Les Fleurs de Shangai de Hsiao-Hsien Hou
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Les fleurs de Shanghai Flowers of Shanghai de Hou Hsiaohsien FICHE FILM Fiche technique
TaÔwan - 1998 - 2h10 Couleur
RÈalisateur : Hou Hsiao-hsien
ScÈnario : Chu Tien-wen dÕaprËs le roman original de Han Ziyun, adaptÈ en chi-nois moderne par Eileen Chang et ÈditÈ aux Editions DenoÎl
Montage : Liao Ching-song
Musique : Yoshihiro Hanno
InterprËtes Tony Leung (Wang) Michiko Hada (Rubis) MichËle Reis (Emeraude) Carina Lau Ka Ling (Perle) Jack Kao (Luo) Hsiao-Hui Wei (Jasmin)
L E
D O C U M E N T
mÈrite, bouleverse ‡ nouveau ce quÕo avait pu repÈrer de ses rÈfÈrences : aprË un film ultra moderne, un retour sur la fi du siËcle dernier ; aprËs TaÔwan, le conti nent ; aprËs un rÈcit ÈclatÈ, un enchaÓne ment de plans-sÈquences aux mouve ments de camÈra dÕune ÈlÈgance ala guie. On fume beaucoup lÕopium dans ce salons sans fenÍtres vouÈs au jeu, lÕalcool, ‡ la drogue, aux infinis radotag - mais fort peu aux Èbats sexuels, pou autant que lÕÈcran puisse en juger. Flowers of Shanghaiest lui-mÍm comme un rÍve opiacÈ, un cauchemar plu tÙt. DÕun fondu au noir, ‡ un autre fond au noir, chaque scËne tient en un seul plan, selon deux ou trois motifs qui reviennent de maniËre obsessionnelle Toutes tournent autour de la grave affair qui occupe les pensionnaires et les habi tuÈs de la Òmaison des fleursÓ : lÕun d clients a dÈcidÈ dÕabandonner celle dont avait fait sa maÓtresse exclusive pou Èpouser une autre prostituÈe. ProblËme de sentiment, problËme dÕho neur, problËme de bonne organisation d lÕinstitution, problËme dÕargent, pr blËmes de respect des rËgles et de conventions sociales, sa dÈcision entraÓn une foule de consÈquences, qui son matiËre ‡ dÕinfinies conversations, entr hommes, entre femmes, entre hommes e femmes, entre reprÈsentants de diffÈrent rangs (par lÕ‚ge, lÕorigine, la fortune, l alliancesÉ). Le dispositif ne change pra-tiquement pas, la rÈpÈtition fait partie d ce monde, en mÍme temps que, ‡ lÕimag du jeu obsessionnel que pratiquent le habituÈs - lÕÈquivalent chinois de notr ciseau-feuille-puits-, elle donne au film c caractËre hypnotique qui perme dÕatteindre un Ètat de rÈalitÈ supÈrieur Exactement comme le cinÈma selon Ho Hsiao-hsien. Car, outre la beautÈ confon dante (y compris au sens propre) de visages et des accessoires, que voit-on Rien de moins que les mÈcanisme essen tiels et toujours actuels, dÕune civilisatio Une civilisation fondÈe sur des codes trË complexes entrelaÁant la brutalitÈ ext
vertie et le rÙle capital de la pÈnombre, du suggÈrÈ, du non-dit. Ce sont des rËgles de vie qui gouvernent quelque deux milliards dÕhumains ; ce sont, aussi, des rËgles d mise en scËne. Fondant en un unique matÈriau quelques-unes des plus grandes vedettes de Hong-Kong (Tony Leung, Carina Lau), la structure du rÈcit, typique de la nouvelle vague taÔwanaise, dont il est la figure fondatrice, la forme cyclique propre aux narrations extrÍme-orientales et une situation historique empruntÈe ‡ lÕ‚ge des concessions ‡ Shanghai, Ho Hsiao-hsien met en place une machine ‡ comprendre le monde, dont sa bande-son, dÕune subtilitÈ exceptionnelle, est u rouage capital. Flowers of Shanghaiest le quatriËme film de ce cinÈaste prÈsentÈ sur la Croisette, aprËs que Venise lui a accordÈ un judicieux Lion dÕor en 1990. Dans u environnement saturÈ de propositions esthÈtiques dont l'extrÈmisme est souvent la seule justification, de rÈcits-chocs et dÕimageries rentre-dedans, il est compr hensible que le cinÈma de Hou Hsiao-hsien ait du mal ‡ sÕimposer ‡ lÕheure d palmarËs, puisquÕil ne fÈdËre jamais de publics nombreux. Mais qui se laissera emmener par la gÈnÈrositÈ des offres nar-ratives et formelles de Hou Hsiao-hsien, qui hantent ensuite lÕesprit comme de musiques de lumiËre, aura reÁu le plus beau des prÈsents. Jean-Michel Frodon Le Monde - 22 mai 1998
