Pulsions (réédition) - Dossier de presse
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Description

Kate Miller, la cinquantaine et frustrée sexuellement, suit une psychothérapie. Sentant la jeunesse lui échapper, elle va succomber à un inconnu rencontré au musée.
Cette rencontre lui sera fatale : en revenant chercher la bague qu'elle avait oubliée chez son amant, elle rencontrera la mort dans l'ascenseur. Liz Blake, prostituée, a vu la scène dans le miroir de la cabine : une blonde a lacéré Kate Miller avec un rasoir.
Cette blonde n'est pas encore une femme, mais "une femme dans un corps d'homme" à qui son psychothérapeute, le même que celui de Kate Miller, refuse l'agrément pour une opération de changement de sexe.

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Publié par
Publié le 25 juillet 2012
Nombre de lectures 272
Langue Français
Poids de l'ouvrage 30 Mo

Extrait

PULSIONS
A PARTIR DU 25 JUILLET 2012 AU CINÉMA Réédition exclusive en copies neuves numériques & 35mm
Le synopsis Kate Miller, la cinquantaine, est une femme séduisante mais malheureuse en mariage. Elle consulte son psychanalyste, Robert Elliot, à qui elle confie ses frustrations sexuelles. Pendant une visite au MetropolitanMuséum, elle rencontre un bel inconnu, qui devient son amant dʼune nuit. Au petit matin, elle constate horrifiée quʼelle est peut-être contaminée par une maladie vénérienne. Cʼest, alors quʼelle quitte précipitamment lʼappartement, quʼelle ait sauvagement assassinée par une femme. Liz Blake, une belleescort girl, est la seule témoin du crime. Soupçonnée par la police, elle est traquée sans relâche par la meurtrière. Dans sa folle course poursuite, Liz a un allié inattendu: Peter, le fils de la victime, petit génie en électronique…
Fiche technique Réalisation & Scénario Producteur Musique Image Montage Production CostumesDirection artistique
BRIAN DE PALMA SAMUEL Z. ARKOFF PINO DONAGGIO RALF BODE JERRY GREENBERG GEORGE LITTO ANNE ROTH GARY WEIST
Fiche artistique Dr Robert Elliott Kate Miller Liz Blake Peter Miller Détective Marino Dr Levy Betty Luce Warren Lockman
MICHAEL CAINE ANGIE DICKINSON NANCY ALLEN KEITH GORDON DENNIS FRANZ DAVID MARGULIES SUSANNA CLEMM KEN BAKER
Pulsions (Dressed To Kill) États-Unis- 1980 Genre: Fiction, thriller - Durée: 105 mn- couleur visa: 53228 - Format: 2,35 - V.O.S.T.F. - copie neuve 35mm - DCP numérique Avec le concours du CNC - Film recommandé art et essai
Distribution & Presse: Rodolphe Rouxel / Mission 171 quai de Valmy 75010 Paris - Tel 06 60 20 81 55 email: rodolphe.mission@noos.fr - site: www.mission-distribution.com
Lʼunité filmique pour De Palma nʼest pas lʼimage, ni le plan, mais la scène. Tous les films de De Palma tournent autour dʼune seule scène:le bal de Carrie, la fuite hors de lʼinstitut dansFurie, lʼascenseur dePulsions. Les différentes démarcations (le ralenti, le split-screen, le faux-raccord, ou, dansSnake Eyes, le plan-séquence) font de la scène un morceau détachable. La scène est matricielle. Elle intervient à un moment stratégique: générique (normal, puisque cʼest elle qui “génère” le film), ou acmé. Cʼest elle qui déclenche les images, cʼest elle qui les projette. Elle est un réservoir dʼimages et de motifs où le film vient puiser à volonté.
