La Ligne rouge de Malick Terrence
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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La ligne rouge The thin red ligne FICHE FILM Fiche technique
USA - 1998 - 2h50 Couleur
RÈalisation et scÈnario : Terence Malick dÕaprËs le roman deJames Jones
Montage : Billy Weber, Leslie Jones, Saar Klein
Musique : Hans Zimmer
InterprËtes : Sean Penn (le sergent chef Edward Welsh) Adrien Brody (le caporal Fife) Jim Caviezel (le soldat Witt) Ben Chaplin (le soldat Bell) George Clooney (le capitaine Charles Bosche) John Cusack (le capitaine John Gaff) Woody Harrelson (le sergent Keck) Elias Koteas (le capitaine James ÒBurgerÓ Staros)
L E
Un jardin polynÈsien o˘ tout est objet dÕÈmerveillement - Jim Caviezel (le soldat Witt)
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vingt ans, aprËs seulement deux rÈalisa tions,Badlands(1974) etLes mois sons du ciel(1978), comme sÕil ava fait sien le dÈsir de fuite des person nages de ces deux premiers films Malick revient au cinÈma avec un fil extrÍmement ambitieux sans pou autant Ítre monumental tant, pour lui lÕessentiel rÈside dans les dÈtails - q sauvent ses films du rejet que pourrai provoquer un go˚t du ´messageª pa forcÈment passionnant. Un regard hÈbÈ tÈ, une course ‡ la chorÈgraphie incer taine, un souffle de vent dans les haute herbes, un nuage qui vient soudain mas quer le soleil sont ce qui compte plu que tout. DansFixed bayonets, de Samuel Fulle - dont la mise en scËne et la vision d monde sont ‡ des annÈes-lumiËre d celles de Malick -, un caporal Ètait inca pable dÕabattre un soldat corÈen, reten par la conscience de son acte. ÒDis-to une chose, lui conseillait le capitaine. T ne tires pas sur un homme, tu tires su lÕennemi.Ó Le caporal ne parvenait faire feu quÕau tout dernier instant, da un Ètat de panique extrÍme qui le pous sait aux limites de lÕinconscience. ´tuÈ un hommeª : cÕest la phrase que s rÈpËte lÕun des soldats deLa Lign rouge, aprËs-coup. LÕhorreur est double dÈtente : dÕabord la peur qui inh be, puis le dÈgo˚t dÕavoir commis l geste haÔ. Comme un cauchemar qui loin de se dissiper au rÈveil, y gagnerai encore en intensitÈ. DansBadlands Martin Sheen campait un jeune homm qui, pour protÈger le couple quÕil forma avec la jeune Sissy Spacek, abattait a fusil de chasse tous ceux qui se hasar daient sur son chemin, presque machi nalement, sans hÈsitation ni remords simplement parce quÕil voyait en eux d obstacles. Rien de tel dansLa lign rouge, o˘ les soldats sont placÈs dan une situation qui leur demeure ÈtrangË re et souffrent dÕÍtre toujours tragiqu ment conscients de ce quÕils font. D lÕimpossibilitÈ de percevoir lÕaut comme un ennemi qui en dÈcoule n
leur drame. Les Japonais sont dÕailleu longtemps invisibles et lorsque, trË tard, quelques-uns sont faits prison niers, leur air chÈtif et effrayÈ ne laiss aucune ambiguÔtÈ : pour Malick, le vaincus sont des victimes - mais le bourreaux tremblent aussi. De ses trËs nombreux personnages Malick ne fait ni une foule anonyme ni comme souvent dans les films de guer re, un petit groupe dÕarchÈtypes e forme dÕÈchantillon reprÈsentatif. Entr les deux, il trouve un Èquilibre adaptÈ la vie prÈcaire du soldat en guerre. U personnage apparaÓt, existe dÕemblÈ est Èventuellement propulsÈ au premie plan (tel le capitaine jouÈ par Joh Cusack, soudain amenÈ ‡ prendre l commandement), puis disparaÓt, mortel lement touchÈ ou appelÈ ‡ combattr ailleurs. Deux faÁons de sortir du fil qui permettent par ailleurs dÕÈchapp au danger, accentuÈ par la prÈsenc dÕun bataillon de stars, de la divisio entre premiers et seconds rÙles qui bri derait la croyance du spectateur Woody Harrelson est une vedette, il sur vivra donc, or pas du tout. Et qui amË nent une seconde composante de la vi au front : ‡ la promiscuitÈ des soldat toujours ensemble, rÈpond la possibl disparition de chacun. La guerre, cÕe une situation o˘ lÕon voit quelquÕun permanence, et puis, tout dÕun coup, o ne le voit plus. Aux combats, Malick oppose une visio apparemment naÔve de la nature ouvrant son film sur des sÈquences idyl liques qui montrent le soldat Wit (James Caviezel) au milieu de MÈlanÈsiens qui se baignent et viven en parfaite harmonie avec le monde ponctuant son dÈroulement de gro plans dÕanimaux en insert, perroquet chauve-souris ou lÈzards (de moins e moins ´positifsª, selon une visio conventionnelle). LÕhomme serait don un animal qui a trahi pour se livrer a mal. Le ´messageª nÕest ni trËs neuf trËs fin, mais le film vaut mieux qu