Ce nÕest rien de le dire :Flowers of Shanghaiest magnifique. Magnifique, dÈj‡, le sentiment de tÈlÈportation instan-tanÈe par lequel Hou Hsiao-hsien nous attache, dËs sa premiËre image, ‡ la table e de courtisanes chinoises de la fin du XIX siËcle. Magique Ègalement le fil quÕ nous tend aussitÙt pour nous repÈrer dans le dÈdale humain qui sÕouvre, bÈant, sou nos yeux : ce fil, cÕest le temps qu prend ; la sÈrÈnitÈ et la sagesse rassu-rantes du temps quÕil prendra, cÕest c
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
temps des plans-sÈquences, donc, peut-Ítre le plus exigeant des exercices de mise en scËne, dont Hou Hsiao-hsien est devenu une sorte de maÓtre ultime et qui, dansFlowers of Shanghaiconfine ‡ la dÈmence. Dans le Shanghai fin de siËcle, les mai-sons de prostituÈes Ètaient situÈes au sein de lÕenclave britannique. Les riches Chinois y entretenaient des maÓtresses attitrÈes, elles-mÍmes conseillÈes par une sorte de duËgne expÈrimentÈe, et entou-rÈes de quelques servantes. Dans ces quartiers trËs rÈservÈs, on boit, on mange, on baise, mais aussi on nÈgocie ferme. Les procÈdures de sÈduction et les contrats financiers rÈpondent ‡ un code rigoureux. A bien des Ègards, on pourrait rapprocher cette grammaire amoureuse des rËgles de lÕamour courtois : entre les splendides putains et leurs protecteurs, cÕest toute une poÈtique de la sublima-tion, mÈlangeant idÈalisme et cruditÈ, qui est ‡ lÕÏuvre. Outre lÕintrigue, tÈnue mais tranchante, on va le voir, dans laquelle Hou Hsiao-hsien nous embobine lentement,Flowers of Shanghaiest un nouvel Èvident prÈtexte empruntÈ par le cinÈaste taÔwanais pour dÈpiauter ce qui lÕintÈresse depuis tou-jours : la Chine, o˘ il est nÈ. Et, plus parti-culiËrement, la caverne dÕAli Baba de la culture chinoise prÈmaoÔste (soit quelques millÈnaires, tout de mÍme), tous ces trÈ-sors refoulÈs, parmi lesquels, donc, la cul-ture, multisÈculaire elle aussi, du bordel chinois. Un peu comme il le fit avecLe maÓtre des marionnettes, Hou Hsiao-hsien recompose donc une Chine ‡ sa mesure, en tableaux au cadre Ètroit, dans lesquels il peut laisser libre cours ‡ sa minutie proustienne, qui le fait considÈrer avec les mÍmes Ègards tous les modËles possibles de pipes ‡ opium et toutes les techniques de sa bonne combustion, toutes les variations de la soie teinte ou brodÈe, toutes les nuances des vitraux et de leurs reflets sur la laque des secrÈ-taires et paravents, et cela sous les nappes flottantes dÕune musique au lan-
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Hanno). (É) Il y a, dans lÕhistoire p que nous raconte Hou, une leÁon doxale. Cette histoire est essentiell celle du diplomate Wang et du g dans lequel il sÕest fourrÈ en dÈl Rubis, sa courtisane protÈgÈe, conquÈrir sa rivale, Jasmin. Rien, lÕultrapatriacat traditionnel chin devrait remettre sÈrieusement en tion les choix dÕun m‚le et cÕest les femmes devront trouver un leurr parvenir elles aussi ‡ leurs fins, f˚t-dÈpens dÕun autre homme. Ce ser du client Zhu, qui consent ‡ un arr ment financier dont il ne percevr trop tard lÕenjeuÉ CÕest ainsi que pulÈs nous aussi par les belles et d mieux grugÈs que Hou Hsiao-hsi Èvidemment, depuis le le dÈbut, leu plice, un coup dÕEtat vient nous o ventre et ce dÈcor suprÍme de la ci tion, ce culte presque mÈtaphysiq lÕamour, ce thÈ‚tre social per devient tout ‡ coup une jungle au c de sa beautÈ sauvage. Dans leurs irrÈsistibles, les araignÈes ont tend piËge et, selon la loi de la nature, le m‚le tout cru. SiFlowe ShanghaiapparaÓt alors dans son de pure violence, cÕest aussi q acteurs ont parfaitement jouÈ le je faut louer ici chacun et chacune de faits modËles choisis par Hou, dont licite une extraordinaire tension. Pl jamais enclin aux scÈnographies proximitÈ et ‡ lÕobservation des j regard, le cinÈaste atteint, da registre, une vituositÈ sans Ègale ses contemporains. (É) Olivier S LibÈration - 21 ma
Entretien avec le rÈalisat
Tous vos films antÈrieurs avaien cadre Taiwan, mÍmeGood Men, Women, dont lÕaction se passait continent, mais qui Ètait reliÈ ‡ lÕ des habitants de lÕÓle. Pour la pr fois, vous Èvoquez la vie de la Chine.
