je suis un cinÈaste rÈaliste. Boutade ? Non pas. SÕil tourne son film tout entier dans un petite ville du Michigan, sÕil tourne Chicago, ‡ Londres, au Canada, ‡ Saint-TropÕ, en IsraÎl, est-ce pour jouir dÕu plus grande libertÈ quÕ‡ Hollywood? Es ce pour trouver un nouveau motif de publicitÈ qui permettra dÕailleurs d battre au passage tous les records locaux? Je crois que les raisons essen-tielles sont autres : dÕabord la rÈductio du budget.Anatomya dÕailleurs Èt tournÈ ‡ lÕincroyable vitesse de quatr minutes de film par jour. Ensuite, Otto, mobile comme sa camÈra, adore les voyages. Il a besoin de changer de dÈcor, de quitter les sunlights autrefois essentiels ‡ son art pour pouvoir se renouveler. LÕart Èvident mais indicibl de Preminger nÈcessite un contact direct avec lÕordre de la raison, une prise d terre, un sujet, un cadre bien prÈcis. Tant mieux si les contraintes rÈalistes sÕopposent au style classique d Preminger, provoquant de part en part quelques ruptures de ton. Il y a dix ans, livrÈ ‡ lui-mÍme, Preminger nÕaurait pa tournÈ de scËnes crÈpusculaires sans Èclairage aucun, il nÕaurait pas mi lÕaccent sur les dÈtails de notre vie qu tidienne, il aurait orientÈ le jeu de Lee Remick vers une fascination trËs artifi-cielle, comme celui de Gene Tierney et non pas en fonction dÕune optique rÈ liste. Ici, nous gagnons, puisque nous avons ‡ la fois la fascination et le rÈalis-me le plus cru. Admirable est le rÈalisme de jeu des acteurs secondaires. On reproche sou-vent auxCahiersde ne pas parler des acteurs. Eh bien, parlons-en ! Des vingt-cinq qui figurent au gÈnÈrique, il nÕe est pas un auquel lÕon puisse fair quelque reproche. Je parle de rÈalisme. Mais, me rÈpondra-t-on, presque tous les comparses du film sont typÈs, et Stewart lui-mÍme est typÈ. Certai
gestes reviennent frÈquemment che lui ; il nÕa jamais dÕallumettes, etc. C' que la composition nÕexclut pas le rÈ lisme, que celui-ci se situe au niveau du rÈsultat, non de lÕapproche. Elle acce tue la vraisemblance : la plupart des personnages qui sÕexpriment en publi essaient de se crÈer une attitude parti culiËre. Il est intÈressant de noter les rÈpÈtitions forcÈes de ces attitudes et leurs diffÈrences dÕun personnage lÕautre. Le passage derriËre la barre de temoins met en Èvidence ces diffÈ rences : Paquette, lÕaide du bistro qui lÕhabitude dÕessuyer des verres toute journÈe et qui ne veut pas parler, ne sait que faire de ses mains. Au contraire d psychiatre, le docteur Smith, trËs dÈcon tractÈ, qui essuie ses lunettes avec c geste large et continu si frÈquent che les intellectuels amÈricains. O remarque dÕailleurs ‡ propos de ces pe sonnages lÕimportance des apparence du vÍtement chez Preminger. OÕConne est dÈÁu de voir un psychiatre jeune e imberbe, portant un nom bien amÈricai plutÙt que quelque nom germanique qui en e˚t imposÈ au jury. Cette philosophi du vÍtement, ‡ qui nous devons les plu belles touches humoristiques du film est la mÍme que celle de Carlyle, auquel l firme de Preminger rend un discret hom mage. Preminger, comme Carlyl demandait ‡ tout Ècrivain de le faire, ´looks through the shows of things, int things themselvesª. Mentionnons Ègale ment lÕÈtonnante complexitÈ des ra ports entre lÕattorney et son aid Dancer, dans le rÙle duquel George C. Scott nous