Le Tombeau des lucioles de Takahata Isao
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Le tombeau des lucioles Hotaru No Haka de Isao Takaha FICHE FILM Fiche technique
Japon - 1989 - 1h25 Film dÕanimation - Couleur
RÈalisation et scÈnario : Isao Takahata dÕaprËs la nouvelle de Akiyuki Nosaka :
Directeur artistique : Fumi Yamamoto
Dessin des personnages : Yoshifumi Kondo
Musique : Yoshio Mamiya
L E
Seita et Setsuko
D O C U M E N T
des jours heureux, amÈnagent une ´mai sonª ‡ eux, un havre de paix, illumin par la prÈsence de milliers de lucioles leurs compagnes de jeu. Mais bientÙt la nourriture commenc cruellement ‡ manquer. Ils doiven affronter lÕÈgoÔsme et la violence de paysans: un vol de pommes de terre es un crime sÈvËrement puni...
Critique
Il serait regrettable que, trompÈ par le prÈjugÈs sur lÕanimation japonaise, l public passe ‡ cÙtÈ duTombeau de lucioles, qui mÈrite au contraire tout son attention. Bien que nippon, ce des sin animÈ dÕIsao Takahata nÕa rien commun avec les ´japoniaiseriesª qui inondent le petit Ècran, ni avec les man gas souvent violents ou graveleux don raffolent aujourdÕhui les jeunes le teursÉ Et, comme dÕautres films dÕan mation avant lui, il nÕest pas express ment destinÈ aux enfants. Il faut espÈre que la sortie, IÕan dernier, de lÕÈpat Porco rossode Hayao Miyazaki aur dissipÈ les idÈes reÁues et gÈnÈralisa tions h‚tives sur la qualitÈ des dessin animÈs japonais aussi bien que sur leu capacitÈ ‡ toucher un public plus ‚gÈ. Isao Takahata, qui a connu Miyazaki ‡ l TÙei, a fondÈ avec lui les studios Ghibli en 1984. Leur partenariat a donnÈ le jou Nausicaa,Mon voisin Totoro,Kiki lÕensorceleuse,Only Yesterday Porco rosso,Pompoko... qui ont ren contrÈ le succËs (les deux dernier dÈpassant respectivement les score remportÈs au Japon parBasic Instinc etLe Roi lion). Quand Miyazaki explor les voies du merveilleux et de lÕavent re, Takahata enracine ses films dans l rÈel : aprËs un documentaire prenant l forme du dessin animÈ (LÕhistoire de l riviËre Yana), il sÕempare dÕune long nouvelle autobiographique dÕAkiyu Nosaka, pour en faire son premier fil
important. Personnage haut en couleur ayant fai cent mÈtiers et tentÈ lÕaventure de l politique, auteur desPornographe (roman ‡ scandale dÈfendu pa Mishima), Nosaka raconte dansL Tombe des luciolesun Èpisode crucial de sa vie, dans un style emportÈ pa lÕurgence du rÈcit. AprËs que les B-2 amÈricains eurent dÈversÈ sur KobÈ de milliers de tonnes de bombes incen diaires, Seita, un adolescent de quatorz ans, et Setsuko, sa petite sÏur de quatre ans, voient leur mËre mourir d ses br˚lures et restent sans nouvelle de leur pËre embarquÈ sur la flotte d guerre du Soleil levant. TrËs mal reÁu par leur tante, ils finissent par sÕinstall dans un abri dÈsaffectÈ en pleine cam pagne et y vivent des jours heureux a milieu des lucioles. Mais la fillette n tarde pas ‡ mourir de malnutrition, bien tÙt suivie par son grand frËre. LÕaute avoue avoir ´embelliª son histoire : cÕe une mËre adoptive quÕil a perdue so les bombes, et sa sÏur dÕadoption qu a vue mourir le 27 ao˚t 1945, aprËs de mois de famine. Et sÕil a choisi de fair mourir Seita, cÕest par culpabilitÈ : ´Ca en vÈritÈ, je n ÔÈtais pas aussi tendr que IÔadolescent du rÈcit. JÔÈtais cru c Ôest en mangeant le d˚ de IÔautre qu Ôai survÈcu ; cÕest en refoulant cet cruautÈ que jÕai Ècrit ce rÈcit qui m permis par la suite de gagner ma vie. Le film reprend fidËlement le rÈcit tel que Nosaka lÕavait fictionnalisÈ. Mai sans aucune complaisance, sans pathos sans effets mÈlodramatiques. Takahat ne cherche guËre ‡ toucher le specta teur par la souffrance, la faim, IÕagoni et la mort des deux enfants, annoncÈe et donc dÈsamorcÈes par la sÈquenc initiale (´La nuit du 21 septembre 1945, je suis mortª le reste du film Ètant u long flash-back) ; il joue au contraire d lÕÈmotion des instants de bonheur. lÕattitude de la fillette heureuse de go ter ‡ une certaine libertÈ rappelle l rÈaction dÈrisoire du petit Anglais d