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
par le motif du paradis perdu, ce qui compte est moins lÕidÈe du paradis que le sentiment de la perte. SÕil y a une idÈalisation de la nature, celle-ci est dÕabord le fait de Witt, alors que lui font Ècho les flashes-back irrÈels o˘ le soldat Bell (Ben Chaplin) se remÈmore un bon-heur conjugal dont il ignore encore quÕil lÕa perdu - il ne lÕapprendra que plus tard, en recevant une lettre de sa femme qui veut divorcer, au cours dÕune scËne terrible de fatalitÈ ordinaire (toujours cette obligation de regarder en face ce dont on se doute confusÈment, dÕenfon-cer le clou jusquÕau sang et aux larmes). LÕun place son rÍve dans lÕÍtre-l‡, lÕautre dans lÕÍtre-ailleurs. Mais la fuite est impossible. Du coup, le rÍve se dÈtache du rÈel - le rÈalisme quasi documentaire du filmage est contredit par un rythme flottant, une voix-off insistante, des yeux trop Ècar-quillÈs. Il sÕÈloigne, se perd, et lÕhomme se scinde en deux : il y a celui qui agit et celui qui se voit agir. Quelque chose sÕest cassÈ. Et le film, lui aussi, se dÈdouble. (É) Erwan Higuinen Cahiers du CinÈma n∞533 - Mars 1999
(É) Chacun des personnages se dÈfinit par rapport ‡ cette nature que Witt tutoie avec effroi et admiration. Le capi-taine Staros paraÓt lÕidentifier ‡ Dieu, ´ma lumiËre, mon guideª, tandis que le colonel Tall, qui ne connaÓt que la loi de la jungle, justifie sa duretÈ en disant la nature ´cruelleª. Welsh, le tenant du solipsisme, professe que lÕhomme doit se blinder, se refermer sur lui-mÍme, ´devenir sa propre Óleª. Au fond, le film de Malick est au roman de Jones ce que Witt est ‡ Welsh : le contrepoids salu-taire de la poÈsie et de la misÈricorde. Car Witt le solitaire est aussi le seul, dans le jardin en flammes, qui sÕefforce de sauver ce qui peut encore lÕÍtre. i
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(dÈpourvu de toute humanitÈ dans l roman, o˘ il est exterminÈ comme u essaim dÕinsectes), cÕest justement point de vue de Witt qui semble sÕimp ser. Ce que suggËre la mise en scËn pendant ce face ‡ face, cÕest, sinon un communion, du moins une profond communautÈ : Japonais et AmÈricain ont les mÍmes regards perdus ; Ètrei gnent leurs morts et blessÈs avec l mÍme dÈtresse ; se rejoignent dans l souffrance et la terreur, mÍme sÕils n peuvent communiquer par le langage. Plus tard, Witt mourra entourÈ par tou un rÈgiment dÕennemis perplexe camouflÈs comme la ´forÍt en marche duCh‚teau de lÕaraignÈ.e Onmesur peu ‡ peu que les antagonistes nÕo pas seulement lÕhorreur en commu mais aussi lÕincongruitÈ de leur pr sence en cette Óle quÕils se sont liguÈ pour dÈtruire. Comment le roi de la crÈation peut-il sac cager le royaume qui lui a ÈtÈ confiÈ ´JÕai vu un autre mondeª, insiste Witt. Ce monde qui lui est rÈvÈlÈ dans le pro logue est digne deTabou: le villag aborigËne, comme jadis le paysage d Bora Bora, pourrait figurer lÕhumanit avant la chute. Tout au bonheur d pagayer dans le lagon, Witt Èvoque l Matahi de Murnau pÍchant au javelo sur le rÈcif. Il lui est donnÈ de connaÓtr lÕÓle encore inviolÈe, mais ce nÕe quÕune brËve illusion lyrique. Entre le cocotiers surgit le croiseur, monstr dÕacier rutilant qui rÈpond au caÔma gÈant, le monstre naturel. Apparitio aussi saugrenue sous les palmes pai sibles que lÕÈtait la Cadillac volÈe transformÈe en vÈhicule tout-terrai dans les badlands du Montana, ou la sil houette noire du train convoyant le immigrants ‡ travers la mer de blÈs dan la Panhandle texane. Les machine crÈÈes par lÕhomme sont toujours de machines de guerre. Pour Malick, violen ce de lÕhomme contre lÕhomme et viol ce de lÕhomme contre la nature so synonymes. Ces jardins quÕil dÈploie dans leur sp