Cette fois-ci, effectivement, je parle de la Chine continentale, mais non de la Chin populaire actuelle. CÕest une Chine qui, e tant que TaÔwanais et par lÕÈducation qu jÕai reÁue, mÕest trËs familiËre. Je connais par les livres, par le thÈ‚tre tradi-tionnel et jÕen suis imprÈgnÈ, cÕest m arriËre-plan culturel. Il ne faut pas oublier que Taiwan est nÈ dÕun gouvernement q a ÈtÈ amenÈ ‡ venir sur un autre territoire, mais cÕest la mÍme civilisation. Cette cu ture de lÕancienne Chine mÕappartie elle est trËs proche de moi. Il est vrai quÕavecFleurs de Shanghai, cÕest l premiËre fois que jÕÈvoque la Chine, mai cela fait longtemps quÕun grand nombr de sujets qui la concernent me titillent. Je voulais par exemple faire tourner Maggi Cheung dans une adaptation desConte du CabinetLiao Pu Songling, des histoire du XVIle siËcle qui mÍlent le fantastique et la rÈalitÈ. JÕavais Ègalement le proj de porter ‡ lÕÈcran un roman contemp rain de Moyan qui est aussi lÕauteur d Sorgho Rouge, ainsi quÕun rÈcit de She Congwen, un Ècrivain des annÈes 30. Et j voudrais retracer la vie de Zheng Chen Gong qui, au XVIle siËcle avait pris le parti des Ming contre la dynastie Qing, puis avait formÈ une flotte et chassÈ le Hollandais de Formose avant de sÕy insta ler. (É)
La sociÈtÈ que vous montrez est ‡ la fois soumise ‡ des rituels trËs rigoureux et sensible aux fluctuations crÈÈes par lÕaffectivitÈ et les sentiments. Cette dual tÈ ne marque-t-elle pas aussi votre travail de cinÈaste o˘ une part dÕimprovisatio cÙtoie une mise en scËne trËs concertÈe ? Ce rapprochement est tout ‡ fait justifiÈ. JÕaime ce genre dÕenvironnement tr compliquÈ. Je pense aussi que pour tout crÈation vÈritable, on a besoin de se don-ner des rËgles et des limites et un espace dÈterminÈ vous permet paradoxalemen un champ de crÈation plus vaste. Le dÈco clos dont je disposais me laissait peu de choix et, curieusement, nombre de pro blËmes Ètant ainsi ÈcartÈs, je pouvais
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fondir ce qui comptait vraiment, le cÏur du sujet. Au dÈbut, en revanche, cÕÈtait trËs difficile. Quand je me suis retrouvÈ dans ces lieux fastueux avec ces meubles et ces costumes trËs riches, jÕÈprouvais de la difficultÈ ‡ me sentir libre, mais, au bout de dix jours, je nÕy prÍtais plus atten-tion.
Fleurs de Shanghaia pour sujet les rap-ports intimes entre les personnages, et pourtant la maniËre dont vous le traitez, ‡ la fois dans le scÈnario et la mise en scËne, pourrait donner lÕimpression quÕil sÕagit avant tout de rËgles sociales puisque, par exemple, les couples ne se touchent pratiquement ‡ aucun moment. CÕÈtait Èvidemment un parti pris dÈlibÈrÈ, mais qui correspondait ‡ la nature du roman o˘ il nÕy a pas de descriptions de rapports physiques entre les hommes et les femmes. Nous nous sommes attachÈs ‡ la maniËre dont les gens, au sein de cette maison close, rËglent leurs pro-blËmes. Le discours et les conflits sont souvent liÈs ‡ lÕargent, quels que soient la rÈussite ou lÕÈchec. Aussi surprenant que cela paraisse, il y a dÕÈnormes ressem-blances avec les rapports entre les gens ‡ lÕÈpoque actuelle. Dans le Taiwan dÕaujourdÕhui, cÕest lÕargent qui rÈsout un grand nombre de problËmes et on retrouve aussi cette mÍme maniËre de ne pas vouloir perdre la face en cas de conflit personnel ou senti-mental.