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
la destruction de son Ècole, elle nÕen est pas moins bouleversante. CÕest la vie qui nous Èmeut, non la mort (cette der-niËre Ètant dÕailleurs montrÈe sans concession : le cadavre de la mËre grouille de vermine, celui de Seita est traitÈ comme un dÈtritus encombrant...). Certes, Takahata oppose parfois les bonheurs furtifs ‡ la mort qui menace ou frappe : sur lÕattendrissant contenu de son porte-monnaie rÈpandu ‡ terre par Setsuko pour compter sa fortune (plus de boutons que de piËces) tombent des gouttes de la pluie noire qui suit les bombardements ; lorsque la fillette Èco-nomise ses bonbons en lÈchant les miettes collÈes ‡ la paume de sa main ou en buvant lÕeau parfumÈe par les friandises, on ne peut sÕempÍcher de penser que cÕest l‡ une alimentation insuffisante ; la poÈsie du vol nocturne des lucioles est brisÈe dËs le lendemain matin par la mort des insectes, qui per-met ‡ Setsuko de rÈvÈler ‡ son frËre quÕelle sait que sa mËre est morte... Mais les instants les plus Èmouvants sont sans conteste les descriptions de petites joies quotidiennes (les ronds dans lÕeau du bain, la dÈcouverte de bonbons collÈs au fond de la boÓte que lÕon croyait vide...) ou de consolations apportÈes par la nature (la lueur des lucioles, le chant des grenouilles sur les nÈnuphars, les tomates chapardÈes...). CÕest dans ces moments, ou encore quand la fillette boude en dodelinant des Èpaules ou Èclate en sanglots, que Takahata justifie le mieux lÕusage de la technique de lÕanimation. En effet, ne mettant pas en scËne des aninaux, nÕayant aucun recours au merveilleux ou au fantastique, ne faisant pas preuve dÕaudace graphique, ce film extrÍme-ment rÈaliste aurait pu, serait-on en droit de se dire de prime abord, Ítre rÈa-lisÈ en prises de vues rÈelles, Èvitant ainsi la peine de faire dessiner minu-tieusement prËs de 55 000 ´cellosª. Or cÕest prÈcisÈment en affichant le soin particulier ‡ reconstituer, ou plutÙt ‡
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dÈtails (le vol des lucioles, les reflets dans lÕeau, la dÈmarche dÕun crabe, l mimiques et larmes dÕune enfant) que l rÈalisateur Èveille lÕattention du spect teur. CÕest par ce surcroÓt de rÈalism quÕil crÈe la poÈsie. DÕaucuns pourront reprocher au film d ne pas porter sur la guerre un regard historique, et en particulier, comme Rhapsodie en ao˚tde Kurosawa, dÕocculter lÕorigine de la guerre et la r ponsabilitÈ japonaise, et de ne montrer que la cruautÈ des bombardements amÈricains faisant des milliers de morts parmi les civils. Ce serait oublier que, nonobstant le caractËre essentiellement poÈtique et psychologique de son pro-pos, Takahata porte sur la guerre un regard non dÈpourvu de prÈoccupations politiques et sociologiques. Car, si les bombes yankees ont causÈ la mort de leur mËre, la souffrance des deux enfants est principalement due au patriotisme fanatique des adultes, ‡ leur ÈgoÔsme et leur cupiditÈ, ‡ lÕabsence d solidaritÈ... Takahata dÈnonce ainsi lÕorgueil dÈplacÈ des Japonais, jusqu dans la dÈfaite - du soldat hurlant ´Vive lÕempereur !ª dans les ruines en flammes aux policiers demandant que lÕon Ùte les mendiants de la gare d Tokyo avant lÕarrivÈe des AmÈricains et oppose lÕinhumanitÈ de lÕidÈal et fanatisme ‡ lÕhumanitÈ de la survie du quotidien. Gilles Ciment Positif n∞425/426 - Juillet/Ao˚t 96
AdaptÈ dÕun ouvrage autobiographiqu de Akiyuki Nosaka,Le Tombeau des luciolesest un film dÕanimation loi dÕÍtre destinÈ uniquement au jeun public. Son sujet (les difficultÈs que ren-contrent deux jeunes orphelins pour sur-vivre dans le Japon de lÕaprËs-guerre ainsi que la violence quÕil induit, incit raient mÍme ‡ penser quÕil sÕadres essentiellement aux adultes. Mais