deur, nous savons quÕils sont dÈj‡ pe dus quand nous y pÈnÈtrons ‡ la suite des protagonistes. Devenue source de revenus et de profits, la Prairie de Moissonsa perdu sa virginitÈ : nÕes elle pas surmontÈe par les Èoliennes, arpentÈe par les chasseurs, sillonnÈe par les moissonneuses ‡ vapeur et mÍme survolÈe par les premiers avions Les fermiers eux-mÍmes sont trop ‚pre au gain pour Ítre ‡ lÕunisson dÕune h monie impalpable. Il en va de mÍm pour les combattants deThe thin re line. Le roc de Guadalcanal nÕest quÕ objectif militaire. Une fois quÕils o dÈbarquÈ de leurs pÈniches, seule compte la topographie. La survie dÕu homme dÈpend du trou quÕil a creusÈ, d talus qui le dissimule, du feuillage qui le camoufle. Pour Ítre mise ‡ profit, la nature doit Ítre violentÈe. Dan Badlands, on voyait Kitt (Marti Sheen), avide lecteur du National Geographic, sÕamÈnager un piËge ‡ tigr pour surprendre et tuer les chasseurs d prime. Ici, cÕest lÕennemi qui sÕente lÕapproche de ses terriers imposant lÕassaillant des reptations compliquÈe Mais, quand le terrain est conquis e nettoyÈ ‡ la grenade, lÕabri devie tombe, et la colline nÈcropole. Le hautes herbes ont beau onduler sou une houle pacifique, ou lÕheur ´magiqueª instaurer ses ombres bien veillantes dans un paysage rassÈrÈnÈ, l beautÈ nÕentre pas dans lÕÈquation de survie. Ce nÕest pas bien s˚r par hasard qu Malick fait de Witt un fermier (plutÙt quÕun boxeur), un homme auquel la terr parle. Il pourrait Ítre le ´mud doctorª, l mÈdecin de la boue, que Linda rÍvait d devenir dans lesMoissons. On le sur prend arrosant une plante tropicale ave les mÍmes gestes que la plaie dÕun co pagnon blessÈ ‡ la tÍte. Un flash mental nous le montre, enfant, dans une ferm du Kentucky qui pourrait sortir aussi bien deBadlandsque desMoissons. Comme Holly et comme Linda, il es
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indigËne nourrissant son enfant qui lui Èvoque celle-ci. Comme si la tendresse maternelle, la douceur du sein, la cha-leur fÈminine ne pouvaient relever que dÕune existence antÈrieure, irrÈvocable-ment perdue, aussi distante que celle des aborigËnes. La rÈalitÈ de lÕexil sÕimpose ‡ lui quand il retourne au villa-ge, au cours dÕune trÍve. Le tableau nÕa plus rien dÕidyllique : les bons sauvages sont affligÈs de tous les maux du tiers monde ; la malaria sÈvit, et peut-Ítre mÍme le cannibalisme (les cr‚nes sur lÕÈtagËre). Les indigËnes le regardent avec crainte, comme sÕil appartenait dÈsormais ‡ une espËce maudite, ou avait enfreint un tabou ancestral. Comme chez Melville, le paradis est devenu lieu de dissensions et source dÕangoisse. Witt doit se rendre ‡ lÕÈvi-dence : pour avoir franchi lathin red line, pour avoir rÈpandu le sang dans le jardin, il est un naufragÈ et nÕa plus dÕautre famille que les morts-vivants de sa compagnie. Cet exil, le compagnon de Witt, Bell (Ben Chaplin), lui aussi totalement refa-ÁonnÈ par Malick, le vit sur un autre niveau, affectif, Èrotique, puisquÕil est hantÈ par le souvenir de sa femme. Pour lui, la fÈconditÈ de la nature sÕassocie au don fÈminin, lÕÓle ‡ conquÈrir aux contours du corps aimÈ. Malick ose mÍme monter en contrepoint la mission de reconnaissance de Bell avec les gestes intimes du couple dans la pÈnombre dÕune chambre ‡ coucher. LÕascension se module sur la montÈe du dÈsir, comme les rideaux de la chambre se confondent avec la dentelle des feuillages. Bell est le dÈserteur de lÕamour. Comme Witt, il aspire aux sources de la vie, mais ne les trouve que dans le fantasme. Son rÍve rÈcurrent, qui allie lÕÈpouse ‡ lÕocÈan, rime avec la vision aquatique de Witt sÕÈbattant avec les indigËnes dans le lagon. LorsquÕil apprend quÕelle sÕest donnÈe ‡ un autre, Bell dÈcouvre ‡ son tour que lÕexistence peut Ítre aussi cruelle, ou indiffÈrente, -