Quelle est la diffÈrence entre ce monde de flower girls et celui des geishas japo-naises ? Une diffÈrence majeure est que lÕachat et le rapport ‡ lÕargent sont beaucoup plus forts dans le milieu des geishas. CÕest Èvi-demment Mizoguchi qui en avait fait un de ses sujets de prÈdilection. Dans les rËgles des maisons closes en Chine, lÕhomme arrivait avec de lÕargent, il ache-tait une prostituÈe ainsi que le droit de participer ‡ ces rÈunions bien arrosÈes. Il fallait quÕil se plie ‡ ces rËgles dÕargent -
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ver lÕamour, car ‡ cette Èpoque les ra ports entre les hommes et les femme Ètaient cloisonnÈs avant le mariage, e cÕest dans ces maisons de rendez vou que lÕon espÈrait vivre une passion.
Il y a un thËme frÈquent chez vous - auss bien dans vos films historiques qu contemporains - cÕest celui de perso nages prisonniers dÕun monde (ici cÕ celui des prostituÈes) qui cherchent ‡ sÕe Èvader et en mÍme temps sont trËs atta chÈs ‡ leur prison et ‡ leur dÈcor. Effectivement, mais cÕest un symbole d la vie en gÈnÈral. Il nÕy a pas que dans l maisons closes quÕune personne, ‡ part du moment o˘ elle est dans un lieu donnÈ subit lÕinfluence dÕun environnement c turel particulier, sÕhabitue ‡ un certai mode de vie, est amenÈe ou non a Ítr consciente de cet enfermement et ‡ vou loir en sortir. Parfois, par faiblesse, ell dÈcide de rester o˘ elle est. LÕÍtre humai est toujours entravÈ par quelque chose e je ne suis pas diffÈrent !
On ne sent pas dans ce film de caract sation des personnages par leur cla sociale. Il y a comme une certaine unif mitÈ de ce point vue. A lÕÈpoque, il y avait trois catÈgorie maisons closes. La catÈgorie supÈrieu o˘ les prostituÈes Ètaient aussi bi conteuses que musiciennes et avaient talent artistique certain, Ètait frÈquen par des fonctionnaires auxquels Ètait at chÈ un groupe de commerÁants Ètaient l‡ pour les aider dans tous le besoins dÕachats. La catÈgorie moye dont les clients Ètaient des marchan enfin la catÈgorie infÈrieure que l appelait littÈralement le bordel sauva o˘ se retrouvaient les couches les p basses de la sociÈtÈ, mais aussi, curi sement, certains patrons ‡ la recherc de sensations diffÈrentes. Cette stratifi tion, sauf dans le dernier cas, explique cloisonnement social et lÕuniformit chaque maison de rendez-vous. (É) Entretien rÈalisÈ par M. Ciment et Y. To Positif n∞453 - Novembre 1
Le rÈalisateur
Hou Hsiao-hsien sÕest imposÈ comme ch de file de la nouvelle vague du cinÈma taÔ-wanais de ces dix derniËres annÈes. NÈ en Chine, il arrive ‡ TaÔwan en 1948. Il passe son enfance dans le sud de lÕÓl AprËs son service militaire en 1969, Hou fait des Ètudes cinÈmatographiques ‡ lÕAcadÈmie Nationale des Arts de Taiwa Il est diplÙmÈ en 1972 et fait divers mÈtiers avant dÕentrer dans le monde d cinÈma. Il est dÕabord assistant rÈalis teur pour Li Hsing et Lai Cheng-Ying. Puis il sÕassocie avec le producteur Chen Ku Hou et commence ‡ tourner ses propres films. Son premier film comme metteur en scËne estCute girlsquÕil tourne en 1980. So troisiËme filmGreen, green grass of home, en 1981, est nominÈ au festival du Cheval dÕOr, qui est lÕÈquivalent taÔwan des Oscars. Hou Hsiao-hsien se fait un nom sur la
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Zhang Yimou dont il est producteur exÈcu-tif,Dust of angelsetLÕÓle du chagrin de Hsu Hsiao-ming,A Borrowed lifede Wu Nien-jen, etTreasure islandde Chen Kuo-fu.
Filmographie
Cute girls1980 Cheerful wind1981 Green, green grass of home LÕhomme sandwich Les garÁons de Fengkui1982 Un ÈtÈ chez grand-pËre1984 Un temps pour vivre, un temps pour mourir1985 PoussiËre dans le vent1986 La fille du Nil1987 La citÈ des douleurs1989 Le maÓtre des marionnettes1993 Good men, good women1995 Googbye south, goodbye1996
Documents disponibles au France
Positif n∞453 - Novembre 1998 Cahiers du CinÈma n∞529 - Nov. 1998 Gazette Utopia n∞187 Le Monde - Jeudi 19 Novembre 1998 É
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