Takahata a su Èlargir son propos en ajoutant un prologue et un Èpilogue se situant ‡ lÕÈpoque actuelle. Cett construction inattendue est lÕune de principales qualitÈs du film. Elle intro-duit en effet une dimension supplÈmen taire: celle dÕune rÈflexion sur la sociÈt japonaise contemporaine, qui ne cess de (se) cacher son passÈ sous les signes clinquants du modernisme. Cependant, cette ´moraleª nÕest rÈell ment intÈressante que parce qu lÕesthÈtique du film la revendique ple nement. En jouant sur lÕaspect figÈ de arriËre-plans dans les sÈquences de bombardements (cÕest-‡-dire quan lÕHistoire prend le pas sur lÕhistoire film), le rÈalisateur souligne habilement la fracture entre deux mondes : IÕu (celui des victimes) est comme pÈtrifiÈ, stoppÈ dans son Èlan, alors que lÕautr (celui des survivants, au premier plan et toujours en mouvement) continu dÕavancer sans se retourner. Cette idÈ fonctionne magnifiquement gr‚ce ‡ un parfaite maÓtrise de lÕanimation, qui alli dessins rÈalistes et esquisses abs traites. Mais cette vertu tourne parfoi au dÈfaut : Takahata tend un peu tro souvent ‡ exhiber sa maestria artistique, par la rÈcurrence de cadrages sophisti-quÈs, qui ne semblent avoir dÕautre b que de mettre en valeur lÕhabiletÈ d graphisme. Ces quelques moments d pur divertissement visuel prennent peu peu le pas sur le discours idÈologique, et il faut malheureusement attendre l derniËre sÈquence pour que le fil revienne ‡ ce quÕil prÈtendait Ítre a dÈpart : une Ïuvre originale o˘ lÕanima tion sert avant tout lÕambition du propo Laurent Le Forestie Cahiers du CinÈma n∞503 - Juin 9
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
Propos du rÈalisateur
´Tous mes films sont des adaptations littÈraires, surtout de romans Ètrangers. Toutefois,Le Tombeau des luciolesa ÈtÈ adaptÈ dÕun ouvrage autobiogra-phique japonais dÕAkiyuki Nosaka, un des livres les plus importants de lÕaprËs-guerre. On pourrait croire quÕil sÕagit dÕune histoire purement japonaise, mais elle est universelle : le drame de ces deux enfants pourrait se dÈrouler ‡ nÕimporte quelle Èpoque, pendant nÕimporte quelle guerre. Si jÕai respectÈ le rÈcit original, jÕai ajou-tÈ quelques scËnes, notamment le pro-logue et lÕÈpilogue o˘ les fantÙmes de Setsuko et de Seita contemplent le Japon moderne. Je voulais simplement rafraÓchir la mÈmoire de mes contempo-rains, leur dire quÕil ne fallait surtout pas oublier ceux qui sont morts,quÕils sont toujours l‡ dÕune certaine maniËre et que nous nous devons de prÈserver leur souvenir. CÕest trËs important pour moi.ª ´QueLe Tombeau des luciolessoit un film dÕanimation ne signifie pas quÕil doive Èpargner le spectateur. La guerre est une chose monstrueuse, horrible. Des enfants meurent. Cela nÕapparaÓt jamais ou presque ‡ lÕÈcran. Pour ce film, jÕai recherchÈ une maniËre simple mais directe de montrer les choses, la mort. Les spectateurs, mÍme les plus jeunes, prennent ainsi conscience de la rÈalitÈ, de la vÈritÈ. Personne ne me lÕa reprochÈ au Japon. Tous ont compris le film, IÕont acceptÈ.ª ´Souvent les gens me demandent pour-quoi je ne dirige pas de vÈritables comÈ-diens. Mes films, surtoutLe Tombeau des luciolesetOnly Yesterdaysont si prËs de la rÈalitÈ que je pourrais, cÕest vrai, mettre en images les mÍmes his-toires avec de vÈritables acteurs. Mais je ne pense pas que ceux-ci puissent Ítre aussi bons que Setsuko et Seita. Des comÈdiens ne pourraient jamais