Pas étonnant qued et e l l e ss c è n e s soient souvent elles-mêmes la reprise de scènes magistrales:les grandes scènes une multiplicité deLASCèNEsens, dont la reprise hitchcockiennes, parexemple, condensent sera le dépli. Si DePalma est un cinéaste prend très au sérieuxINÉPUISABLEle principe de reprise: important, cʼest enp a r t i ep a r c eq uʼi l De Palma cite less c è n e s hitchcockiennes, nonpas pour faire un clin dʼl e sp o u rm a i soeil au spectateur, travaillermodes de l, selon lesʼanalyse ou d elʼa n a m o r p h o s e .Lʼanalyse découpe la s c è n ee nu n em u l t i t u d ed e fragments que lʼon peut par la suite composer, combiner, dʼune autre manière: Cʼest ainsi quʼà chaque reprise de la scène de la douche dePsychose, De Palma prélève un détail de la scène originelle pour en fairele centre de la nouvelle composition (la blancheur dansCarrie, la main dansPulsions, le cri dansBlow Out).Lʼanamorphose est un procédé moins maniaque plus obsessionnel, qui ne découpe pas la scène, mais lʼallonge, la déforme, la dilate, jusquʼà la rendre monstrueuse. Ainsi la scène du baiser deVertigo dansBody Double, ou la scène du musée deVertigo dansPulsions.La scène, tel un serpent, déploie ses orbes, sʼenroule, et se déroule pour fasciner le spectateur. Lʼanalyse, ou lʼanamorphose, dʼune scène offre la possibilité illimitée de la convertir: la scène du Bal de Carrie reprend la scène de douche initiale, qui elle-même reprend la scène dePsychose, dans un processus de réfection, de refonte, de retouche, incessant. La scène de la douche est reprise dansPhantom of the Paradise, Carrie, Pulsions, Blow Out, Scarface, Body Double,comme un fétiche intouchable qu nonʼon idolâtre, amis comme la matière même de la création. Il faut la modeler, la malaxer, la charcuter, pour exhiber toutes ses potentialités. Et ses potentialités sont infinies: les différentes versions se superposent au modèle, lʼenrichissent, ce qui rend à chaque fois la scène plus complexe. La scène de la douche dérive de son ancrage hitchcockien, elle devient la somme de toutes ses reprises, la compilation de toutes ses occurrences. Un mille-feuilles.
Stéphane Delorme, Rédacteur en chef desCahiers du Cinéma Extrait de lʼarticle: “A maintes reprises”,Cahiers du Cinéma, N°529.
BRIANDEPALMA
-Quels sont les réalisateurs qui vous ont inuencé? -Brian de Palma était au summum pour moi. Ma star du rock en tant que réalisateur! Quentin Tarantino, Leçon de cinéma, Festival de Cannes 2008.
Repères 1940: Naissance le 11 septembre à Newark dans le New Jersey, USA 1960:Icarus, 6601224,The Story of An IBM Card,Woton's Wake: 1ers courts-métrage 1965:The Wedding Party, 1er long métrage avec les débuts de Robert De Niro 1968:Murder A La Modavec William Finley. Inédit en France  Greetings, Classé X aux USA Ours d'Argent au Festival de Berlin 1969:Dionysus In 69,Documentaire & captation  Hi,Momavec Robert De Niro. Inédit en salles en France 1972:Get to Know Your Rabbit(Attention au lapin) avec Katherine Ross, Orson Welles. film tourné à Hollywood (Warner). Expérience désastreuse, sans final cut. 1er 1973:Sisters(Soeurs de sang) 1er succès avec Margot Kidder, William Finley 1974:Phantom of the Paradise, avec William Finley Grand Prix Festival d'Avoriaz 1976:Obsessionavec Cliff Robertson et Geneviève Bujold, John Lithgow. 1977:Carriedʼaprès lʼoeuvre de Stephen King avec Sissi Spacek et John Travolta.  Oscardu meilleur second rôle féminin (Piper Laurie) Grand Prix Festival d'Avoriaz 1978:The Fury(Furie) avec Kirk Douglas et John Cassavetes. Musique John Williams. 1980:Home Moviesréalisé avec des étudiants de l'université Sarah Lawrence. 1980:Dressed to Kill(Pulsions) avec Angie Dickinson et Nancy Allen. 1981:Blow Outavec John Travolta, Nancy Allen et John Lithgow. 1983:Scarfacesur un scénario de Oliver Stone avec Al Pacino et Michelle Pfeiffer. 1984:Body Doubleavec Craig Wasson, Melanie Griffith et Deborah Shelton. 1986:Wise Guys(Mafia Salad) avec Danny de Vito. Inédit en France. 1987:The Untouchables(Les Incorruptibles) avec Kevin Costner et Sean Connery. 1989:Casualties of War(Outrages) avec Michael J. Fox et Sean Penn. 1990:The Bonfire of Vanities(Le Bûcher des vanités) avec Tom Hanks et Bruce Willis. 1992:Raising Cain(LʼEsprit de Caïn) avec John Lithgow. Musique Pino Donaggio. 1993:Carlitoʼs Way(LʼImpasse) avec Al Pacino et Sean Penn. 1996:Mission Impossibleavec Tom Cruise et Emmanuel Béart. 1998:Snake Eyesavec Nicolas Cage. Musique Ryuichi Sakamoto. 2000:Mission to Marsavec Gary Sinise, Don Cheadle. Musique Ennio Morricone. 2002:Femme Fataleavec AntonioBanderas, Rebecca Romijn. Tourné en France. 2006:Le Dahlia Noirdʼaprès James Ellroy avec Josh Hartnett et Scarlett Johanson. 2008:Redacted(Redacted, revu et corrigé), 1er film tourné en HD. 2012: Tournage dePassion, dʼaprès le film:Crime dʼAmourde Alain Corneau.