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jardin onirique, le malheureux ne peut que retomber dans lÕanonymat. ´Parfois je dÈsirais mÕendormir et Ítr emportÈe vers un paysage magique, mais cela nÕarriva jamaisª, soupirait Holly dansBadlands. Elle sÕabsorba dans des aventures passÈs comme celles du Kon-Tiki, oubliant que le pay-sage magique Ètait autour dÕelle, ‡ po tÈe de main. Les soldats deThe thin red linesont victimes de la mÍme cÈci-tÈ. PassÈ la plage, les fantÙmes dÕu autre temps viennent ‡ leur rencontre, mais nos biffins ne les voient pas. Seule la camÈra parait remarquer le tiki ‡ demi enseveli dans les lianes du marais. Quand la colonne croise le vieil aborigË-ne, aucun Èchange nÕa lieu, mÍme pa de regards. Deux ‚ges de lÕhumanit lÕ‚ge de la pierre et celui des machine se tÈlescopent sans quÕun dialogue pui se se nouer. SÕil leur arrive de dÈbu quer un serpent ou un oiseau exotique, ces automates lËvent aussitÙt leur fusil pour le mettre en joue. Une crÈature non apprivoisÈe ne peut Ítre que chassÈe ou capturÈe, tuÈe ou mise en cage. Comme dansBadlandsetLes moissons du ciel, Malick convoque un bestiaire fabu-leux, presque fantasmagorique, mais son carnaval des animaux serre le cÏur autant quÕil enchante. Procession d tÈmoins innocents sur le long trajet de la dÈvastation, il leur revient dÕincarn la vie primordiale qui perdure malgrÈ tout, ‡ lÕimage de cet oisillon naissa avec une aile cassÈe au milieu des explosions. ´Qui es-tu, toi qui vis sous des formes si diverses ?ª sÕexclame Witt, avant d mourir comme un cerf cernÈ par ses chasseurs. Source de tout ce qui naÓt, la nature souveraine est, bien entendu, le rÈceptacle de tout ce qui pÈrit : le sang gicle sur les tiges ou ruisselle dans la riviËre, les corps mutilÈs abreuvent les champs, les cadavres se dÈcomposent dans lÕhumus, lÕennemi est enter vivant dans ses taniËresÉ Toutes ces images de dissolution renvoient au cy biologique. Est-ce ‡ dire que lÕho
nÕest quÕu´ne poignÈe de terreª, comm le rÈpËte le sergent McCron (Joh Savage) ? ou quÕil doit se fortifi comme un bunker, ainsi que le soutien Welsh ? Qui est dans le vrai, celui qui n voit quÕun mur devant lui, ou celui q discerne une fenÍtre ouvrant sur lÕÈte nitÈ ? Pour Witt, qui est de ces derniers le voyage sera sans retour, mais il trou ve peut-Ítre une rÈponse ‡ ses ques tions dans le sacrifice suprÍme. Lui qui ne pouvait quÕaider les autres ‡ mour peut enfin les sauver en se portan volontaire pour une mission suicide LÕÈpilogue lui donne raison en suggÈra quÕil survit ‡ travers les siens : sa voi dÕoutre-tombe poursuit les soldats q rembarquent ; ses interrogations sem blent Ítre devenues les leurs. Le dÈserteur aurait-il vu juste ? NÕ aurait-il quÕun seul Ítre, quÕu´ne seul ‚meª, dont nous serions tous les par celles ? Sa quÍte est exaucÈe par l poËte en une ultime vision, assurÈmen panthÈiste : en tombant, Witt se fon dans les ondes ÈdÈniques, avec le angelots aborigËnes pour compagnon de jeu. La pÈniche des hommes e armes sÕÈloigne enfin, et la nature pe reprendre ses droits en trois plans cris tallins, dignes deLÕIntendant Sansh o˘ le ciel et la terre ne font miraculeuse ment plus quÕun. Michael Henr Positif n∞457 - Mars 199
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Le rÈalisateur
Badlands: Des dÈbuts prometteurs avec lÕunde cesfilms-poursuites dont les AmÈricains ont lesecret.Les mois-sons du ciel: Ici le dÈcor avait un rÙle important :des terres de dÈsolation accentuaient encorele caractËre tra-gique de lÕÈquipÈedes deux hÈros. Days of heaven, autreimage de la rÈalitÈ amÈricaine, apparutcomme une Ïuvre plus apaisÈe. Jean Tulard Dictionnaire des rÈalisateurs
Filmographie
Badlands La baladesauvage
Days of heaven Les moissons du ciel
The thin red line
1974
1978
1998
Documents disponibles au France
Cahiers du CinÈma n∞533 - Mars 1999 Positif n∞457 - Mars 1999 TÈlÈrama n∞2563 - 24 FÈvrier 1999 La Gazette Utopia n∞190
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