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cette Èmotion, ‡ leur puretÈ. Le crayon des milliers de dessins, des erreurs mill fois corrigÈes peuvent montrer cett Èmotion. Modifier ‡ volontÈ lÕexpressio des visages, gommer, recommencer lÕinfini. Jamais un acteur nÕaurait patience nÈcessaire. Une fillette, mÍm surdouÈe, ne pourrait Ègaler Setsuk telle que vous la connaissez. Il faudrai des centaines de prises pour approche ce que je recherche. Je serais un vÈri table bourreau dÕenfants ! ´LÕanimation procure une libertÈ, un crÈativitÈ que ne possËde pas le cinÈm traditionnel. Ce qui est vrai ‡ propos de acteurs lÕest aussi pour les paysage les dÈtails du dÈcor, les mille et un ÈlÈ ments minuscules qui composent un image. En fait, tourner un film me frus trerait considÈrablement. JÕaurais to jours le sentiment dÕavoir abandonnÈ l travail en cours. ´Comme vous lÕavez sans doute devin Le tombeau des luciolesnÕest pas u film dÕanimation de lÕÈcole Walt Disn JÕai surtout apprÈciÈ les premiers lon mÈtrages de Disney :Pinocchio Blanche Neige et les 7 nains Fantasia... Mais, peu ‡ peu, ma sensi bilitÈ mÕen a ÈloignÈ. Par contre, mon admiration pour Paul Grimault etLe roi et lÕoiseauest l mÍme depuis toujours. Je dois mÍm confesser que, si je me suis consacr corps et ‚me ‡ ce cinÈma, cÕest gr‚ce ce chef dÕÏuvre et au texte de Jacque PrÈvert. MÍme si jÕaime beaucoup l travaux du canadien FrÈdÈric Back et d russe Youri Norstein, Paul Grimault m tient particuliËrement ‡ cÏur. Sans doute parce quÕil est parvenu, plus qu tout autre, ‡ marier littÈrature et anima tion. Il mÕa transmis le go˚t de la culture fra Áaise que jÕai dÕailleurs ÈtudiÈe ‡ lÕ versitÈ. Peut-Ítre y trouverez-vou quelques traces dansLe tombeau de lucioles, quelques traces de sensibilit europÈenne...ª Dossier Distributeu
Pompoko, fable Ècologiste et humanis-Le rÈalisateur te, raconte la lutte des tanukis (blai-reaux japonais) contre lÕurbanisation. Ce Isao Takahata est nÈ en 1935 ‡ Ise, dans film a remportÈ un immense succËs au la province de Mie. AprËs ses Ètudes de Japon, battant mÍme les records littÈrature franÁaise ‡ lÕuniversitÈ d dÕentrÈes duRoi Liondes studios Tokyo, il intËgre directement les studios Disney. Il a reÁu le Grand prix du long dÕanimation Toei Animation. L‡, il coll mÈtrage dÕanimation au Festival du film bore ‡ lÕÈcriture de scÈnarii pour d dÕanimation dÕAnnecy en 1995. nombreuses sÈries tÈlÈvisÈes et passe Dossier Distributeur par les divers stades de la production avant dÕarriver ‡ la rÈalisation. En 1968, il rÈalise sa premiËre sÈrie, Horus, fils du soleil. Son ami, Hayao Filmographie Miyazaki sÕoccupe de la partie anim tion. Les deux hommes se connaissent bien, ils ont dÈj‡ travaillÈ ensemble sur Horus son of the sun1968 plusieurs sÈries et leur collaboration se Les aventures dÕHorus, fils du soleil poursuit encore aujourdÕhui. Takahata sÕimpose ainsi comme lÕun d Panda Kopanda1973 plus talentueux rÈalisateurs de la Toei. Il Les aventures de bÈbÈ Panda travaille aussi pour les studios Nippon Animation et Tokyo Movie Shinsha. Panda Kopanda En 1982, il rÈalise un court mÈtrage Les aventures de bÈbÈ Panda 2 : le musical dÕanimationGoshu joue du cirque de la pluie violonqui remporte un grand succËs. En 1984, Isao Takahata et Hayao Jalinko Chie1981 Miyazaki quittent les studios pour les-Les aventures de la petite Chie quels ils travaillent rÈguliËrement afin de dÈvelopper plusieurs projets pour Celo Hiki no Goshu1982 leur propre compagnie de production, le Goshu joue du violon studio Ghibli. Ils vont concrÈtiser leurs rÍves dÕanim Yanagawa Monogatari1987 tion sans Ítre tenus de se conformer aux LÕhistoire de la riviËre Yana impÈratifs commerciaux et graphiques. Si Miyazaki privilÈgie le merveilleux, Hotaru no Haka1988 IÕaventure et les mondes imaginaire Le tombeau des lucioles Nausicaa,Castle in the Sky,Porco RossoetTotoro, Takahata enracine Omoide Poro Poro1991 profondÈment ses films dans la rÈalitÈ Only Yesterday/Les souvenirs ne et le quotidien : ce sera, en 1987,LÕhis sÕoublient pas toire de la riviËre Yanaun documen-taire conÁu sous forme de dessin animÈ et en 1988,Le tombeau des lucioles, le premier film important de sa carriËre. SuccËs critique et commercial aidant, il rÈalise, en 1991,Only Yesterday, une Documents disponibles au France Ïuvre intimiste qui dÈpeint le retour dÕune jeune citadine de Tokyo dans l Dossier distributeur campagne japonaise. ∞ - ˚
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