Brian de Palma a quarante ans lorsquʼil réalisePulsionsen 1980, son 13ème film. Considéré comme lʼun des réalisateurs les plus passionnants de sa génération, il est l'un des ceswonderboysavec Coppola, Scorsese, Lucas et Spielberg, ont qui, bouleversé le cinéma américain des années soixante dix. Ces cinéastes désignés sous lʼétiquette: “Le Nouvel Hollywood”, ont imposé un cinéma dʼauteur indépendant contre le diktat des studios. En outre, De Palma reste une figure atypique du 7ème art. Il intègre une réexion permanente sur le cinéma dans chacune de ses oeuvres. Il a réalisé 25 longs-métrages, touchant à des genres aussi différents que le thriller (Soeurs de sang, Obsession, Pulsions, Blow Out, Body Double), le film d'action (Scarface, Les Incorruptibles, L'Impasse, Mission Impossible), le film de guerre (Outrages, Redacted), la science fiction (Mission to Mars), la comédie (Hi Mom, The W e d d i n gP a r t ya v e cd e u xe fa n t a s t i q u et l) e c l a s s i q u e sd ufi l mdʼépouvante:Phantom of MAîTREDU the ParadiseetCarrie. La fin des années 70a v e cO b s e s s i o n ee st l le thriller psychologique,SUSPENSg e n r eq u id e v i e n ts a années 80, marquent untournant du réalisateur vers m a r q u ed ef a b r i q u e .I lr é a l i s ed e so e u v r e s m a j e u r e s :P u l s i o n s(Dressed to Kill),Blow Outet B o d yD o u b l ee u tn pconsidérer. OPulsionscomme la quintessence de lʼBrian de Palma. Ce dernierart de a pour point de départ unroman de Gerald Walker, Cruising.Une première version, réalisée par William Friedkin avec Al Pacino dans le rôle principal, venait de sortir quelques mois auparavant. De Palma sʼinspire très largement de deux oeuvres majeures dʼAlfred Hitchcock, décédé un mois avant la sortie du film,Vertigo etPsychose:ainsi les fameuses scènes du musée et de la douche. On note la récurrence de thèmes qui lui sont chers: la sexualité, la violence, le double, le travestissement et lʼobsession des personnages en quête de vérité. Même si certains critiques de l'époque ont pu lʼaccuser de plagiat,Pulsionsdemeure une oeuvre personnelle et originale. En effet, le réalisateur nous offre un tour de force technique, virtuose et éblouissant: travelling, écrans partagés, plans séquences... En outre, lʼaspect ironique, voire satirique fait un contrepoint avec les passages violents. Si Friedkin, lors de la sortie deCruising, essuya les tirs nourris des associations gays; De Palma, quant à lui, sʼattira les foudres des mouvements féministes, qui découvrirent avecPulsions, “Unchef dʼoeuvre de misogynie”. Cependant, au contraire du film de Friedkin qui, en plus dʼêtre censuré, fut un échec commercial,Pulsionsobtint un très grand succès auprès du public. Dans ce film, qui est désormais un classique du genre, De Palma a su jouer, avec brio, sur les ressorts du suspens et de lʼangoisse, nous prouvant ainsi quʼil était passé maître dans cet art.
ANGIEDICKINSON , de son vrai nom Angeline Brown, est née en 1931 aux États-Unis, dans le Dakota du Nord. Elle devient lʼune des mascottes du groupeRat Packcomposé de Dean Martin, Sammy Davis et de son leader Frank Sinatra dont elle est la femme dansOceanʼs Elevenen 1960. Elle partage la vie du célèbrecrooner10 ans. durantGrâce à ses jambes légendaires et à sonsex-appeal, elle perce dansRio Bravo(1959) avec John Wayne.Lʼactrice entame une carrière exceptionnelle avec plus de 89 films au cinéma et à la télé. Elle incarne notamment le rôle dʼune femme fatale auprès de John Cassavetes dansThe Killersde Don Siegel. Elle excelle dans (1964) Le Point de non retour(1967) de John Boorman avec Lee Marvin. Dans les années 70, elle incarne pour la télé une femme ic dansPolice Story puis Sergent Andersonpour lequel elle reçoit le Golden globe de la meilleure actrice. A ce moment là, elle est au sommet de sa popularité. Son charme opère toujours au côté de Lino Ventura dans L'Hommeen colèrede (1979) Claude Pinoteau. Cependant, cʼest son rôle dansPulsions(1980) de Brian de Palma qui marqua profondément et durablement les esprits des cinéphiles. Elle y interprète une mère de famille frustrée à la recherche dʼaventures sexuelles. Son rôle bref mais intense rappelle celui de Janet Leigh dans Psychose. La nouvelle génération de réalisateur fait appel à ses talents, notamment Gus Van Sant dansEven Cowgirls Get The Blues(1994).