offre une composition de tou premier plan. Le personnage du vieil ivrogne qui a volÈ et bu une centaine de litres de whisky nous montre bien que tous ces com-parses se dÈfinissent plus ou moins comme des personnages nÈgatifs. A leu propos, gentiment, mais s˚rement, Ott critique, Otto raille. Tandis quÕau contraire, avec le perso nage de Paul Biegler, Preminger propo se. Il est le hÈros positif du film. James Stewart, sublime, trouve ici le rÙle de sa vie. Il est ‡ lui seul le sujet du film ; il a lÕ‚ge, les maniËres, lÕhumour Preminger. Et je crois quÕil faut consid rerAnatomy of a murdercomme un
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nous retrouvons lÕalternance entre le sÈrieux et le dilettantisme, alternance qui finit par devenir identitÈ. Si notre cinÈaste, pardon, notre avocat est plus fort que tous les autres, sÕil gagne la partie, nÕest-ce pas parce quÕil ne prend pas son mÈtier au sÈrieux, parce quÕil passe presque tout son temps ‡ aller ‡ la pÍche, ‡ jouer du jazz. Parce quÕil aime la bonne cuisine, parce quÕil a pour aide un vieil alcoolique aux initiatives dÈplacÈes mais combien fructueuses. Par son jeu, par sa faÁon dÕagir, Stewart-Preminger nous montre bien cette confusion des valeurs. Il est le plus fort parce quÕil est plongÈ dans la vie la plus concrËte. CÕest en quelque sorte une dÈfinition de lÕhonnÍte homme du vingtiËme siËcle que Preminger nous propose. Cette dÈfi-nition, certains pourront la qualifier de cynique. Le machiavÈlique Biegler ne montre-t-il pas un brio dans la rouerie qui est assez inouÔ ? DÕautant plus inouÔ quÕil nÕest pas soulignÈ et que nous avons la surprise de le dÈcouvrir, ‡ lÕÈtat naturel, sans commentaire, en mÍme temps que le spectateur du procËs. Il faut le voir couper lÕinterrogatoire de Laura Manion sous le fallacieux prÈtexte que Dancer sÕinterpose physiquement entre le tÈmoin et lui. Mais la rouerie poussÈe ‡ ce point dÈnote une intelli-gence trop grande pour ne pas ignorer la sensibilitÈ. De tous les grands cinÈastes, Preminger est peut-Ítre lÕun des plus cruels, lÕun des plus lucides, mais certainement lÕun des moins mÈchants. Les cyniques sont des gens comme il faut. ´Sur un sujet sÈrieux on retrouve ici la mÍme volontÈ de mÍler le plaisant au tragique que dansLa Grande Guerre et la mÍme ambiguÔtÈ sur la significa-tion dÕun film, qui semble fait avant tout pour plaire et pour sÈduire. Sans parler des hardiesses toutes verbales qui valu-rent, paraÓt-il, quelques ennuis au rÈali-sateur et qui se bornent ‡ des dÈtails scabreux et de mauvais go˚t, comme il sÕen trouve dans tous les procËs, mais quÕil ne semblait pas indispensable de reproduire in-extenso dans un film de fiction. A moins quÕil ne sÕagisse, ici encore, dÕune habiletÈ et dÕintentions publicitaires douteuses. ª -
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tiques, exprimÈes par Jean-LouidÕÏuvre, dont Tallenay dansRadio-TÈlÈvision-CinÈmaÏuvre envo˚tan Ces intentions publicitaires, Èvidentesdeur lÕÈtrange forment partie intÈgrante du film edÕHollywood.