NANCY ALLEN obtient son premier rôle à 23 ans, en 1973, dansLa Dernière corvée dʼHal Ashby avec Jack Nicholson. En quelques années, elle devient lʼégérie de réalisateurs fameux tels que Spielberg-De Palma, Robert Zemeckis, Steven Spielberg(1941) etPaul Verhoeven (Robocop)... Elle apparaît pour la première fois dansCarries etʼy illustre en jetant un seau dʼeau sur Sissi Spacek. En 1979, elle se marie avec De Palma qui lui offre, un an après, un grand rôle dansPulsions: celui dʼuneescort girl, témoin dʼun crime et pourchassée par le tueur. Lʼannée suivante, Brian de Palma écrit et réaliseBlow Out. Lʼactrice, qui partage lʼaffiche avec John Travolta, convainc le réalisateur de lui donner un rôle similaire à celui de Pulsions. Le cinéasteprend un malin plaisir àexploiter lacandeur que dégage Nancy Allen pour la mettredans des situations périlleuses. Après une fulgurante carrière, elle décide de se retirer. Elle reste, grâce à ces rôles dans
Le choix de ce compositeur italien par Brian de Palma marqua de manière définitive la singularité des oeuvres ducinéaste. De Palma avait collaboré avec Bernard Hermann (compositeur attitré dʼHitchcock) pour deux de ses précédents films:Soeurs etObsession. En 1976, Donaggio nʼavait composé quʼune seule bande originale:Ne vous retournez pasde Nicholas Roeg. La collaboration entre Donaggio et De Palma fut des plus fructueuses. Le compositeur écrit la musique deCarrie,Home Movies,Pulsions,Blow Out,LʼEsprit de Cain etBody Double. La bande originale dePulsionsconcourt à mettre en relief les émotions des personnages et le suspens de lʼhistoire. Même si le musicien travaille avec de nombreux autres réalisateurs notamment Joe Dante et Lucio Fulci, il reste fidèle à De Palma pour lequel il compose actuellement la musique dePassion, prochain film du cinéaste (sortie prévue en 2013).
MICHAEL CAIN 1933 dans le sud de Londres. A Dès lʼâge de 16 ans, il se consa référence au filmOuragan sur le citons entre autresLe Limier(19 voulut être roi(1975) de John H avec Sean Connery,Lʼaigle sʼest Loin(1977) de Richard Attenbor Piège Mortel(1982) de Sidney notamment deux Oscars pour le ses soeurs(1986) de Woody Alle de Lasse Hallström. Lʼacteur e désormais le titre de Sir Michael Leonard DiCaprio dansInceptio même réalisateur, il joue actuell Batman.
DENNIS FRANZ ,originaire de Chicago, est né en 1944. Il a principalement interprété des seconds rôles au cinéma et à la télé. Il collabore pour la première fois avec De Palma dansFurieL (1979).ʼannée suivante, il joue brillamment le rôle d'un ic manipulateur dansPulsions. On le retrouve aussi dans BlowOut etBody Doubledevient populaire grâce à la série et téléviséeNew York P.D. Blues.
INVISIBLE AU CINÉMA DEPUIS PLUS DE 10 ANS Réédition exclusive en copies neuves numériques & copies 35mm
MICHAEL CAINEANGIE DICKINSONNANCY ALLEN PULSIONS
© 2012 Metro-Goldwyn-Mayer Studios Inc. All Rights Reserved.
SAMUELZ.ARKOFF PRÉSENTE UNE GEORGELITTO PRODUCTION UN  BRIANDePALMADRESSEDTOKILL FILMDE PRODUIT PINODONAGGIO GEORGELITTOMUSIQUEPAR SCÉNARIO & BRIA®NDePALMARÉALISATION Couleur TECHNICOLORCopies MOVIELABCINEMA 77 / FILM GROUP
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