ª mÍme temps quÕelles lui sont ÈtraPreminger sont gËres : elles moquent ceux qui se chorÈalitÈ, surtout l quent ou se p‚ment dÕentendre vinmais Preminge fois rÈpÈtÈs les mots slip, spermatogÈLauraavecAn nËse, etc. Ces diverses ambiguÔtÈs, qutÍtu et perve lÕon retrouve chez Hawks et chChaumeton dans Hitchcock, tÈmoignent dÕun humonoir amÈricain, supÈrieur. Au moment o˘ le spectateuouverts sur son prÈtend juger un film en fonction de crisemble Èchapp tËres superficiels et extra-cinÈmatograLeonor Fini. Rob phiques, cÕest lui-mÍme qui est jugÈ ptraduit le maso le film. Ce qui est vraiment comique eslÕhomme fort e Ègalement profond et sÈrieux. Il ne faudÕinconsciente pas reprocher ‡ Preminger son habitudavec son amant du double jeu. CÕest le public qui crÈe lpouvoir de vie o bassesse et ennoblit le film. Premingerun visage.ª lui, est un vÈritable idÈaliste,Il e˚t aussi bien lÕencontre de ces faux idÈalistes dÈmLe seul quÕil tou gogues, marxistes ou puritains, insinest Èblouissant, cËres au point dÕabroger de la matiËrMonroe chante de leurs Ïuvres tout ce qui leur estou ´IÕm Gonna Ètranger. Face ‡ cette hypocrisie quiadieu nostalgiqu sÕest bien vite rÈvÈlÈe stÈrilVint lÕÈpoque d puisquÕelle se fonde sur une condamnlimita les dÈg‚ts tion de la rÈalitÈ, au nom dÕun soi-disaquÕil Ètait un ´bon go˚tª que notre temps a eu lSainte Jeanne mÈrite immense de sacrifier ‡ de pluCarmen Jones hautes valeurs, Otto Preminger noufut excellent d propose lÕinnocence sous les appcoulisses du rences de la culpabilitÈ. Au pur, tout esTempÍte ‡ Wa pur. sonportrait de Luc Moullemise en scËne d Cahiers du cinÈma n∞101 - Nov. 195Autopsie dÕu nÕexistait plus juridiques des p maÓtrise techniq Le rÈalisateur mait mÍme de fil Ce Viennois a travaillÈ avec Ma Dicti Reinhardt, aprËs avoir ÈtudiÈ le droit e la philosophie. Il fut acteur et metteu en scËne ‡ Zurich et ‡ Prague puis fond la Komodie ‡ Vienne en 1938. DirecteuFilmograp de thÈ‚tre entre 1932 et 1934, il choisi lÕexil en 1935. Broadway lui offre la poDie Grosse Lie sibilitÈ de dÈployer son talent mais ilUnder your spe prÈfËre ‡ partir de 1942 Hollywood. SDanger : love a grande Èpoque correspond ‡ lÕapogÈe dCharmante famill film noir. Elle montre le lien existanMargin for erro entre lÕexpressionnisme et lÕÈvolutionIn meantime, d film policier. Comme SiodmakA royal scanda Preminger apporte au genre noir unScandale ‡ la co touche europÈenne. Cela est particuliËFallen angel rement sensible dansLaura, son ch
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Centennial summer1946 Forever Amber1947 Ambre Daisy Kenyon Femme ou maÓtresse The fan1949 LÕÈventail de Lady Windermere Whirlpool Le mystÈrieux docteur Korvo Where the sidewalk ends1950 Mark Dixon dÈtective The 13th letter1951 Angel face1952 Un si doux visage The moon is blue1953 La lune Ètait bleue Die Jungfrau auf dem Dach1954 (version allemande du film prÈcÈdent) River of no return RiviËre sans retour Carmen Jones The court martial of Billy Mitchell1955 CondamnÈ au silence The man with the golden arm LÕhomme au bras dÕor Saint Joan1957 Sainte Jeanne Bonjour Tristesse1958 Anatomy of a murder1959 Autopsie dÕun meurtre Porgy and Bess Exodus1960 Advise and consent1962 TempÍte ‡ Washington The Cardinal1963 Le cardinal In harmÕs way1964 PremiËre victoire Bunny Lake is missing1965 Bunny Lake a disparu Hurry sundown1967 Que vienne la nuit Skidoo1969 Tell me that you love me, Junie Moon1970 Junie Moon Such good friends1971 Des amis comme les miens Rosebud1974
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